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Peugeot 103

Le Peugeot 103 est un cyclomoteur lancé en France en 1971, plus puissant, confortable et plus cher que le 102 qu'il remplacera.

Peugeot 103
Image illustrative de l’article Peugeot 103
L'un des tout premiers modèles

Constructeur Peugeot
Années de production 1971- 2017
Type Cyclomoteur
Moteur et transmission
Moteur(s) monocylindre 2-temps refroidi par air ou liquide
Démarrage pédalage ou kick
Cylindrée (Air) : 49cm3

(Liquide) : 49,13cm3

Puissance maximale 1,9 - 3,0 ch Ă  5 000-5 500 tr/min
Couple maximal environ 0,4 kgâ‹…m Ă  (Air):3 800tr/mn (liquide):4 000 tr/min
Alimentation Carburateur Gurtner D12G, Gurtner GA14, Dellorto 14
Embrayage centrifuge
Boîte de vitesses monovitesse ou à variateur
Transmission par courroie et chaîne
Vitesse maximale limitĂ©e Ă  45 km/h en France km/h
Cadre, suspensions et freinage
Cadre Poutre avec réservoir intégré
Suspension avant (débattement) fourche télescopique (50 mm)
Suspension arrière (débattement) ressorts ou rigide (50 mm)
Frein avant (diamètre) tambour
Frein arrière (diamètre) tambour
Poids et dimensions
Roue avant 16 ou 17 pouces en fonction du modèle
Roue arrière 16 ou 17 pouces en fonction du modèle
Empattement 1 100 Ă  1 115 mm
Poids Ă  sec 39 Ă  56 kg
Réservoir (réserve) 3,7 à 5 L (0,5 L)

Histoire

Conception

L'étude du 103, comme celle du 101/102, est dirigée par l'ingénieur Edmond Padovani, ex-directeur technique du constructeur de motos Terrot absorbé par Peugeot en 1959. Les éléments composant le 103 sont essentiellement fabriqués en France et assemblés à Mandeure dans le Doubs.

Le Peugeot 103 est dotĂ© d'un moteur Ă  2 temps de 49 cm3 pour les moteurs AC (air) (alĂ©sage Ă— course : 40 Ă— 39 mm) et 49,13 cm3 pour les LC (liquide) (alĂ©sage x course : 40 x 39,1mm) , il est bridĂ© Ă  45 km/h, ce qui permet la conduite sans permis.

Son rĂ©servoir, d'une capacitĂ© de 3,7 l (dont 0,5 l de rĂ©serve) de mĂ©lange essence/huile (4% d’huile minĂ©rale Esso en toutes conditions mĂŞme en rodage, ou Ă  dĂ©faut 6 % d'huile minĂ©rale de qualitĂ© infĂ©rieure et aujourd’hui 2% d’huile 100% synthèse) lui offre une autonomie d'environ 180 km plus 10 km de rĂ©serve actionnĂ© par le robinet d’essence.

Parmi les tout premiers 103, seul le modèle VS (variateur de vitesse et suspensions AR) commercialisé à partir de 1971, peut recevoir en option des clignotants, un feu stop et un avertisseur sonore, il prendra l’appellation 103VSC dans la documentation interne Peugeot. Le VS peut également accueillir en option une selle biplace qui prendra l’appellation VSB.

À l'inverse des 101/102, les 103 reçoivent dès le départ un système d'admission à clapets dans le carter, ce qui lui confère beaucoup plus de puissance et de souplesse que le 102, équipé d'un moteur à admission au cylindre par jupe de piston et l'option d'une transmission à variateur.

Au fil des années, le 103 subit d'importantes évolutions, tant du point de vue de la motorisation que de celui de la partie cycle.

Évolution du moteur

La puissance des premiers modèles est de 1,9 ch DIN, elle culmine Ă  3,3 ch Ă  la fin de la production. Les premiers moteurs des 103 sont munis de carters et cylindres disposant de deux transferts d'admission latĂ©raux et du mĂŞme allumage Ă  rupteur que les 102 (deux bobines, une pour l'allumage, l'autre pour l'Ă©clairage) avec toujours la fixation du pot d'Ă©chappement Ă  l'aide d'une bague (6 pans) vissĂ©e. Ils reçoivent par la suite un allumage Ă  rupteurs pouvant recevoir cinq bobines qui, plus puissant, permettait d'avoir une puissance d'Ă©clairage AV de 15 W sous V (contre W sous V sur les premiers modèles), ainsi qu'une bobine dĂ©diĂ©e pour le feu stop et deux emplacements disponibles pour alimenter les clignotants optionnels (les premiers 103 disposant de clignotants sont alimentĂ©s par une petite batterie placĂ©e sous la selle), puis des carters et cylindre Ă  trois transferts. Le circuit d'Ă©clairage passe Ă  12 V en 2003.

En 1987, comme dans le secteur automobile, la quasi-totalité des modèles sont équipées d'un allumage électronique (cinq branches) plus fiable et plus robuste que les modèles à rupteur.

La fixation du pot d'échappement est fiabilisée grâce à la fixation par bride : deux vis de fixation de chaque côté du cylindre, les filetages des tubes ayant une fâcheuse tendance à se détruire en cas de dévissage intempestif.

En 1985 Peugeot commercialise son premier 103 à refroidissement liquide : le 103 SP-LC (ou SLC), sur la base du 103 SP. Par la suite, le refroidissement liquide est proposé uniquement sur les SPX et RCX, puis, à partir de 1996, uniquement sur le RCX.

Évolution de la partie-cycle

La partie-cycle subit de nombreuses Ă©volutions ; l'une des plus importantes est le bras oscillant court Ă  section rectangulaire inspirĂ© des travaux de Bidalot, une Ă©volution constitutive des SPX et RCX (la Chrono conservant son long bras oscillant ancrĂ© sur le pivot moteur) et de l'Ă©phĂ©mère MVX. Ă€ partir de 1989, les jantes en tĂ´le Ă  cinq bâtons emblĂ©matiques Leleu avec leur petit tambour de diamètre 80 mm cèdent la place aux jantes 17 pouces Grimeca en aluminium disposant de freins en 90 mm et, selon les millĂ©simes et modèles, de trois branches plates larges (de 1988 Ă  1995), de cinq double branches fines droites et parallèles (103 Clip), ou de trois doubles branches « banane » en 17 pouces (103 SPX et RCX).

En 1995, la gamme des 103 est restylée. Les modèles issus de cet ultime restylage portent la lettre M finale après leur nom, puis N à partir de 1999. Ces modèles reçoivent notamment un plus gros réservoir de 5 l, ainsi que des carters latéraux modifiés, venant dans le prolongement du réservoir. Le bras oscillant court est généralisé, même s'il reste à section ovale sur les entrées de gamme.

A l'exception des Vogue LM et SM qui conserve des roues Ă  rayon en 16 pouces avec le frein de 80 mm, les autres modèles reçoivent toutes de nouvelles jantes en aluminium Bernardi Mozzi Motori pour remplacer les Grimeca : jantes de dix-sept pouces Ă  5 bâtons doubles inclinĂ©s et freins de 90 mm qui Ă©quipaient les SPX depuis 1995, Ă©quipent dĂ©sormais le milieu de la gamme (MVLM), et de toutes nouvelles jantes en 16 pouces Ă  3 branches larges en « hĂ©lice » dont le frein avant Ă  tambour est le seul Ă  mesurer 103 mm de diamètre, un clin d’œil au nom (le frein arrière des jantes Bernardi restant en 90 mm), Ă©quipent dĂ©sormais les SPX M, RCX M et RCX LC M. Il s'agit de la dernière Ă©volution majeure du cadre des 103.

DĂ©clin

Face à l'arrivée des cyclomoteurs à boites de vitesses manuelles et des scooters meilleur marché et surtout plus sûrs que ceux vendus au début des années 1990, le 103 entame lentement son déclin à la fin des années 1990. Le déclin va s'accentuer dans les années 2000.

Le 103 SPX, l'un des modèles phares de la marque, s'efface en 2003. Le dernier 103 français est fabriqué en 2006 et depuis les quelques modèles vendus sont fabriqués en Chine.

Le Peugeot 103 reste néanmoins produit au Maroc, à Casablanca[1]. Il est décliné en différentes versions (ressemblant aux anciens 103 MVL, SP3 mais tous à pédales) et ne sont pas importés en France. Des modèles très approchants sont fabriqués en Turquie pour le marché local sous la marque "Ramzey".

Des utilisateurs irrĂ©ductibles restent adeptes du 103, mĂŞme neuf. En 2015, soit plus de quarante ans après sa sortie, Peugeot propose toujours le "103 Vogue" Ă  son catalogue Ă  partir de 859 € pour le modèle sans variateur ou 949 € pour le modèle Ă  variateur (tarifs 2015). Les Ă©volutions sont : rĂ©servoir de 5 l, Ă©clairage permanent, circuit 12 V contre V auparavant, compteur rĂ©troĂ©clairĂ©.

Cependant, en France, le modèle « Vogue », à présent fabriqué en Chine, s'est vendu à seulement 550 exemplaires en 2015[2].

Disparition

Le 103 est dĂ©finitivement retirĂ© de la gamme en , après 46 ans d'existence. Les normes antipollution euro4 Ă©tant la principale cause.

Modifications, débridage

D'origine, pour être conforme à la législation française, la vitesse maximale était de 45 km/h (environ 55 km/h au compteur d'origine, généralement très optimiste), mais il était possible d'atteindre, selon les modèles, 60 voire 70 km/h en débridant le variateur et en modifiant le pot d'échappement d'origine.

Cyclostand filiale accessoires de Peugeot proposait des accessoires sur catalogue. Plusieurs 103 « customs » comme le 103 Quartz, California, le XG, ect, ont ainsi été présentés au public afin de mettre en valeur leurs produits.

D’autres marques indépendantes, comme Faco, proposaient également des accessoires chromés.

Les modifications allaient du simple pot d'échappement au gros carburateur en passant par des kits de toutes cylindrées ; les engins très bruyants « grimpaient » alors en toute illégalité à 90-100 km/h, certains engins bruyants illégaux au travers de la loi arrivaient à dépasser les 140 km/h au lieu des 45 km/h autorisés.

La cylindrĂ©e des « kits » les plus rĂ©pandus variait de 50 Ă  80 cm3, ces derniers Ă©tant fabriquĂ©s en aluminium ou en fonte. Peu fiables, surchauffant et serrant facilement, ces kits offraient plus de puissance au dĂ©triment de la fiabilitĂ© et d’une consommation très Ă©levĂ©e. Certains kits haut de gamme, couplĂ©s Ă  une modification complète du moteur (prĂ©paration ou changement des carters par exemple) permettaient Ă  ce dernier d'atteindre un rĂ©gime avoisinant les 15 000 tr/min contre 6 000 environ d'origine.

Conception

Cadre

Les cadres de 103 sont fabriqués à partir de tôles embouties et de tubes d'acier cintrés. Le réservoir en deux demi-coques fait partie de la structure du cadre. On distingue deux sortes de 103, le modèle initial sur lequel la boîte à outils qui sert aussi de support pour le tube de la selle est rapportée et vissée sur le cadre et les derniers modèles (ayant cohabité) où le support de selle fait partie du cadre. Mis à part quelques versions bas de gamme sans suspension AR, les 103 ont la particularité d'avoir un bras oscillant en tube ovale (suspension AR) qui soit articulé en avant du moteur. Le moteur est solidaire de ce bras. Cette technique permet d'éliminer toute tension de chaîne quand la suspension fonctionne, puisque le moteur, le plateau et la roue AR sont solidaires. En revanche, l'inconvénient est que le très long bras oscillant est moins rigide que chez le concurrent de toujours : le 51 de Motobécane. Pour pallier ce problème, Peugeot va améliorer la conception de la suspension en utilisant à partir de 1988 sur certains modèles un bras de section court articulé sous le tube de selle. À la fois plus court et plus rigide, la tenue de route en est d'autant augmentée. C'était d'ailleurs un élément de marketing important dans les années 1980. Ce bras est de forme ovale classique sur les modèles standards (Vogue, Z, etc.) et à la fois plus gros et rectangulaire sur la série SPX/RCX et ses dérivées.

Sur certaines séries « sportives », une barre de renfort entre la selle et le tube de direction apparaît de série (RCX, Racing, Chrono). Les amortisseurs sont articulés en arrière de la selle et vont se fixer près de l'axe de roue AR. Selon les modèles, ils sont sertis ou à ressorts apparents sur les versions sport. Au milieu des années 1980, les versions sportives reçoivent des amortisseurs de marque Paioli (en) réglables et même, en option, équipés d'une bonbonne de gaz (sauf sur le RCX LC où elles sont de série).

Fourche

La fourche est sur les modèles standard de type inversé et à ressorts sans hydraulique. La partie coulissante est proche de l'axe de roue AV. Le phare est intégré à la fourche, la partie supérieure pouvant recevoir un compteur. Sur les versions sport, une fourche, toujours à ressorts et sans huile est montée. Elle reçoit un phare rond puis un carénage tête de fourche aérodynamique avec un phare carré encastré et un compteur. Certains modèles de petite série reçoivent des têtes de fourche spécifiques (T16, CRX). Seules certaines séries HPL chopper avaient une fourche Paioli hydraulique de série. La grande majorité des 103 reçoivent un porte-bagage sur le tube AR au-dessus de la roue. Mais certaines versions comme le Racing et les RCX ont reçu des parties AR plus ou moins carénées faisant à la fois siège et carrosserie.

Peugeot 103 SP2, 1988, roues Leleu.

Roues

Les roues sont à rayons et de dix-sept pouces au début de la série. Les roues bâtons en acier apparaissent à la fin des années 1970 pour se généraliser avec les versions sport. Figure emblématique du 103, la roue à cinq bâtons en acier de marque Leleu. À la fin des années 1980, les 103 reçoivent des roues en alliage qui passeront à seize pouces à la fin de la série dans les années 2000.

Cas particuliers :

  • le chopper Indiana reçoit des roues Ă  soixante rayons chromĂ©s spĂ©cifiques ;
  • la 103 SPR reçoit des roues Ă  5 doubles bâtons et moyeux rivetĂ©s spĂ©cifiques, Ă©galement en option sur la 103 land.

Freinage

Les 103 sont Ă©quipĂ©s de sĂ©rie de freins Ă  tambour Ă  commande par câble. Les freins sont de 80 mm sur la majoritĂ© des premiers modèles et ont Ă©voluĂ© vers 90 mm avec les jantes en aluminium. En 1996, le diamètre des tambours passe Ă  100 mm. Le freinage des 103 (comme de leurs concurrents) n'a jamais Ă©tĂ© Ă  la hauteur des freins Ă  disque. Ă€ noter Ă©galement que, contrairement Ă  la Magnum Racing XR et au XG2 (modèle homologuĂ© de la version usine de compĂ©tition), aucune 103 n'a reçu de frein Ă  disque hydraulique.

Moteurs

Le moteur du 103 est un monocylindre 2-temps inclinĂ©. L'alimentation se fait par carburateur et clapets via des transferts. La cylindrĂ©e est de 49,1 cm3 (alĂ©sage de 40 mm, course de 39,1 mm). Les puissances avec des carburateurs (d'origine Gurtner) de 12 Ă  14 mm vont de 2 Ă  3 ch DIN Ă  environ 5 000 tr/min pour une consommation de 2 l aux 100 km d'origine[3]. Le taux de compression a Ă©voluĂ© au cours de l'histoire de 8,5/1 Ă  10/1 sur les derniers modèles. L'allumage par magnĂ©to (sans batterie) est implantĂ© sur la partie droite du moteur. D'abord Ă  rupteurs classiques, il deviendra Ă©lectronique au milieu des annĂ©es 1980, amĂ©liorant la fiabilitĂ©. Le moteur s'arrĂŞte par utilisation d'une soupape dĂ©compresseur manuelle sur la culasse.

Le refroidissement se fait par circulation naturelle de l'air sur les ailettes de la culasse et du cylindre. Avec la 103 SLC de 1985 apparaît le premier refroidissement liquide de série. Ce système fonctionne par thermosiphon sans pompe de circulation. Le radiateur est alors placé sous le réservoir, face à la route et habillé par des élytres. Le refroidissement par liquide permettra aux moteurs améliorés de mieux fonctionner car le positionnement des ailettes à 45° de la route et le fait que les ailettes étaient partiellement masquées par la culasse sur les 103 ne permettait pas un refroidissement satisfaisant, en particulier sur les mécaniques trafiquées dégageant beaucoup de chaleur.

Le démarrage du moteur se fait en pédalant ou, en actionnant la pédale « façon kick » lorsque la machine est sur sa béquille centrale ou en poussant (à la poussette) roues au sol. Les versions X (spx,rcx,ect) introduisent un démarrage par kick avec décompresseur automatique, agissant sur le plateau de transmission via la courroie, faisant disparaître les pédales.

Les moteurs sont équipés d'origine d'un pot d'échappement cylindrique puis apparut avec le SPX un pot « sport » de type « Cobra III » à détente monté progressivement sur une grande partie de la gamme.

Partie Ă©lectrique

Le faisceau Ă©lectrique est rudimentaire et fiable[4].

L'Ă©nergie Ă©lectrique est gĂ©nĂ©rĂ©e via un volant magnĂ©tique, par l'intermĂ©diaire de bobines Ă  haute tension. Les toutes premières 103 Ă©taient Ă©quipĂ©es d'un allumage Ă  deux bobines, une pour l'allumage, une autre de W pour l'Ă©clairage. Elles seront remplacĂ©es par des allumages Ă  cinq branches (une pour l'allumage, une de 15 W pour l'Ă©clairage et une de 10 W pour l'avertisseur sonore et deux bobines, les « accessoires »).

Chaque bobine peut fournir une puissance de 15 W et une tension de V avec une intensitĂ© de 2,5 A lorsque le volant magnĂ©tique est lancĂ© Ă  pleine vitesse.

À pleine vitesse, la tension aux bornes de chaque bobine pouvant être très supérieure à V, la tension est donc régulée par un transformateur.

Transmission

La transmission est classique pour un cyclomoteur : la transmission primaire s'effectue par courroie trapézoïdale entre le moteur et le plateau (la tension de la courroie est assurée par un ressort hélicoïdale repoussant le moteur vers l'avant) et la transmission secondaire par chaîne entre le plateau et la roue AR.

Le moteur est généralement équipé d'un système centrifuge appelé variateur automatique, celui-ci fait varier le diamètre d'enroulement de la courroie et ainsi le rapport de démultiplication. Seuls quelques modèles d'entrée de gamme n'avaient pas de variateur.

Sur les 103 V, l'embrayage centrifuge est co-implanté avec le variateur. Sur la famille SPX, l'embrayage est déporté sur le plateau central, seul le variateur est fixé au moteur. Ce système permet de garder un rendement constant de l’embrayage, car il est éloigné de la chaleur produite par le moteur.

Modèles

Peugeot Ă©pave de 103.
Peugeot 103 SP, années 1980.

Plusieurs gammes existent :

  • 103 : version basique, exclusivement de couleur bleue pour ces premiers millĂ©simes, sans suspension AR, sans variateur et dĂ©pourvue de chrome (le garde-boue AV est peint de la couleur de la carrosserie, la grille de l'avertisseur sonore est moulĂ©e en plastique blanc, la porte gauche de la boite Ă  outils est elle aussi moulĂ©e en plastique teintĂ© dans le ton de la carrosserie, un seul petit Ă©cusson du lion Peugeot en plastique transparent compose le cĂ´tĂ© droit de cette mĂŞme boite Ă  outils, directement fixĂ©e sur la tĂ´le. Les premiers 103 possèdent un collier de fixation de selle moulĂ© en aluminium vissĂ© sur la boite Ă  outils plus haute que la majoritĂ© des modèles suivants. De larges Ă©lytres de rĂ©servoir peintes (en blanc pour les versions bleues et orange, marron mĂ©tal pour les versions beiges) sont fixĂ©es par de petits rivets plastiques de chaque cĂ´tĂ© du rĂ©servoir. Les carters latĂ©raux plastiques possèdent un dĂ©crochement caractĂ©ristique en bas qui sera vite supprimĂ©. Enfin les feux AR CibiĂ© sont plus petits que les modèles futurs (Soubitez), le phare AV (Soubitez) est assez petit et rectangulaire, il deviendra plus grand et carrĂ© par la suite (idem MVL) ;
  • 103 V : idem mais avec variateur (les premiers variateurs sont reconnaissables avec leur petit enjoliveur chromĂ© Ă  trois vis ainsi que le pare-courroie plastique gris (commun avec les derniers Peugeot 104, GL10, GT10, TSA, etc.) ;
  • 103 S : version sans chrome ni variateur mais avec suspension AR, elle aussi de couleur bleue pour les premiers millĂ©simes ;
  • 103 VS : version avec variateur et suspension AR mais sans chromes : de couleur unique bleue pour les premiers millĂ©simes ;
  • 103 LV : version Ă©quipĂ©e du variateur et de l'Ă©quipement luxe (chrome) mais sans suspension AR (teintes disponibles : beige et orange pour les premiers millĂ©simes) ;
  • 103 L : version sans variateur ni suspension AR mais disposant de chromes (garde-boue AV, grille de l'avertisseur sonore sur fourche et trappes de boite Ă  outils inox chromĂ©) ; teintes disponibles pour cette version : beige, orange (certaines teintes vert vif pour l'exportation) ;
  • 103 LS : version luxe sans variateur (garde-boue AV chromĂ©, suspension AR, compteur de vitesse, avertisseur sonore et antivol) ; mĂŞmes coloris que les versions L
Peugeot 103 VS de 1971
  • 103 LVS : version luxe (disposant de chromes) Ă  variateur et suspension ; mĂŞme coloris que les versions L/LS ;
  • MV et MVL : La MV succède Ă  la VS. Par rapport aux « V » et « VS », la finition gĂ©nĂ©rale Ă©volue et est plus poussĂ©e, le phare rectangulaire cède sa place au phare carrĂ©. La MV conserve ses roues Ă  rayons et est dĂ©munie de compteur et d'avertisseur sonore. La MVL, quant Ă  elle, reçoit en sĂ©rie des roues Ă  bâtons Rigida Leleu, un compteur de vitesse, un avertisseur sonore, un feu stop et une finition gĂ©nĂ©rale plus poussĂ©e. Les premiers modèles conserveront le moteur Ă  2 transferts jusqu'en 1983. Elles seront ensuite Ă©quipĂ©es de moteur Ă  3 transferts et d'une bobine d'allumage externe qui feront passer la puissance Ă  2,5 ch. Elle sera Ă©quipĂ©e de l'allumage Ă©lectronique Ă  partir de 1986. Les coloris Ă©voluent, on quitte les seventies pour des teintes plus Ă  la mode, rouge, blanc, orange, bleu, bleu foncĂ©, orange mĂ©tal, gris mĂ©tal, gris bleu mĂ©tal, gris vert mĂ©tal, bleu marine plus tardif ;
  • L, L2 et ML : correspond aux versions esthĂ©tiquement proches des MV mais sans variateur ;
  • SP : La SP est mĂ©caniquement Ă©quivalent Ă  la 103 MVL (moteur 2 transferts jusqu'en 1983 pour ensuite passer Ă  du 3 transferts), mais son look tout-terrain reprend les diverses modifications apportĂ©es par les jeunes de l'Ă©poque avec une grande fourche, des amortisseurs AR plus longs et un phare rond. Les premières 103 SP sont de couleur verte mĂ©tallisĂ©e et les jantes Ă  rayons (17 pouces idem 103 LVS sauf le flasque du tambour spĂ©cifique aux 103 SP), La gamme est enrichie par une version « SPR » en 1979 qui est de couleur bleu mĂ©tal reprenant les jantes Ă  six doubles bâtons en alliage lĂ©ger et adopte une selle « confort ». Par la suite, Ă  partir de 1981 les jantes Ă  cinq bâtons acier du type Rigida Leleu sont ajoutĂ©es et de nouveaux coloris ont fait leur apparition : bleu nuit, rouge tison, noir, bleu clair, blanc. La 103 SLC (Sport Liquid Cooled) Ă©tait une 103 SP avec refroidissement liquide (type de cadre chez Peugeot : VX51), premier modèle de la marque Ă©quipĂ© de ce type de refroidissement. Le SP Ă©volue en 103 SP2 en 1986 (phare rectangulaire carĂ©nĂ© et 2,8 ch (2,9 pour le moteur refroidi par liquide), allumage Ă©lectronique, puis en SP3 avec jantes en aluminium en 1989 ;
  • PublicitĂ© Peugeot 103 SP RACER
    SP Racer : série spéciale limitée en très faible quantité du 103 sp de 1980. Les caractéristiques mécaniques sont identiques au 103 sp. Les atouts du « racer » sont : les coloris et un le nouveau kit déco, coloris jaune/bleu compétition (JB), selle bleu, bâtons de roues jaunes, garde-boue av/ar émaillée bleu, Poignées domino à tirage rapide jaune avec gaines de commandes renforcées, Pneu ar extra large avec 2 3/4 x 17 contre 2 1/4 x 17 pour le sp, Amortisseurs ar PAIOLI réglables avec corps alu aileté, Et porte bagage ar nouveau styling chromé.
  • Land ou SPL : version « militaire », de couleur kaki, jantes Ă  rayons de 17 pouces comme les premiers 103 SP. Elle a obtenu un certain succès chez les lycĂ©ens qui l'associaient Ă  une sacoche « US » de la mĂŞme couleur en guise de cartable ;
  • SPX, SPX LC et Fun : importante Ă©volution du cadre 103 par l'adjonction d'un dĂ©marrage au kick. Les pĂ©dales disparaissent, moteur de 3 ch avec carburateur de 14 mm (au lieu de 12 sur les autres modèles), bras de suspension court Ă  section rectangulaire, phare carĂ©nĂ© Ă  l'avant des SP2. La Fun est produite sur base de SPX mais a des couleurs dĂ©tonantes (violet, rose, jaune vif, sur une mĂŞme mobylette) : le 103 Fun Ă©tait proposĂ© aussi en refroidissement liquide ;
  • Clip : Ă©dition limitĂ©e, Ă  la mĂ©canique de SPX mais moins chère avec un rĂ©tro-look de SP car il conserve un phare rond. Sa dĂ©coration et sa peinture sont spĂ©cifiques. Disponible en trois coloris : noir, bleu, blanc ;
  • 103 Z : version basique du 103 du milieu des annĂ©es 1980 : face Ă  une concurrence active (dont certains modèles Ă©trangers fraĂ®chement importĂ©s), Peugeot propose un cyclo Ă  un prix d'attaque, ce modèle se caractĂ©rise par un cadre un peu diffĂ©rent avec support de selle soudĂ© (des caches plastiques amovibles font office de boĂ®te Ă  outils). Le cyclo est dĂ©pourvu de suspensions AR (comme les premières versions), jantes Ă  rayons, moteur trois transferts sans variateur, fourche MVL, il est proche du futur 103 Vogue qui essaye aussi de toucher une clientèle fĂ©minine. Ă€ noter une teinte blanche assez « smart » ;
  • Vogue et Vogue Évolution : dĂ©rivĂ©es des 103 Z, les premières Vogue sont apparues en 1988 et Ă©taient les modèles bas de gamme et bon marchĂ© des 103 Ă  l'Ă©poque (quasi identiques aux 103 Z pour les premiers millĂ©simes). DĂ©clinĂ©es en quatre versions : R, T, S et V. Il s'agissait de « MVL Ă©purĂ©es », Ă©quipements minimalistes, sans variateur (sauf pour la Vogue V). Elles sont d'abord Ă©quipĂ©es de jantes Ă  rayons (seize pouces), pour finir par des jantes en alliage de dix-sept pouces pour les derniers millĂ©simes. Comme les autres 103, son châssis et son esthĂ©tique ont Ă©tĂ© modernisĂ©s en 1996. La forme du rĂ©servoir sera modifiĂ©e pour atteindre les cinq litres de contenance. Ce cyclo remplacera finalement la MVL Ă  son arrĂŞt de production. Elle peut recevoir en option un variateur, des clignotants, un rĂ©troviseur droit et un pare-brise. Elle figure toujours au catalogue Peugeot en 2016. Il s'agit du seul modèle encore en production vendu en France ;
  • HP : premier 103 de style chopper, ce 103 reste un des plus sophistiquĂ©s techniquement (le seul 103 Ă©quipĂ© du double variateur placĂ© sur le bras oscillant, cet Ă©lĂ©ment mĂ©canique fut aussi montĂ© sur certains TSM, TSE et TLX) et esthĂ©tiquement : fourche hydraulique Paioli Ă  long dĂ©battement, amortisseurs AR et bras oscillant plus long, guidon « corne de vache », selle chopper, pot d'Ă©chappement Lafranconi long et chromĂ©, gros garde-boue AR (commun Ă  certains TSM), phare entièrement chromĂ© Ă©quipĂ© d'une grille, les carters latĂ©raux sont mĂ©talliques (ils seront d'ailleurs repris par Ramzey pour Ă©quiper certains modèles locaux d'Afrique du nord). Le HP n'est proposĂ© qu'en une seule teinte bleu Inca (un bleu foncĂ© mĂ©tallisĂ©). Cyclo rarissime produit peu de temps car très cher Ă  l'Ă©poque : un des plus rares modèles de 103 ;
  • HP2 et HPL : style chopper qui reprend les Ă©lĂ©ments esthĂ©tique du HP sauf selle biplace et porte-bagage spĂ©cifique. Le double variateur est supprimĂ©. L'Ă©chappement redevient classique. Plusieurs teintes sont disponibles : blanc (jantes Ă  bâtons et selle rouge), grenat (selle havane et jantes Ă  bâtons dorĂ©es) et gris noir mĂ©tallisĂ© (selle havane et jantes Ă  bâtons dorĂ©es) ;
  • Indiana et Arizona : dernières Ă©volutions « simplifiĂ©es des HPL » en conservant un style chopper. L'Arizona conserve des jantes Ă  bâtons, l'Indiana reçoit des roues Ă  soixante rayons spĂ©cifiques. La fourche chromĂ©e longue est mĂ©canique, les carters latĂ©raux redeviennent en plastique. Le guidon est plus haut et moins galbĂ© que les HP et HPL ;
  • 103 CRX : un modèle style enduro, « cross » peu diffusĂ©, qui est devenu infiniment rare (une dizaine de modèles en France). L'aspect d'une moto tout-terrain (moto-cross) avec des jantes Ă  rayons de gros diamètre, pneus Ă  crampons, carĂ©nage AR de type 103 Chrono, tĂŞte de fourche Ă  phare rond carĂ©nĂ© de type 103 GTI ou Turbo 16 version 1, avec en plus une petite grille pour protĂ©ger l'optique et garde-boue AV très haut (grilles communes aux 103 choppers et certains modèles MBK « cross » ;
  • 103 Racing : un modèle antĂ©rieur au 103 Chrono peu diffusĂ© ; jantes acier Ă  cinq bâtons Leleu, guidon rabaissĂ©, sabot et carĂ©nages AR. Teinte rouge ;
  • 103 Chrono : une sorte de MVL sportif reprenant la silhouette du Racing. Jantes Ă  bâtons en alliage. Teintes blanc (jantes rouges), rouge (jantes noires), noir (jantes rouges) ;
  • 103 Turbo 16 : sĂ©rie limitĂ©e sur base de 103 SP (1987) pour fĂŞter les victoires de la 205 T16 Ă©ponyme : ce 103 est entièrement blanc, flancs du rĂ©servoir lisse (correspondant aux modifications d'outillage liĂ©es au 103 Ă  ce millĂ©sime) jantes Ă  cinq bâtons acier Leleu, Ă©quipements spĂ©cifiques disponibles en accessoires via Cyclostand (la boutique « accessoires » de Peugeot Cycles) : tĂŞte de fourche, sabot, portes numĂ©ros latĂ©raux, autocollants et dĂ©coration spĂ©cifique. Deux versions du 103 Turbo 16 ont Ă©tĂ© produites : T16 version 1 (tĂŞte de fourche Ă  phare rond carĂ©nĂ©, feu AR Maly rond commun aux 103 SP contemporains, T16 version 2 (tĂŞte de fourche carrĂ©e des 103 SPX, feu AR carrĂ© similaires aux SPX), les 103 T 16 sont rares, il est difficile d'Ă©tablir le nombre de versions produites, des copies ont pu ĂŞtre possibles via les accessoires vendus par Cyclostand qui proposait plaques portes numĂ©ros, sabot et teintes de fourche dans de multiples coloris dont le fameux blanc ;
  • 103 Spectrum : sĂ©rie limitĂ©e Ă  l'allure de 103 Chrono mais sur base de 103 SPX avec fourche AV de 103 MVL et dĂ©coration spĂ©cifique ;
  • 103 MVX : la MVX est basĂ©e sur la mĂŞme mĂ©canique que la SPX, mais revĂŞt le style complet des MVL ;
  • RCX, RCX LC et RCX R : cadre et moteur identiques aux SPX, mais carĂ©nĂ© façon racing avec sa position de conduite couchĂ©e, sa barre de renfort centrale, sa selle biplace, son guidon court. Les versions LC sont Ă  refroidissement liquide et ont des amortisseurs Ă  gaz rĂ©glables ;
  • 103 HRO : sĂ©rie limitĂ©e très rare entièrement chromĂ©e sur base de 103 SP. Apparue en 1986 (prix d'Ă©poque 6 250 francs) ;
    103 Excalibur (MRO)
  • 103 Excalibur (MRO) : version limitĂ©e chromĂ©e très rare sur base 103 MVL. Apparu en 1987 ;
  • 103 MVS : version luxueuse du 103 MVL en sĂ©rie limitĂ©e. Existe en un seul coloris : selle, jantes, poignĂ©es, contour de phare et grille de klaxon rouge avec de nombreux chromes. Le cadre noir arbore de magnifiques autocollants, spĂ©cifiques Ă  ce modèle, de tons rouges et orangĂ©s sur le rĂ©servoir et les caches de boite Ă  outils avec des capotages moteur noirs et chromĂ©s ;
  • 103 MV3 PO/Professionnels : rĂ©servĂ© aux professionnels (poste, police, etc.) : un 103 MVL Ă©quipĂ© d'une fourche SP renforcĂ©e et de suspension AR Ă  plus grands dĂ©battements. Des Ă©quipements comme un pare-jambe plastique alliĂ© Ă  un pare-brise souple, une extension de porte bagage complètent le modèle ;
  • 103 XG1, XG2 et XG3 : modèles de compĂ©tition, apparus au milieu des annĂ©es 1980, aujourd'hui quasiment introuvables, dont certains sont bridĂ©s d'usine pour pouvoir recevoir une homologation sur route. C'est le concurrent direct du MotobĂ©cane 51 CF, modèle de compĂ©tition Ă©galement ;
  • 103 Export : certains 103 d'exportation sont modifiĂ©s par rapport aux 103 mĂ©tropolitains. Ces 103 exportĂ©s notamment en Afrique sont dotĂ©s de rĂ©servoirs de grande capacitĂ© (en acier) vissĂ©s sur le cadre du 103 modifiĂ© en consĂ©quence. Les carters latĂ©raux sont Ă©galement emboutis en acier (toutefois d'un dessin plus proche des carters en ABS d'origine des 103 classiques que des 103 HPL ou Ramsez eux aussi emboutis en tĂ´le d'acier) ;
  • 103 MX : un (très) rare exemplaire d'un 103 Ă©quipĂ© de l'ensemble motopropulseur similaire au 105 D (double vario intĂ©grĂ© sous carter commun, idem Shag et Scopper). Le cadre (classique avec boĂ®te Ă  outils boulonnĂ©e) est diffĂ©rent du 103 commun au niveau fixation du moteur et du bras oscillant, en effet, la transmission double variateur intĂ©grĂ©e sous carter commun avec le moteur est plus courte que celle du 103 classique, ce qui impose un cadre avec une patte de fixation moteur reculĂ©e par rapport au 103 classique, ce qui engendre un cadre spĂ©cifique. Les Ă©lytres en inox (identiques aux 103 classiques) restent rivetĂ©es avec l'autocollant 103 MX rapportĂ©. La plaque des mines rivetĂ©e sur la colonne de direction mentionne 103 R... rĂ©ceptionnĂ© en 1983 ;
  • Country MX : une sorte de gros BMX Ă©quipĂ© d'un moteur de 103 sous le tube de selle, et recevant une transmission ATS spĂ©cifique, peu diffusĂ© et très rare de nos jours ;

Notes et références

  1. 103, sur peugeot-motos.ma.
  2. Peugeot 103, l’idole des jeunes, 2 septembre 2016, sur lemonde.fr.
  3. Consommation moyenne d'un Peugeot Vogue version 2 de 2017 non débridé.
  4. Faisceau, schéma, sur thesymbiote.free.fr.

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