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Cyclomoteur

Un cyclomoteur est une catégorie règlementaire de véhicules à deux ou trois roues motorisés de petite cylindrée. La plupart des pays ont une législation similaire et une appellation spécifique.

Un scooter actuel de 49,9 cm3.
VĂ©loSoleX 1010 de 1957.

Le cyclomoteur selon les pays

Que ce soit en ou hors Europe, la règlementation peut être très différente d'un pays à l'autre. Mais le cyclomoteur désigne, dans tous les cas, les deux-roues de très petite cylindrée ayant une vitesse de pointe modérée, avec des conditions pour l'autorisation de conduite (notamment en termes de permis) simplifiées par rapport aux autres types de véhicules comme voitures ou motos.

En Europe

La règlementation pour les deux-roues de moins de 50 cm3 varie entre les pays europĂ©ens, et il est difficile de connaĂ®tre les lois pour chacun d'eux. Contrairement aux idĂ©es reçues, ce n'est pas en France qu'elles sont les plus restrictives. Dans certains pays, la vitesse limite d'un cyclomoteur est de 25, voire 20 km/h, alors que dans d'autres, elle est de 69 km/h, voire non limitĂ©e. L'âge minimum est variable, de 14 Ă  18 ans selon les pays et le type de cyclomoteur[1]. Par exemple, au Danemark, la conduite d'un cyclomoteur ne dĂ©passant pas 45 km/h n'est possible qu'Ă  partir de 18 ans et avec permis (16 ans avec permis pour les cyclomoteurs n'excĂ©dant pas 30 km/h). Une tentative d'harmonisation est en cours, mais est loin d'ĂŞtre achevĂ©e.

Allemagne

En 1952, l'Allemagne dĂ©finit une norme imposant 580 mm de diamètre maximal des roues, manivelles de 125 mm minimum, poids maximum de 33 kg.

Faisant exception Ă  la règle, la Lohmann allemande des annĂ©es 1950 Ă©tait un cyclomoteur dotĂ© d'un moteur Diesel de 18 cm3[2] - [3].

Les cyclomoteurs ne dĂ©passant pas 25 km/h peuvent ĂŞtre conduits dès 15 ans, avec seulement une formation et un examen thĂ©oriques Ă©quivalent Ă  l’ASSR (anciennement BSR) en France. Dès l'âge de 14 ans, après formation et examen pratiques, il est possible de conduire un cyclomoteur dont la vitesse peut dĂ©passer 25 km/h sans dĂ©passer 45 km/h.

Belgique

Le nom utilisĂ© pour ce genre de vĂ©hicule est le cyclomoteur et sa vitesse maximale ne doit pas excĂ©der 25 km/h pour les cyclomoteurs de classe A (qui ne demandent pas de permis de conduire) ou 45 km/h pour ceux de classe B qui demandent un permis de conduire (examen thĂ©orique, puis examen pratique après quatre heures d'apprentissage obligatoires dans une auto-Ă©cole). L'âge minimal pour la conduite de ces vĂ©hicules est de 16 ans.

Jusqu'en 2014, l'immatriculation n'Ă©tait pas obligatoire pour les cyclomoteurs, nĂ©anmoins, une plaque jaune (de 8 Ă— 8 cm) apposĂ©e Ă  l'arrière du vĂ©hicule restait obligatoire pour les cyclomoteurs de classe A. Depuis, les nouveaux cyclomoteurs doivent ĂŞtre immatriculĂ©s.

Prendre un passager est autorisé dès l'âge de 18 ans sans devoir passer de permis supplémentaire.

France

Mobylette AV 42 (1961-1970).

Depuis 1943, un cyclomoteur est un vĂ©hicule Ă  deux ou trois roues muni d'un moteur d'une cylindrĂ©e strictement infĂ©rieure Ă  50 cm3 pour les moteurs Ă  combustion interne et, depuis 1963, une vitesse maximale de 50 km/h puis Ă  partir de 1976 de 45 km/h. Pour les autres types de moteurs (moteur Ă©lectrique par exemple), la puissance maximale ne doit pas excĂ©der les kW[4]. La catĂ©gorie cyclomoteur, avec la catĂ©gorie vĂ©lomoteur Ce lien renvoie vers une page d'homonymie (aujourd'hui « moto lĂ©gère »), a remplacĂ© celle des bicyclettes Ă  moteur auxiliaire (BMA).

Dans le langage courant, les usagers et mĂŞme les professionnels ont tendance, par abus de langage, Ă  rĂ©duire le terme cyclomoteur (ou cyclo) uniquement aux machines ayant la forme d'une Mobylette alors que ce terme dĂ©signe l'ensemble des deux- (ou trois-) roues de 50 cm3 ne devant pas dĂ©passer 45 km/h, quelle que soit leur forme (Mobylette, moto ou scooter).

L'obligation de présence de pédales a disparu en juillet 1983. Toutefois, les cyclomoteurs équipés de pédales d'origine doivent en principe les conserver, surtout s'ils ne peuvent être démarrés qu'en poussant ou en pédalant (c'est-à-dire s'ils ne sont équipés ni de démarreur électrique ni de kick, le démarrage dit « à la poussette » n'est en principe, pas autorisé sur la voie publique), ou lorsque les pédales deviennent nécessaires pour assister, dans certains cas, notamment dans les côtes, le moteur sur les cyclomoteurs peu puissants (par exemple sur les Solex ou encore les Cady). Mais en pratique, le remplacement des pédales par les repose-pieds est toléré.

Peugeot TSR BB Rallye 1963.

Après avoir été interdite en 1981, la transmission par boîte de vitesses manuelle a été de nouveau autorisée en 1996. Dans le jargon, on appelle ces machines des « mécaboîtes ». Note : Les mécaboîtes mises en circulation avant 1981 rentrent de nouveau dans la catégorie « cyclomoteur » (contre motocyclette légère auparavant) si leur vitesse ne dépasse pas 45 km/h, ou restent dans la catégorie « motocyclette légère » s'ils peuvent rouler à des vitesses supérieures.

L'immatriculation est obligatoire pour tous les véhicules, neufs et anciens, depuis le .

Le transport d'un passager âgĂ© de moins de 14 ans est autorisĂ© si un siège, des repose-pieds et une poignĂ©e de maintien sont installĂ©s. Le transport d'un passager de plus de 14 ans n'est possible que si la carte grise mentionne deux places assises. Le transport des enfants de moins de 5 ans est autorisĂ© si un siège spĂ©cial avec dispositif de retenue est installĂ©, ainsi que s'il ne risque pas de se prendre les mains ou les pieds dans des parties mobiles.

Les cyclomoteurs n'ont pas le droit de circuler sur les autoroutes, les routes pour automobiles, la plupart des voies rapides, ni sur les pistes cyclables Ă  moins qu'un panneau routier ne l'autorise.

Pour conduire un cyclomoteur :

  • depuis le 19 janvier 2013, si l'on est nĂ© après le , il faut soit avoir suivi la formation de BSR, soit avoir passĂ© le permis de conduire AM depuis cette date, ou bien ĂŞtre titulaire d'un permis de conduire A ou B ;
  • aucun permis ni formation n'est exigĂ© si l'on est nĂ© avant cette date.

Nouvelle clientèle pour les cyclomoteurs : les adultes « sans permis » :

  • auparavant rĂ©servĂ© aux ados, le cyclomoteur voit aujourd'hui apparaĂ®tre une nouvelle clientèle adulte. Deux raisons Ă  ce phĂ©nomène :
    • la montĂ©e en flèche des suspensions, invalidations et annulations de permis de conduire en France,
    • le coĂ»t devenu très Ă©levĂ© (1 200 Ă  1 500 â‚¬ voire plus) du permis de conduire auto, l'allongement des dĂ©lais de prĂ©sentation Ă  l'examen (six mois pour une première prĂ©sentation Ă  la conduite, beaucoup plus pour une deuxième prĂ©sentation Ă  la suite d'un Ă©chec) et la difficultĂ© d'obtention du permis. Ainsi, certains renoncent Ă  passer le permis,
    • ainsi, de plus en plus d'adultes « sans permis » se tournent vers ces machines pour garder une certaine autonomie et les constructeurs dĂ©veloppent des cyclomoteurs adaptĂ©s pour eux : souvent de type scooters qui n'ont rien Ă  envier aux 125 cm3 (gabarit type GT, Ă©quipements complets, moteurs 4-temps plus sobres), mais aussi plus chers qu'un cyclomoteur « pour ado ».
  • La conduite d'un cyclomoteur reste en effet autorisĂ©e pour les personnes faisant l'objet d'une suspension ou annulation du permis de conduire. Une exception toutefois : si Ă  la suite d'une suspension ou annulation judiciaire du permis de conduire, le juge a Ă©tendu l'interdiction de conduire Ă  l'ensemble des vĂ©hicules terrestres Ă  moteur, y compris ceux ne nĂ©cessitant pas de permis. Cependant, ce type de sanction n'est prononcĂ© que dans des cas très graves comme : homicide involontaire, rĂ©cidive de conduite sous l'emprise d'Ă©tat alcoolique ou de stupĂ©fiant, de conduite sans permis, de grands excès de vitesse.
  • Ă€ noter qu'un adulte nĂ© après le 1er janvier 1988 s'Ă©tant fait retirer son permis de conduire doit demander Ă  la prĂ©fecture la dĂ©livrance du permis AM[5].

Les deux inconvénients majeurs du cyclomoteur « pour adulte » :

  • leur vitesse de pointe faible : 45 km/h, suffisante pour circuler en ville, mais handicapante, voire dangereuse en dehors des agglomĂ©rations oĂą les autres usagers (camions compris) peuvent rouler deux fois plus vite. C'est aussi pour cette raison qu'ils sont interdits sur autoroutes et routes pour automobiles ;
  • le coĂ»t Ă©levĂ© de l'assurance. La cotisation annuelle pour assurer un cyclomoteur est souvent supĂ©rieure Ă  celle d'une motocyclette lĂ©gère. Ces tarifs Ă©levĂ©s sont dus essentiellement Ă  la clientèle historique de ces machines : les ados de 14 Ă  18 ans, victimes de nombreux accidents mortels. Pour un adulte qui vient de se faire retirer son permis de conduire, il est difficile pour lui d'assurer un cyclomoteur, bien que des assurances spĂ©cialisĂ©es existent. Dans tous les cas, la tournĂ©e des assurances pour comparer, voire le passage par un courtier, s'avère nĂ©cessaire pour obtenir le tarif le plus juste.
Équipements obligatoires
  • Une vignette d'assurance collĂ©e Ă  un endroit visible.
  • Immatriculation sur tous les cyclomoteurs quelle que soit leur date de première mise en circulation.
  • Un rĂ©troviseur cĂ´tĂ© gauche.
  • Une plaque constructeur comportant le nom du constructeur, la marque de rĂ©ception, le numĂ©ro d'identification, le niveau sonore Ă  l'arrĂŞt et le rĂ©gime moteur correspondant.
  • Un avertisseur sonore.
  • Un ou deux projecteurs Ă  l'avant.
  • Un dispositif de freinage Ă  l'avant et un Ă  l'arrière.
  • Un ou deux feux de position Ă  l'arrière.
  • Un ou deux dispositifs rĂ©flĂ©chissants, catadioptres, latĂ©raux.
  • Un dispositif rĂ©flĂ©chissant, catadioptre, Ă  l'arrière.
  • Dispositif rĂ©flĂ©chissant, catadioptre, sur les pĂ©dales.
  • Un ou deux feux de freinage rouges Ă  l'arrière.
  • Un dispositif d'Ă©clairage de la plaque d'immatriculation.
  • Un indicateur de vitesse.
  • Un compteur kilomĂ©trique.
  • Les pĂ©dales restent obligatoires sur les cyclomoteurs qui en disposent d'origine.

Ces équipements ne sont obligatoires que pour les cyclomoteurs qui en disposent d'origine (sauf l'obligation d'immatriculation qui est l'une des rares lois rétroactives). Les lois successives obligeant à fournir ces équipements n'étant pas rétroactives, ces obligations ne sont effectives que s'il est précisé sur la feuille des mines que cet équipement est d'origine.

Immatriculation des cyclomoteurs anciens

L'immatriculation d'un cyclomoteur, quel que soit son âge, est obligatoire pour pouvoir circuler sur la voie publique. Cependant, immatriculer un cyclomoteur ancien (surtout si c'est un cyclomoteur de la famille) peut devenir un véritable casse-tête du fait de l'absence des justificatifs obligatoires (les propriétaires disposent rarement de la facture ou du certificat de cession ainsi que du certificat de conformité d'un cyclomoteur acheté il y a plus de vingt ans). La demande d'immatriculation et du certificat correspondant s'effectue en préfecture sur présentation des documents suivants :

  • le formulaire cerfa no 13750*03 de demande d'immatriculation dĂ»ment rempli. Pour les mineurs, il est nĂ©cessaire que la demande d'immatriculation soit signĂ©e par une personne disposant de l'autoritĂ© parentale (père ou mère) ou par le tuteur lĂ©gal (prĂ©sentation du jugement du juge des tutelles) ;
  • un justificatif d'identitĂ© en cours de validitĂ© (carte nationale d'identitĂ©, passeport, permis de conduire, etc.) ;
  • un justificatif de domicile (quittance de loyer, de gaz, d'Ă©lectricitĂ©, d'eau ou de tĂ©lĂ©phone de moins de six mois, etc.) ;
  • une facture ou le formulaire cerfa no 13754*02 de dĂ©claration de cession dĂ»ment rempli par l'ancien et le nouveau propriĂ©taire ;
  • un certificat de conformitĂ© ou, Ă  dĂ©faut, le duplicata du certificat de conformitĂ© dĂ©livrĂ© par le constructeur ou son reprĂ©sentant en France ou la facture du vĂ©hicule ou l'attestation dĂ©livrĂ©e par la compagnie d'assurance (Ă  condition que ces deux derniers documents comportent au moins le genre, la marque, le type et le numĂ©ro d'identification du vĂ©hicule) ;
  • une attestation sur l'honneur certifiant la propriĂ©tĂ© du cyclomoteur peut Ă©galement ĂŞtre demandĂ©e.

Le principal problème est de se procurer le certificat de conformité car souvent le constructeur du cyclomoteur n'existe plus, et même s'il existe toujours, ses archives ne sont plus disponibles. Tout comme les factures ou certificats de cessions pour les cyclos que les propriétaires possèdent depuis longtemps. La loi telle qu'elle est rédigée est discriminatoire et liberticide, et aurait dû être censurée par le conseil constitutionnel sur ce point. Un amendement devrait être proposé par le législateur introduisant un correctif à cette anomalie, tel qu'un engagement sur l'honneur signé devant un officier ministériel, ou une demande de dérogation à la présentation du certificat de conformité motivée.

Équipements facultatifs
  • Un ou deux feux de route.
  • Des clignotants avant et arrière.
  • Un rĂ©troviseur cĂ´tĂ© droit.
  • Des sacoches ou un coffre.
  • Un antivol.
  • Un odomètre (« totaliseur partiel »).
  • Un voyant d'huile…

À noter que les équipements facultatifs du type, clignotants, feux de route, rétroviseur droit ou encore antivol deviennent obligatoires si le procès-verbal de réception du cyclomoteur délivré par l'administration (exemple de certificat de conformité) les mentionnent. Il convient donc de se reporter à ce document remis à l'achat du cyclomoteur pour connaître ce qui est obligatoire ou ne l'est pas. Par exemple, si le certificat de conformité mentionne « feux de direction avant et arrière » (clignotants), ceux-ci doivent être conservés et rester en parfait état de fonctionnement.

Suisse

Le cyclomoteur traditionnel avec ou sans variateur est appelĂ© familièrement « boguet » en Suisse romande et « Töffli » en Suisse alĂ©manique. L'âge minimum est de 14 ans et une formation thĂ©orique avec examen est nĂ©cessaire pour obtenir un permis de catĂ©gorie M et conduire un cyclomoteur ne dĂ©passant pas 45 km/h (classe M = Mofa). Le permis de catĂ©gorie M est Ă©galement obligatoire pour la conduite de vĂ©los Ă©lectriques 25 km/h entre 14 et 16 ans et de vĂ©los Ă©lectriques limitĂ©s Ă  45 km/h en tout temps[6]. Il est interdit de transporter un passager et les pĂ©dales doivent ĂŞtre conservĂ©es.

Ă€ partir de 16 ans, avec permis, il est possible de conduire des cyclomoteurs non limitĂ©s en vitesse de pointe (dans ce cas, seule la limitation de vitesse imposĂ©e par le code de la route s'applique), mais limitĂ© en puissance. La lĂ©gislation Suisse les appelle alors des motocycles et le permis de catĂ©gorie A1 limitĂ© (motocycles d'une puissance maximale de 35 kW et un rapport puissance/poids maximal de 0,20 kW/kg) est nĂ©cessaire.

RĂ©capitulatif par pays en Europe

Le tableau ci-dessous présente la règlementation selon les pays européens. Notamment en termes d'âge, permis et vitesse :

PaysÂgeFormation obligatoireVitesse maximum
(km/h)
Allemagne15Examen théorique25
16Examen théorique et pratique45
Autriche15Examen théorique + formation pratique45
Belgique16Aucun25
16Examen théorique et pratique45
Danemark16Examen théorique et pratique30
18Examen théorique et pratique45
Espagne14Examen théorique45
Finlande15Aucun45
France14Examen théorique + formation pratique45
NĂ© avant le 1er janvier 1988Aucun45
Grande-Bretagne16Examen théorique et pratique45
Grèce16Examen théorique et pratique45
Irlande16Examen théorique et pratique45
Islande15Examen théorique et pratique45
Italie14Examen théorique et pratique45
Luxembourg16Examen théorique45
Norvège16Examen théorique et pratique45
Pays-Bas16Examen théorique et pratique45
Portugal15Examen théorique et pratique45
Suède15Aucun25
15Examen théorique45
Suisse 14 Examen théorique 30 (véhicules à combustion) et 45 (vélos électriques 45 km/h)

Canada

Un cyclomoteur est un véhicule qui a deux volets :

  1. Est Ă©quipĂ© de deux roues disposĂ©es l'une derrière l'autre ou de trois roues, chacune desquelles ayant un diamètre supĂ©rieur Ă  250 mm ;
  2. Est Ă©quipĂ© d'un siège ou d'une selle dont la partie la plus avancĂ©e se trouve, Ă  vide, Ă  650 mm au moins du sol ;
  3. Peut ĂŞtre propulsĂ© Ă  tout moment au moyen d'un pĂ©dalier uniquement s'il en est Ă©quipĂ©, d'un moteur uniquement ou des deux Ă  la fois. Le moteur du vĂ©hicule a une cylindrĂ©e qui n'est pas supĂ©rieure Ă  50 cm3 ou 3,1 ci Ă  essence, ou fonctionne Ă  l'Ă©lectricitĂ© et ne permet pas Ă  la bicyclette d'atteindre une vitesse supĂ©rieure Ă  50 km/h.

Une bicyclette de type scooter n’a pas besoin de satisfaire à des normes de sécurité fédérales et peut atteindre une vitesse maximale de 50 km/h. Les motocyclettes à vitesse limitée (MVL) doivent obligatoirement satisfaire à plusieurs normes de sécurité fédérales et peuvent atteindre une vitesse maximale de 70 km/h là où la vitesse maximale des cyclomoteurs est de 50 km/h. Contrairement aux utilisateurs de motocyclettes à vitesse limitée (MVL) et de cyclomoteurs, les utilisateurs de bicyclettes à essence ou électriques de type scooter n’ont besoin d’aucun permis, d’aucune assurance ni d’aucune immatriculation (correctif : il faut un permis, des plaques et des assurances pour rouler sur un scooter au Canada).

Dans huit provinces, on distingue deux types de cyclomoteurs :

  1. Courte distance, style bicyclette ;
  2. Longue distance, style motocyclette.

Le cyclomoteur (ou « moped ») a une vitesse maximale de 50 km/h, doit être équipé de pédales et ne possède pas d'embrayage à pied/main ni de boîte de vitesses.

Ă€ l’heure actuelle, au Canada, sept provinces et un territoire (Colombie-Britannique, Alberta, Saskatchewan, Manitoba, QuĂ©bec, Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve-et-Labrador et le Territoire du Yukon) autorisent la conduite des bicyclettes assistĂ©es sur les voies publiques ou les traitent comme des bicyclettes ordinaires et (non comme des vĂ©hicules motorisĂ©s). De ces huit provinces, quatre imposent un âge minimal : 12 ans en Alberta, 14 ans au Manitoba et 16 ans en Colombie-Britannique et au QuĂ©bec.

Au Canada, un cyclomoteur est un vélomoteur équipé de pédales qui peuvent fonctionner en tout temps ayant une vitesse maximale de 50 km/h (31 mph).

Une bicyclette assistée est un vélo :

  1. Qui est équipé de pédales qui peuvent fonctionner en tout temps pour propulser la bicyclette ;
  2. Qui ne pèse pas plus de 55 kg (121 lb) ;
  3. Qui n'a pas la main ou à pédale d'embrayage ou de boîte de vitesses actionnée par le moteur et transmettant la puissance à la roue motrice ;
  4. Qui a un moteur joint entraĂ®nĂ© par l'Ă©lectricitĂ© ou d'une cylindrĂ©e ne dĂ©passant pas 50 cm3 (3,1 ci), et
  5. Qui n'a pas une puissance suffisante pour permettre Ă  la bicyclette d'atteindre une vitesse supĂ©rieure Ă  50 km/h (31 mph) sur un terrain plat dans un rayon de km (1,2 mi) Ă  partir d'un dĂ©part arrĂŞtĂ© (« school »).

Il est recommandé pour les moins de 18 ans de posséder un permis de conduire comme pour les vélos assistés électriques.

Il est important si vous faites des recherches de faire attention d'indiquer qu'il s'agit de vélos à pédales. La ligne est mince entre certains autres produits sur le marché.

États-Unis

Aux États-Unis, le cyclomoteur est un deux-roues de moins de 50 cm3, ne dĂ©passant pas 30 mph (soit 48 km/h).

Il est beaucoup moins rĂ©pandu qu'en Europe dans la mesure oĂą l'âge minimum pour le conduire est de 16 ans et nĂ©cessite le permis de conduire. Or l'âge minimum pour conduire une voiture (âge variable d'un Ă©tat Ă  l'autre) est Ă©galement de 16 ans et le permis de conduire auto est plus facile Ă  obtenir qu'en France et est surtout beaucoup moins cher. Les ados passent alors souvent, directement du vĂ©lo Ă  la voiture.

Cependant, mĂŞme si le cyclomoteur est rare aujourd'hui sur les routes amĂ©ricaines, cela n'a pas toujours Ă©tĂ© le cas[7] - [8]. En effet, Ă  la fin des annĂ©es 1970, les États-Unis Ă©taient en pĂ©nurie de pĂ©trole. Les AmĂ©ricains s'intĂ©ressent alors Ă  la fameuse moped (dĂ©signation anglo-saxonne du cyclomoteur), Ă©conome, fiable, pratique et idĂ©ale pour de petites distances. Les États-Unis importent alors pas moins de 200 000 cyclomoteurs europĂ©ens en cinq ans, notamment des Puch, Tomos, Derbi, Piaggio et Vespa et mĂŞme des Peugeot et MotobĂ©cane. Celles-ci font recette auprès des lycĂ©es et Ă©tudiants amĂ©ricains.

Toutefois, faute de réparateur et de véritable réseau de distribution aux États-Unis, la plupart des cyclomoteurs finissent au fond d'un garage dans les années 1980.

La moped revient toutefois à la mode outre-atlantique depuis les années 2000 et rassemble de nombreux passionnés.

Par ailleurs, dans certaines grandes villes comme New-York, les new-yorkais, las des retards Ă  rĂ©pĂ©tition dans le mĂ©tro et des embouteillages sans fin sont en quĂŞte d'un nouveau mode de transport pour se faufiler entre les voitures et s'orientent vers le cyclomoteur. Il s'agit par ailleurs du seul type de deux-roues motorisĂ©s qui peut ĂŞtre conduit avec le seul permis voiture (au-delĂ  de 50 cm3 ou de 48 km/h (30 mph), le permis moto est obligatoire et il n'existe pas, comme dans la plupart des pays europĂ©ens, de catĂ©gorie « motocyclette lĂ©gère »).

Caractéristiques

Moteur

Celui-ci a une cylindrĂ©e de 50 cm3 au maximum. Il peut ĂŞtre de type deux-temps ; soit Ă  carburateur, soit Ă  injection, et de plus en plus, Ă  cause des normes antipollution, de type quatre-temps.

Transmission

La transmission du moteur Ă  la roue comporte :

  • un embrayage, centrifuge ou manuel ;
  • suivi d'un variateur ou d'une boĂ®te de vitesses ;
  • puis d'une transmission entrainant l'axe de la roue arrière :
    • par chaĂ®ne et pignons (Mobylette),
    • par courroie et poulies (Ciao),
    • par pignons (scooter),
    • par un galet sur la bande de roulement du pneu. Exemples :

La démultiplication est habituellement gérée par un variateur automatique ou une boîte de vitesses commandée au pied ou au guidon.

Certains des tout premiers cyclomoteurs n'avaient cependant aucun de ces équipements, tels les premiers VéloSoleX et les premières Mobylette (type AV3) sur lesquels il fallait faire caler le moteur lors de l'arrêt et utiliser les pédales lors du démarrage pour relancer le moteur, à la manière des motos du début du XXe siècle.

Équipements obligatoires du conducteur

Belgique

  • Un casque homologuĂ©.
  • Pour les cyclomoteurs de classe B (vitesse maximale de 45 km/h), un permis de conduire de catĂ©gorie AM.

Il est indiqué à l’article 36 de l’arrêté royal portant règlement général sur la police de la circulation routière et de l’usage de la voie publique que les conducteurs de motocyclettes et de cyclomoteurs doivent porter un casque de protection. Le port de vêtements de protection est uniquement obligatoire pour les conducteurs de motocyclettes, il ne l’est donc pas pour les conducteurs de cyclomoteurs[9].

France

  • Un casque homologuĂ© avec marquage NF ou CE (sur tout le territoire français depuis le 1er octobre 1976 par l'arrĂŞtĂ© du [10] - [11] - [12] - [13] - [14]).
  • Des gants de protection avec marquage CE (depuis le 20 novembre 2016 par le dĂ©cret no 2016-1232[15] - [16] - [17]).
  • Le permis AM ou le BSR (brevet de sĂ©curitĂ© routière). Cette mesure s'applique uniquement aux personnes âgĂ©es de 14 ans Ă  compter du (c'est-Ă -dire nĂ©es après le ) et n'ayant jamais obtenu de permis de conduire. Pour pouvoir passer le permis AM, il est obligatoire de possĂ©der l'ASSR1, qui est obtenu au collège en classe de cinquième et l'ASSR2 en troisième ou l'ASR[18].

Suisse

  • Un casque homologuĂ©.
  • Le permis de conduire de catĂ©gorie M (max. 30 km/h pour les cyclomoteurs Ă  combustion et max. 45 km/h pour les vĂ©los Ă©lectriques rapides)[19] ou A1 limitĂ© (vitesse illimitĂ©e, motocycles d'une puissance maximale de 35 kW et un rapport puissance/poids maximal de 0,20 kW/kg).

Bridage, modifications en Europe

Le dĂ©bridage ou kitage du moteur est interdit[20] mais frĂ©quent (en 2013, un cyclomoteur sur deux serait dĂ©bridĂ© ou kitĂ©, leur proportion dĂ©passerait 80 % en agglomĂ©ration), il permet Ă  la plupart des cyclomoteurs de dĂ©passer la vitesse limite de 45 km/h (ou 25 ou 30 km/h selon les pays). En effet, en l'absence de bridage, le moteur d'origine d'un cyclomoteur permet de rouler bien au-delĂ  des 45 km/h autorisĂ©s en France ou les 30 km/h autorisĂ©s en Suisse :

  • 60 - 65 km/h pour les cyclomoteurs traditionnels (type Mobylette) voire 70 - 80 km/h pour certains modèles (notamment les dernières Peugeot 103 et MBK 51) ;
  • 60 - 65 km/h pour les cyclomoteurs de type scooter avec moteur 4T (qui reste toutefois peu rapide mĂŞme dĂ©bridĂ©) ;
  • 70 - 75 km/h pour les cyclomoteurs de type scooter avec moteur 2T, voire 80 - 90 km/h pour certains modèles « racing » ;
  • 80 - 90 km/h pour les cyclomoteurs de type mĂ©caboite voire 100 - 110 km/h pour certains modèles « racing ». C'est sans nul doute le type de cyclomoteur le plus frĂ©quemment dĂ©bridĂ©.

Pour éviter de dépasser 30 km/h réglementaires en Suisse, les constructeurs ont recours au bridage du moteur pour l’empêcher de délivrer sa puissance d'origine. Le bridage peut être effectué au niveau :

  • de l'Ă©chappement, ce type de bridage est surtout utilisĂ© sur les machines 2T, très sensibles au type d'Ă©chappement ;
  • de l'admission (carburateur, injecteur, clapets, etc.) ;
  • de la transmission (bridage du variateur, transmission courte pour les transmissions par chaĂ®ne) ;
  • de l'allumage, dans le cas d'un bridage Ă©lectronique. Ce type de bridage est surtout utilisĂ© sur les machines 4T, plus rarement sur des modèles 2T.

Les constructeurs combinent généralement plusieurs types de bridage. Par exemple, un scooter 2T sera bridé généralement au niveau de l'échappement, du variateur et de l'admission. Une machine 4T combinera souvent, bridage électronique, variateur, et admission.

Le débridage consiste donc à désactiver ces dispositifs afin de permettre au moteur de retrouver sa puissance d'origine. Mais il existe une pratique encore plus dangereuse : le « kitage » qui consiste, en plus de débrider la machine, à remplacer certains éléments du moteur par des pièces réservées à la compétition ou des modèles de plus grosses cylindrées (cylindre, échappement non homologué, gros carburateur, etc.). Un cyclomoteur kité peut ainsi rouler, en toute illégalité, à plus de 120 km/h au lieu des 30 km/h autorisés en Suisse, avec une partie-cycle totalement inadaptée (freins, pneus, suspensions, qui se détériorent rapidement, avec une efficacité considérablement réduite), une consommation élevée, et un moteur peu fiable (serrages fréquents). L'engin devient alors extrêmement dangereux, tant pour le conducteur que pour les autres usagers.

Du point de vue de la loi, circuler avec un cyclomoteur dĂ©bridĂ© ou kitĂ© sur route (mĂŞme si on est titulaire du permis de conduire) est constitutif d'une contravention de quatrième classe passible d'une peine d'amende de 135 CHF, d'une immobilisation de l'engin avec obligation de remise en conformitĂ©. Une confiscation dĂ©finitive peut Ă©galement ĂŞtre prononcĂ©e par un tribunal. Pour dĂ©celer un engin dĂ©bridĂ©, les forces de l’ordre peuvent utiliser Ă  leur guise : le compteur de vitesse de leur voiture ou moto, un radar, un banc de puissance, etc.

Les modifications esthétiques sont quant à elles autorisées tant qu'elles n'entravent pas la sécurité du conducteur et d'autrui, qu'elles ne suppriment pas les équipements obligatoires ni ne leur provoquent de dysfonctionnement. Les mesures doivent elles rester identiques à celles d'origine (poids, taille des pneumatiques, longueur de la transmission). Par exemple : peinture, kit déco, remplacement des clignotants, rétroviseur, pot d'échappement homologué, guidon, poignées, plaque phare, feu arrière (en France comme dans les autres pays d'Europe, toutes ces nouvelles pièces doivent être homologuées).

L'engin doit être conforme à un type réceptionné. Même l'allongement de la transmission (en mettant une couronne plus petite ou pignon plus gros sur une transmission par chaîne par exemple), la modification ou remplacement du variateur ou de l'embrayage par un modèle « compétition » sont également strictement interdites. Les assureurs et leurs experts se fondent sur les rapports d'experts et des constructeurs et vérifient en cas d'accident grave l'absence de toute modification ayant entraîné une augmentation de la puissance, de la cylindrée ou de la vitesse maximum non signalée au contrat.

Différentes familles de cyclomoteurs en Europe

On distingue quatre grandes familles de cyclomoteurs en Europe :

  • cyclomoteurs traditionnels avec ou sans variateur (communĂ©ment appelĂ©s « mobylettes » en France), très Ă  la mode entre les annĂ©es 1960 Ă  1990. Aujourd'hui, le cyclomoteur traditionnel s'efface progressivement depuis les annĂ©es 2000, malgrĂ© ses tarifs modestes (entre 800 et 1 000 â‚¬ neuf) ;
  • cyclomoteurs Ă  variateur de type « scooter », le plus rĂ©pandu aujourd'hui ; abordable, il doit son succès sans doute au cĂ©lèbre Booster-BW's qui a lancĂ© la mode du scooter chez les jeunes. Cette mode s'est nettement accentuĂ©e avec l'arrivĂ©e de scooters meilleur marchĂ© et surtout bien plus sĂ»rs qu'au dĂ©but des annĂ©es 1990. Aujourd'hui, on trouve tout type de scooters Ă  tous les prix. De moins de 1 000 € pour une machine simple et pratique Ă  2 500 € pour une machine de type « GT » ressemblant Ă  s'y mĂ©prendre Ă  un scooter de 125 cm3 ;
  • cyclomoteurs Ă  boĂ®te de vitesses manuelle de type « moto », appelĂ©s « mĂ©caboĂ®te » ou simplement « 50 ». MalgrĂ© son tarif Ă©levĂ© (souvent plus de 2 500 €), il connaĂ®t un succès grandissant depuis la rĂ©introduction de cyclomoteurs Ă  boĂ®te de vitesses manuelle en France en 1996, tant sa conduite se rapproche de celle d'une vraie moto, et son aspect sĂ©curisant. Ce cyclomoteur ressemble en effet Ă  une « vraie moto ». C'est par ailleurs la rĂ©introduction de ce type de cyclomoteur, ainsi que l'Ă©volution des scooters, qui entraĂ®neront le dĂ©clin progressif du cyclomoteur traditionnel ;
  • et depuis peu, des cyclomoteurs de type cyclos Ă©lectriques. Il s'agit de « vĂ©los Ă©lectriques » dont le pĂ©dalage peut ĂŞtre assistĂ© jusqu’à 45 km/h, et/ou qui ont des moteurs dĂ©veloppant plus de 250 W, ou qui peuvent fonctionner sans pĂ©dales, contrairement aux VAE traditionnels. Très Ă©cologique, lĂ©ger et maniable, c'est sans doute la « mobylette » du futur. Mais ce type d'engin est encore marginal, notamment en raison de son coĂ»t d’acquisition encore Ă©levĂ© (souvent plus de 3 000 €). La concurrence est donc très rude face aux scooters bien implantĂ©s et bien moins chers. Toutefois, des subventions peuvent ĂŞtre accordĂ©s par certaines municipalitĂ©s ou certains conseils rĂ©gionaux ou dĂ©partementaux pour l'acquisition d'un cyclomoteur ou scooter Ă©lectrique considĂ©rĂ©s comme non polluants.

Notes et références

  1. L'accès aux 50 cm3 en Europe, sur scooter-system.fr.
  2. Lohmann- Astucieux petit moteur.
  3. (en) The Lohman Diesel moped engine, sur 50ccs.blogspot.fr, 11 janvier 2009.
  4. Article R. 311-1 du Code de la route, sur legifrance.gouv.fr.
  5. Demande de renouvellement de permis de conduire, de duplicata ou de catégorie AM après annulation, suspension ou invalidation.
  6. « Catégorie M – fuehrerausweise.ch » (consulté le )
  7. GQ, « Un nouveau phénomène de mob ! », sur gqmagazine.fr (consulté le ).
  8. « Un Français veut relancer la mobylette à Los Angeles », sur French Morning (consulté le ).
  9. 1er décembre 1975 : arrêté royal portant règlement général sur la police de la circulation routière et de l'usage de la voie publique, sur code-de-la-route.be.
  10. Arrêté du 8 juillet 1976 CATEGORIES D'USAGERS POUR LESQUELS LE PORT DU CASQUE EST OBLIGATOIRE.
  11. Arrêté du 16 octobre 1979 fixant les catégories d'utilisateurs de véhicules à deux roues à moteur pour lesquels le port du casque est obligatoire.
  12. Arrêté du 21 novembre 1975 NORMES DES CASQUES UTILISES PAR LES CONDUCTEURS ET LES PASSAGERS DES VEHICULES.
  13. Arrêté du 14 avril 1995 modifiant l'arrêté du 21 novembre 1975 fixant les normes des casques utilisés par les conducteurs et les passagers des véhicules.
  14. Code de la route - Article R431-1 port du casque obligatoire pour la conduite de cycles Ă  moteur.
  15. DĂ©cret no 2016-1232 du 19 septembre 2016 relatif Ă  l'obligation de porter des gants pour les conducteurs et les passagers de motocyclette, de tricycle Ă  moteur, de quadricycle Ă  moteur ou de cyclomoteur.
  16. Arrêté du 19 septembre 2016 relatif aux caractéristiques des gants portés par les conducteurs et les passagers de motocyclette, de tricycle à moteur, de quadricycle à moteur ou de cyclomoteur.
  17. Code de la route - Article R431-1-2 obligation de port de gants homologués.
  18. Code de la route - Article R211-2 obligation de permis pour la conduite de deux-roues Ă  moteur.
  19. Police Cantonale Vaudoise, « Les véhicules électriques », sur vd.ch
  20. Les dangers du débridage et du kitage, sur preventionroutiere.asso.fr.

Annexes

Articles connexes

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