Peter Deunov
Peter Konstantinov Deunov (en bulgare : Петър Константинов Дънов, translittération latine Petăr Konstantinov Dănov, prononciation [pɛtɤr kɔnstantinɔv dɤnɔv]) (- à Sofia) est un philosophe et maître spirituel à l'origine de la Fraternité Blanche[1].
Naissance | Nikolaevka (d) |
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Décès |
(à 80 ans) Sofia |
Nom dans la langue maternelle |
Петър Константинов Дънов |
Nationalité | |
Formation |
Université de Drew (en) (- Université de Boston (- Faculté de théologie de l'université de Boston (en) |
Activités |
Archives conservées par |
Archives nationales de Bulgarie (d) |
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Il était appelé Maître Beinsa Douno (en bulgare: Учителя Беинса Дуно) par ses disciples.
Biographie
Peter Deunov naît le à Nikolaevka (tout près de Varna, Bulgarie). Troisième enfant du pope orthodoxe Constantin Dǎnovski et de Dobra Georgieva. Son grand-père maternel était Atanas Georgiev (1805-1865), une figure publique active dans la lutte pour l'indépendance de l'Église bulgare lors du rétablissement de la nation bulgare aux XVIIIe et XIXe siècles, quand la Bulgarie était sous domination turque. Son père, Constantin Dǎnovski (1830-1918) était le premier professeur bulgare dans la région de Varna et le premier pasteur de Varna, avant la libération de la Bulgarie de l’Empire ottoman (1878)[2] - [3].
Peter Deunov est élève à l’école secondaire de Varna de 1880 jusqu'au printemps 1884 quand il tombe gravement malade. Cette maladie est un tournant dans sa vie. Guéri, il poursuit ses études à partir de janvier 1885 à l'École américaine des sciences et de la théologie à Svištov. Là, ses études au lycée de Varna sont reconnues et après un an et demi à Svishtov, le 24 juin 1887 il reçoit un certificat d'achèvement d'un programme d'études complet de cinq ans au département de théologie de l'école américaine[4].
Au cours de l'année scolaire 1887/88, Petar Deunov était prédicateur et enseignant à l'école primaire méthodiste du village Hotantsa, près de Roussé[4].
En été 1888, il part pour les États-Unis avec recommandations pour étudier avec une bourse au Séminaire méthodiste théologique de Drew de Madison, au New Jersey. Il s'inscrit et y complète ses études [5]. Puis il devient etudiant à l'école de théologie de l'université de Boston, dans le Massachusetts, où il présente une thèse sur La migration des peuples germaniques et leur christianisation et obtient son diplôme en . À partir de 1893, il est étudiant à l'école de théologie de l'université de Boston[6] - [5].
En 1895 (à 31 ans), Peter Deunov décide de retourner en Bulgarie et s'établit à Varna. Il refuse tous les postes qui lui sont offerts comme pasteur méthodiste et théosophique mais participe activement à la vie publique, s'efforcant d'élever l'esprit, l'éducation et la culture du peuple[4]. En 1896, il publie le livre Science et Éducation, dans lequel montre les directions de son travail futur et les principes de base, qu'il développera plus tard en détail : la relation entre la religion et la science et la nécessité de leur interaction, la nécessité de moderniser et d'appréhender scientifiquement la vision du monde religieuse, le développement de la capacités de la nature supérieure (le principe divin en l'homme) grâce à des méthodes scientifiques et éducatives correctes, l'idée de l'intégrité de l'univers et de l'homme dans le cadre d'un organisme collectif commun[7].
En 1896, il est l'un des fondateurs du Centre culturel et communautaire « P. R. Slavejkov ». Il y est élu bibliothécaire, et dans les années suivantes il prononce des conférences devant les habitants de Varna[4].
En 1897, à 33 ans, Peter Danov a une expérience mystique - la descente de l'Esprit Divin sur lui. C'est un moment clé de sa vie (comme la maladie qui le tourne vers le Dieu). Cela se passe le 7 mars à Varna[4] - [8]. On pense qu'alors il accepte le « devoir » d'un Maître spirituel qui s'est incarné dans son corps. Cette obligation spirituelle, combinée à une position civique, Peter Danov suivit avec constance jusqu'à la fin de sa vie terrestre, travaillant parmi le peuple bulgare «pour leur acceptation de l'amour divin, de la sagesse et de la vérité, comme l'idéal le plus élevé pour l'homme»[4].
En même année 1897, Peter Deunov, avec quelques-uns de ses partisans, fonde à Varna une Sociét pour l'Élévation de l'Esprit Religieux du peuple bulgare. Les membres sont suivants (selon le protocole de 1903) : Georgi Mirkovič, Maria Kazakova, Todor Stojanov, Penju Kirov, Anastasia Jelyazkova et Milkon Partomjan. Il écrit une brochure de textes mystiques intitulée Hio-Eli-Meli-Mesail (publiée plus tard, en 1900). Pendant l'année suivante, il écrit et donne une conférence, Appel à mon peuple - fils bulgares de la famille slave, devant la Société de la Charité de la Mère de Varna. Cette conférence est un appel à l'auto-identification sociale et spirituelle[9]. En 1899, il enregistre Les dix témoignages de Dieu et La promesse divine[10].
Les événements de 1897 le placent au centre de la société spirituelle qu'on commence d'appeler la Chaîne. Plus tard, en 1912, Petar Deunov dit qu'ils représentent la Fraternité Blanche, déclarée par lui comme une branche de la Fraternité Blanche Universelle, représentée dans le passé par les Bogomiles en Bulgarie[11]. Après 1897, il est fait référence à lui comme Maître Beinsa Douno, nom qui apparait dans les publications littéraires dans les années 1930. L'étymologie du nom Beinsa Douno a probablement des racines en Sanskrit et se traduit par : « Celui qui amène le bon à travers les mots »[12].
À partir de 1900, Beinsa Douno convoque des réunions annuelles, d'abord nommées Réunions de la Chaîne. Dès lors et jusqu'en 1942, la Fraternité Blanche a tenu ses réunions annuelles du mois d'août en plusieurs lieux : Varna (1900, 1903, 1906-1909), Bourgas (1901, 1902 et 1904), Veliko Tărnovo (1910-1925), Sofia (1926-1941), et sur les montagnes du Rila et du Vitocha[13].
De 1901 à 1912, il voyage en divers lieux de Bulgarie, donne des conférences et fait des interprétations phrénologiques d'individus sélectionnés parmi les gens. Dès 1904, il réside assez longtemps à Sofia et commence à donner ses conférences publiques. La figure historique, cosmique et métaphysique du Christ a une place centrale dans ses conférences. En 1912, dans le village d'Arbanasi (près de Veliko Tărnovo), il travaille sur la Bible et prépare Le testament des rayons de couleur de la lumière qui sort en septembre de la même année. La page titre avait une devise : « Je serai toujours un esclave fidèle au Seigneur Jésus-Christ - le Fils de Dieu, , Tărnovo »[12].
Le 9 mars 1914, il annoce le début de la nouvelle ère du Verseau. Dès le dimanche , ses conférences commencent à être prise en sténographie: la première a pour titre Voici l'homme, et c'est le début des conférences dominicaux publiés sous le titre Force et Vie[14]. Dans ce cycle, il expose les principes généraux de son enseignement qu'il appelle Le Nouvel Enseignement de la Fraternité Blanche Universelle.
Le à Sofia, il commence une autre série de conférences spéciales pour les femmes mariées, connu comme le cycle Grande Mère, qui va durer chaque jeudi jusqu'au . Pendant la période 1917-1918, au cours de la Première Guerre mondiale, le gouvernement de Vasil Radoslavov l'envoie en exil à Varna sous prétexte que son enseignement affaiblit l'esprit des soldats au front, et à cause de son opinion que la Bulgarie ne devrait pas participer à la guerre. Il habite l'hôtel de Londres (actuel hôtel Mousala) et correspond avec ses partisans[14] - [15]. À la fin de la Première Guerre mondiale en 1918, le nombre de ses partisans dans tout le pays grandit rapidement; vers 1936, on en compte approximativement 40 000, et il y a aussi ceux de l'étranger[16].
Le , il ouvre une école ésotérique à Sofia qu'il appelle École de la Fraternité Blanche Universelle. Le cours consiste en deux classes d'étudiants : classe ésotérique générale et classe ésotérique spéciale[17]. La classe ésotérique générale est destinée aux auditeurs de tout âge et de tout statut matrimonial, et la classe ésotérique spéciale est réservée aux jeunes personnellement invités par lui. Les conférences ont été données devant les deux classes ésotériques une fois chaque semaine pendant 22 ans — jusqu'en [18].
En 1927, le maître Beinsa Douno fonde le village d'Izgreva (le lever du soleil) près de Sofia (aujourd'hui un secteur résidentiel de la ville) où il rassemble son public, ses partisans et disciples pour avoir un centre où l'école ésotérique peut travailler. Il s'installe en permanence à Izgreva, où il donne ses conférences dans un salon spécialement construit[19]. Du 19 au 24 août 1927 (lors de la réunion annuelle tenue pour la première fois à Sofia), il donne une série de conférences intitulée La voie du disciple[20].
Entre 1929 et 1932, Maître Beinsa Douno établit le contact avec l'ex-théosophe Jiddu Krishnamurti (dans la ville d'Ommen, aux Pays-Bas) qui vient de quitter à cette époque la Société théosophique, après avoir dissous le l'Ordre de l'Étoile d'Orient.
À l'été 1929, il amène ses disciples camper pour la première fois près des Sept Lacs du Rila. Le , il ouvre une nouvelle session de son enseignement, appelée « conférence du dimanche matin » et qui a duré jusqu'en . En 1934, il commence à travailler sur la Paneurythmie : une série de vingt-huit exercices qui consistent en mélodies, textes et mouvements plastiques. Plus tard, il ajoute les exercices sur les rayons solaires et le pentagramme.
Le , il est sauvagement battu et malmené par un extrémiste politique, ce qui lui cause une hémorragie cérébrale et une paralysie. Malgré cela, à peine rétabli mais encore faible, le maître Beinsa Douno va camper avec ses partisans, le , tout près des Sept Lacs du Rila. Le , il estime avoir récupéré la santé.
Le , il écrit un message à ses disciples intitulé Le testament éternel de l'Esprit.
Au début de l'an 1944, lors des attaques aériennes à Sofia, il va avec un petite groupe à Mărčaevo (un village non loin de Sofia) et demeurent chez un de ses disciples (aujourd'hui maison-musée de Deunov). Beaucoup d'autres arrivent aussi еt s'installent dans le village, et d'autres arrivent périodiquement de Sofia. La vie de la Fraternité continue dans ce village au pied de Vitosha, où a lieu sa dernière réunion annuelle[21] - [22]
Il revient à Izgrev le . Le , il donne sa dernière conférence, La dernière parole, à la classe ésotérique générale[23].
Il décède le . Son corps est enterré à Izgreva[24] - [23].
Peter Konstantinov Deunov était végétarien[25].
Contribution créative
Doctrine idéologique et méthodologique
Plusieurs aspects dans l'enseignement du maître Beinsa Douno sont disposés et développés dans plus de 7 000 conférences, qui ont été données et sténographiées durant la période 1900-1944. Elles ont été publiées dans plusieurs séries de volume : les conférences devant la classe ésotérique générale ou devant la classe ésotérique spéciale, les causeries dominicales, les conférences de la Réunion Annuelles, les conférences matinales, etc.
Les principaux thèmes de son enseignement sont : l'amour, la sagesse, la vérité, la justice et la vertu, compris comme attributs du Christ historique, cosmique et mystique. L'amour est une catégorie centrale du macrocosme et du microcosme, qui fonctionne dans plusieurs aspects de l'existence humaine comme aspiration (dans la sphère émotionnelle ou le cœur), sentiment (dans l'âme), pouvoir (dans la sphère idéale du « je » ou la raison) et principe (dans l'esprit). La Grande Fraternité Universelle est la vision fondamentale cosmogonique. Elle est décrite comme un organisme, consistant en âmes humaines avancées (loges du Grand Initié et leurs disciples) et les neuf hiérarchies d'êtres super-sensibles (les Anges, les Archanges, les Principautés, les Vertus, les Puissances, les Dominations, les Trônes, les Chérubins et les Séraphins). D'après le Maître Beinsa Douno, le Christ est le gouverneur suprême de la Grande Fraternité Blanche Universelle.
L'histoire de la culture mondiale est vue comme la projection d'un rythme cosmique, structuré dans des périodes globales et des sous-périodes. Les périodes sont comme suit : Polaire, Hyperboréenne, Lémurienne, Atlantéenne, Cinquième, Sixième et Septième périodes. Les sous-périodes de l'actuelle Cinquième période sont aussi appelées ères culturelles : l'ère du Cancer (Indien Ancien), du Gémeaux (Persan Ancien), du Taureau (Égyptien Ancien), du Bélier (Grèce Ancienne et Rome), du Poisson (Européen De l'ouest), du Verseau (Slave) etc. La conscience humaine se manifeste et se développe à travers des étapes collectives, individuelles, collectives suprêmes et cosmiques. D'après le Maître Beinsa Douno l'humanité entre dans l'ère du Verseau depuis 1914, c.-à-d. la mise en œuvre de la transition évolutionnaire de la cinquième à la sixième ère culturelle dans la cinquième période. Pendant cette ère, d'après le Maître Beinsa Douno, la race Indo-européenne est chef de file dans un aspect évolutionnaire. Les premières étapes dans la conscience collective suprême sont faites pendant l'étape de la transition actuelle. Une de ses formes sociales s'est accomplie à travers les aspects suprêmes de l'amour - la vie pour le Tout. La conscience collective étendue, en rendant effective la vie pour le Tout, est considérée comme un attribut de la prochaine sixième ère culturelle et de la future sixième race qui provient d'elle. D'après le Maître Beinsa Douno, la sixième race se manifestera dans la future sixième grande ère et rendra effective la culture de l'amour à une bien plus grande étendue.
L'aspect psychologique du développement humain d'après le Maître Beinsa Douno est une transformation importante à travers quatre archétypes culturels : l'Ancien Testament, le Nouveau Testament, le Vertueux et le Disciple. Cette dernière transition comprend un ensemble de méthodes scolaires ésotériques, qui vise la transformation de la conscience idéale et conceptuelle dans l'imaginaire et est désigné par l'expression : l'épanouissement de l'âme humaine[26]. D'après le Maître Beinsa Douno, les disciples ésotériques lient leur conscience en permanence avec le Christ, l'expérimentent constamment dans leur intellect, leur émotion et leur volonté et apprennent constamment de ce qu'Il accomplit en eux. Donc la conscience du disciple, ou plus spécifiquement son corps éthérique, est perçu comme objet et sujet du soi-disant Second avènement du Christ.
Les principales méthodes employées pour le travail spirituel à l'École de la Fraternité Blanche sont : les prières communes, les exercices musicaux et respiratoires, les lectures de la parole du Maître Peter Deunov, le salut au soleil levant, des sorties dans les montagnes, la vie fraternelle en communauté, des rassemblements annuels, etc. Les méthodes particulières sont : Le Testament des couleurs et la danse de la Paneurhythmie. Toutes ces méthodes sont regardées comme des pratiques pour une expérience du Christ à travers l'être humain entier, et plus particulièrement le corps éthérique.
Paneurythmie et musique
La paneurythmie est un système d'exercices spécifiques avec accompagnement musical créé par Peter Deunov entre 1927 et 1944, visant à la fois à améliorer et à maintenir la santé et à stimuler le développement harmonieux de la personnalité, en atteignant l'harmonie avec la nature (l'univers)[27] - [28].
La paneurythmie a une base philosophique profonde et combine la musique, le mouvement, la pensée et la parole dans un tout harmonieux[29]. Sous un autre aspect, elle est aussi « à la fois prière, méditation, contemplation et maîtrise »[30].
La paneurythmie se compose de trois parties, qui sont exécutées l'une après l'autre : la première partie, appelée 28 exercices, la deuxième partie — Rayons de soleil, et la troisième partie — Pentagramme. La durée est au total d'environ 70 minutes ou plus[29].
Peter Deunov a écrit de nombreux chants et diverses compositions. Il jouait remarquablement du violon.
Livres
« L'enseignement du Maître Deunov » a été donné sous forme de conférences, sténographiées par ses disciples dès 1921.
- Le Maître parle, Courrier du livre, 1964, 129 p. : « La Vie, l'Âme, la Vérité, l'Amour... »
- La Vie pour le Tout, Courrier du livre, 3° éd. 1989, 126 p.
- Dans le Royaume de la Nature vivante, Courrier du livre, 1989, 119 p.
- Le futur credo de l'humanité
- Au cœur de la santé, Books on Demand, 2008, 300 p.
- L'amour universel, source de vie (1942), Courrier du livre, 1964, 175 p.
- La Loi suprême (1925), Courrier du livre, 1990, 125 p.
- L'enseignement de vie nouvelle, Courrier du livre, t. I 1983, t. II 1991.
- Le livre des anges, Ultima, 2007, 254 p.
- Le livre de l'éveil. L'entrée de la conscience dans les mondes supérieurs, Ultima, 2006, 268 p.
- Paneurythmie, Éditions Amour et Vie, 1954, 29 p.
- Propos sur l'avenir (1944) Prophétie.
- Conversations avec le Maître, in L'enseignement de Maître Deunov. Présentation, témoignages, textes et entretiens, Le Courrier du Livre, 1990, p. 229-283.
- La Respiration dans l'enseignement du Maître Deunov, Le Courrier du Livre, 1984, 128 pages.
Musique
- Chants de la F.B.U., Fréjus, Prosveta, 2007, 265 p.
- Chants mystiques bulgares (1923-1924), Fréjus, Prosveta, 1997 (disque compact)
- Paneurythmie. Version orchestrée, Fréjus, Prosveta, 2002.
Omraam Mikhaël Aïvanhov
L'organisation française Fraternité Blanche Universelle[31] est instituée par son disciple Mihail Ivanov, connu comme Omraam Mikhaël Aïvanhov (1900-1986) qui a rencontré Peter Deunov à dix-sept ans, en 1917, à Varna, et l'a suivi jusqu'en 1937.
Selon Aïvanhov, « C'est donc sur la demande du Maître Peter Deunov que je suis venu en France [] pour continuer à faire vivre son enseignement. Bien sûr, il ne m'a pas ordonné de partir, un véritable Maître n'exige pas l'obéissance et la soumission de ses disciples. C'est moi qui ai senti que ce qu'il me demandait était pour le bien, et j'ai accepté. »[32]
Cependant, selon les témoignages des disciples dе Deunov, Ivanov n'a pas été envoyé par le Maître. En 1937, il part pour la France à l'Exposition universelle et reste à Paris[33]. N'ayant même pas de contact direct avec Deunov, il demande dans une lettre Boyan Boev, une des figures proches de Deunov, de demander le Maître si c'est bien d'y rester pour faire des études; la réponse (toujours transmise par Boev) est que, s'il a la possibilité et les moyens d'étudier, qu'il y reste pour faire des études[34]. Ivanov commence à donner des conférences publiques sur des sujets spirituels.
Notes et références
- Deunov, Le maître parle, Paris, Courrier du livre, , p. 79
- (bg) Стела Рускова, « Ролята на варненеца Константин Дъновски в Българското възраждане (опит за реконструкция) » [« Le rôle de Konstantin Deunovski de Varna dans la Renaissance bulgare (tentative de reconstruction) »], Известия на Съюза на учените – Варна, Avis de l'Union des scientifiques - Varna, , p. 42, 44–45 (lire en ligne)
- (bg) Дякон Ясен Ш., « Отец Константин ДЪНОВСКИ – пример за служение на Бога и народа си (1830-1918) » [« Père Konstantin DANOVSKI - un exemple de service à Dieu et à son peuple (1830-1918) »], sur bg-patriarshia.bg,
- (bg) Людмила Т. Димитрова, « Личните тефтерчета на Учителя Петър Дънов, съхранявани в Българския исторически архив в Националната библиотека – извори за уточняване на факти и събития от живота му » [« Les cahiers personnels de Maître Petаr Dаnov, conservés dans les archives historiques bulgares de la Bibliothèque nationale - sources pour clarifier les faits et événements de sa vie »], Библиотека, София, Национална библиотека „Св. св. Кирил и Методий“, vol. XXII (LXI), no 2, , p. 113-123 (ISSN 0861-847X, lire en ligne)
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- Diplôme de l'école de théologie de l'Université de Boston (7 juin 1893) après trois années d'études et document du début de ses études (1893) au département de médecine
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- F.B.U.
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- (bg) Методи Константинов, « Самозванецът » [« L'imposteur »], Изгревът на Бялото братство, Библиотека Житен клас, vol. 4, , p. 515-516 (ISBN 954-90041-4-7, lire en ligne)
- (bg) Методи Константинов, « Михаил Иванов » [« Mihail Ivanov »], Изгревът на Бялото братство, Библиотека Житен клас, vol. 4, , p. 518 (ISBN 954-90041-4-7, lire en ligne)
Voir aussi
Études sur Peter Deunov
- Omraam Mikhaël Aïvanhov, Auprès du Maître Peter Deunov, Éléments d'autobiographie 2, Fréjus, éditions Prosveta, 2010, 452 p.
- Omraam Mikhaël Aïvanhov, Hommage au Maître Peter Deunov, Fréjus, éditions Prosveta, 1991, 114 p.
- M. Konstantinov, etc., Le Maître Deunov, Omnium littéraire, 1959.
- L'enseignement de Maître Deunov. Présentation, témoignages, textes et entretiens, Courrier du livre, 1990, 319 p.
- Frida Theodosy, L'art du chant divin : méthode de développement spirituel et d'union cosmique suivant l'enseignement des maîtres Peter Deunov et O. M. Aïvanhov, Hérouville-Saint-Clair, Éd. Télesma, 1990, 96 p.