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Persquen

Persquen [pɛʁskɛn] est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement du Morbihan en rĂ©gion Bretagne.

Persquen
Persquen
La mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Communauté de communes Roi Morvan Communauté
Maire
Mandat
Myriam Chenais
2020-2026
Code postal 56160
Code commune 56156
DĂ©mographie
Gentilé Persquennois, Persquennoise
Population
municipale
351 hab. (2020 en augmentation de 5,41 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 18 hab./km2
Population
agglomération
25 412 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 01â€Č 50″ nord, 3° 11â€Č 43″ ouest
Altitude 140 m
Min. 107 m
Max. 173 m
Superficie 19,96 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Gourin
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Persquen
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Persquen
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Persquen
Liens
Site web www.persquen.bzh

    GĂ©ographie

    La commune de Persquen est arrosée par le Scorff, dont le cours matérialise la frontiÚre avec Lignol et par les ruisseaux de Saint Vincent et du Chapelain, affluents du Scorff.

    • voir la lĂ©gende ci-aprĂšs
      Carte topographique de la commune de Persquen.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Persquen
    Lignol Locmalo
    Persquen
    Inguiniel Bubry

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 041 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 16 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pontivy », sur la commune de Pontivy, mise en service en 1968[7] et qui se trouve Ă  17 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 968,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de QuĂ©ven, mise en service en 1952 et Ă  31 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  12 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Persquen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Terres arables hors périmÚtres d'irrigation 34,0 % 682
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 18,3 % 367
    SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes 17,2 % 346
    Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 1,7 % 34
    ForĂȘts de feuillus 20,9 % 419
    ForĂȘts mĂ©langĂ©es 7,9 % 158
    Source : Corine Land Cover[19]

    Histoire

    Persquen est, semble-t-il, issu d’un dĂ©membrement de l'ancienne paroisse primitive de Plousquen (aujourd'hui disparue) Ă  1 500 m Ă  l'ouest du bourg. Le lieu-dit Plousquen tĂ©moigne probablement d'un dĂ©placement du bourg concomitant Ă  ce dĂ©membrement liĂ© Ă  l'Ă©rection en paroisse de Locmalo, sinon l'ancien bourg aurait abandonnĂ© son nom au nouveau et serait devenu Koh-Plousken. Persquen est citĂ©e comme paroisse en 1387 et est placĂ©e sous le titre de Saint Adrien[20].

    Le manoir de Penvern fut vendu, l'an 1370, par Jean sire de Longueval et Jeanne de Beaumetz, son épouse, à Jean, vicomte de Rohan. Cette terre est une juveignerie de la principauté de Guémené. Elle a haute, moyenne et basse justice. En 1430, on voyait aussi les maisons nobles de Kergueson et Boteren à Alain Le Picot, le manoir de Hoarivoa à Charles Le Pervez, le manoir de Sullaido à Charles Le Guellec, et celui de Kerveno à Hervé Coëteven[21]..

    À l’époque fĂ©odale et sous l'Ancien RĂ©gime, la paroisse de Persquen relĂšve de la seigneurie de GuĂ©menĂ© (ou Kemenet-Guegant), Ă©rigĂ©e en principautĂ© en par le roi Charles IX, et de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e d'Hennebont.

    Le géographe Jean-Baptiste Ogée écrit au sujet de la paroisse de Persquen à la fin du XVIIIe siÚcle : Cette paroisse ressortit à Hennebont et compte 900 communiants. La cure est à l'alternative. Ce territoire est un pays couvert, plein de coteaux, de vallons et coupé de ruisseaux qui arrosent des prairies et vont se jeter dans les riviÚres de Blavet et du Scorff. Les terres produisent du grain et du cidre, mais elles ne sont pas exactement cultivées car on y voit des landes trÚs étendues.

    Toponymie

    Son nom breton est Perken, prononcĂ© [pɛʁˈcən].

    L'Ă©tymologie du toponyme Persquen est discutĂ©e (grammatici certant). Il pourrait venir du vieux breton « perth ken Â» (belle haie) ou du breton « perchen » pouvant signifier perche, voire du breton « perzh », part, partie, suivi de Sken, un hagionyme[22].

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[24].

    En 2020, la commune comptait 351 habitants[Note 6], en augmentation de 5,41 % par rapport Ă  2014 (Morbihan : +3,12 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9969558809831 0281 0749631 0601 038
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0021 0281 0469249661 0099671 016982
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9671 0301 010918905817835837683
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    619623544531399352335329329
    2018 2020 - - - - - - -
    351351-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee Ă  partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    ? 1978
    (décÚs)
    Joseph Jan
    novembre 1978 mars 1983 Joseph Rio
    mars 1983 mars 2001 Raymond Rivallain
    mars 2001 avril 2014 Robert Le Fourner Retraité de la gendarmerie
    avril 2014 3 juillet 2020 Michel Le Gallo
    3 juillet 2020 En cours Myriam Chenais[27]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Adrien.

    Église et chapelles

    • Église Saint-Adrien (XVe, XVIIe et XIXe siĂšcles), restaurĂ©e aux XVIIe et XIXe siĂšcles. L'Ă©glise a Ă©tĂ© reconstruite en grande partie au commencement du XVIe siĂšcle, sur l'emplacement et les ruines d'un Ă©difice roman.

    ChĂąteaux et manoirs

    • Le chĂąteau de Kerohel (XVe-XVIe, XVIIIe-XIXe siĂšcles) : la seigneurie de Kerohel ou Ker-HoĂ«l appartenait Ă  Jeanne Huby en 1633. Il semble que ce chĂąteau ait remplacĂ© un manoir du XIe siĂšcle. Le duc HoĂ«l III, qui rĂ©gnait en Bretagne de 1066 Ă  1084, serait venu en 1080 rendre visite au seigneur du lieu, lequel aurait par la suite baptisĂ© le lieu du nom du duc. La fameuse Marion du FaouĂ«t s'y serait rĂ©fugiĂ©e vers 1735-1740. Le chĂąteau actuel est Ă©difiĂ© au XVIIIe siĂšcle et au XIXe siĂšcle (la tour carrĂ©e est achevĂ©e en 1902) reconstruit au milieu du XVIIIe siĂšcle Ă  l'emplacement d’un Ă©difice primitif du XIVe siĂšcle. L'Ă©difice primitif est vendu en 1377 par Jehan, sire de Longueval, au vicomte de Rohan.
    • Le chĂąteau de Penvern

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Pontivy - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Persquen et Pontivy », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Pontivy - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Persquen et Quéven », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lorient-Lann Bihoue - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
    20. Erwan Vallerie, Communes bretonnes et paroisses d'Armorique, Beltan, , p. 38.
    21. Continuateurs de Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, tome 2, page 269
    22. HervĂ© Abalain, Noms de lieux bretons, Éditions Jean-Paul Gisserot, , p. 58.
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    27. « Persquen. Myriam Chenais, premiÚre femme élue maire », sur Maville.com, (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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