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Perla Martinelli

Perla Marcella Martinelli (née le ) est une espérantiste italienne et suisse.

Perla Martinelli
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Fonctions
Présidente
Centre PEN espérantophone
-
Présidente
Kultura Centro Esperantista (d)
-
Secrétaire générale
Académie d'espéranto
-
PrĂ©sidente de la sociĂ©tĂ© suisse d’espĂ©ranto
-
Secrétaire (d)
Kultura Centro Esperantista (d)
-
Biographie
Naissance
Nationalités
Activités
Conjoints
Aldo de' Giorgi (d) (de Ă  )
Giorgio Silfer (depuis )
Enfant
Cristina de’ Giorgi (d)
Autres informations
Membre de

Biographie

Vie privée

Perla Martinelli nait le Ă  CĂŽme, de Marcello Martinelli et Elisabetta Uslenghi Martinelli[1]. Elle Ă©tudie les langues modernes par correspondance, ainsi que le design et le graphisme[1]. En 1974, elle obtient un diplĂŽme d’institutrice Ă  CĂŽme, puis un doctorat en langues modernes et littĂ©rature Ă  l’UniversitĂ© de GenĂšve en 2004[1].

À l’ñge de 19 ans, Perla Martinelli se marie avec son premier professeur d’espĂ©ranto Aldo de’ Giorgi, avec qui elle aura une fille, Christine de’ Giorgi[1]. Elle divorce en 1973, alors que le divorce n’est permis en Italie que depuis 1970[1]. En 1979, elle Ă©pouse Giorgio Silfer[1]. Elle habite la plupart de sa vie en Espagne et en Suisse et passe beaucoup de temps Ă  voyager[1].

Perla Martinelli travaille comme correspondante pour les marchĂ©s Ă©trangers et comme assistante de vente en chef dans une entreprise de textile italienne[1]. À partir de 1976, elle habite en Finlande, oĂč elle enseigne les langues (dont l’espĂ©ranto) au lycĂ©e et dans des cours du soir[1]. Elle travaille comme correspondante Ă  l’étranger pour des journaux suisses et italiens[1]. En 1978, elle emmĂ©nage en Suisse[1]. Elle parle plusieurs langues : le français, l’anglais, l’allemand, l’espagnol, l’italien, l’espĂ©ranto de façon active, et avec un moins bon niveau le finnois, l’ido et l’interlingua[1].

ActivitĂ©s d’espĂ©rantiste

En 1952, Perla Martinelli apprend l’espĂ©ranto et s’implique localement[1]. En 1972, elle rejoint le salon littĂ©raire La Patrolo (eo)[1]. Elle obtient un diplĂŽme d’enseignante de l’espĂ©ranto Ă  l’institut italien d’espĂ©ranto en 1973 et Ă  l’institut français d’espĂ©ranto en 1984[1]. En 2007, elle reçoit un diplĂŽme attestant son niveau C2 en espĂ©ranto, selon le Cadre europĂ©en commun de rĂ©fĂ©rence pour les langues[1]. Elle enseigne Ă  diffĂ©rents niveaux et dans de nombreux pays : Finlande, Suisse, France, Allemagne, Italie et Espagne[1]. Elle des confĂ©rences et des interviews en et Ă  propos de l’espĂ©ranto dans de nombreux pays, en et hors Europe[1].

Perla Martinelli est membre de la sociĂ©tĂ© suisse d’espĂ©ranto, dont elle est la prĂ©sidente de 1994 Ă  1997[1]. En 1975, elle devient membre du Kultura Centro Esperantista (eo)[1]. Elle en occupe les postes de secrĂ©taire entre 1978 et 1982, puis de prĂ©sidente entre 2008 et 2011[1]. En 1980, elle cofonde la Kooperativo de Literatura Foiro (eo), dont elle est plusieurs fois membre du comitĂ© de gestion, ainsi que prĂ©sidente entre 2012 et 2018[1]. Avec Giorgio Silfer et IstvĂĄn Nemere, elle cofonde en 1991 l’Esperanta PEN-Centro, dont elle occupe la prĂ©sidence entre 1989 et 2013[1]. Entre 1989 et 2013, elle est membre de l’AcadĂ©mie d'espĂ©ranto, dont elle est la secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale entre 1995 et 1998[1]. Jusqu’en 2018, elle est la seule femme Ă  avoir siĂ©gĂ© au conseil d’administration de l’AcadĂ©mie[N 1][1]. En 2001, elle est Ă©lue membre du sĂ©nat de l’Esperanta Civito (eo), jusqu’en 2006[1]. En 2006, elle en rejoint le comitĂ© linguistique, puis l’annĂ©e suivante le forum[1]. Entre 2012 et 2017, elle en est la vice-consule chargĂ©e de l’éducation[1]. Et depuis 2017, elle est vice-consule chargĂ©e de l’information[1].

Perla Martinelli a Ă©crit et traduit des centaines d’articles en espĂ©ranto[1]. En 1978, elle devient rĂ©dactrice et responsable graphique de Literatura Foiro, et rĂ©dactrice en chef entre 1980 et 1996[1]. Entre 1997 et 1998, puis entre 2002 et 2004, elle est rĂ©dactrice en chef de Heroldo de Esperanto[1]. Entre 2006 et 2015, elle est rĂ©dactrice en chef de Femina. Elle collabore aux revues Lombarda Esperantisto, Transalpa Esperantisto et Planlingvistiko[1]. En 2005, elle Ă©crit une monographie en italien d’Edmond Privat[1]. Avec Gaston Waringhien, elle traduit, en 1993, les trois premiers jours du DĂ©camĂ©ron[1]. Elle participe Ă  la rĂ©daction des antologies La verdo relo (1982) et Vizaĝoj (2010)[1]. En 1990, elle Ă©dite l’Ɠuvre La dektri noktoj de Satano de KĂĄlmĂĄn Kalocsay[1]. En 2002, elle participe Ă  la rĂ©daction du Plena Ilustrita Vortaro de Esperanto, pour lequel elle s’occupe des belles-lettres[1].

ƒuvres

  • Dekamerono: unuaj tri tagoj, de Bocacce (trad. avec Gaston Waringhien, 1995)
  • Universala deklaracio pri la lingvaj rajtoj (trad. avec Giorgio Silfer, 2001)
  • Edmond Privat: l'uomo e l'opera (2003)
  • La ruza vidivino, de Carlo Goldoni (trad. 2007)

Notes et références

Notes

  1. L’ouvrage utilisĂ© pour sourcer Ă©tant publiĂ©e en 2018, il n’est pas possible de savoir si c’est toujours le cas Ă  l’heure actuelle.

Références

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

  • (eo) Halina Gorecka et Alexander Korzhenkov, Nia diligenta kolegaro, Sezonoj et association lituanienne d’espĂ©ranto, , 320 p. (ISBN 609-95087-6-7), p. 193-194. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • (eo) Josip Pleadin, Ordeno de Verda Plumo : Leksikono pri Esperantlingvaj Verkistoj, Đurđevac, Grafokom, , 272 p. (ISBN 953-96975-5-7), p. 154
  • (eo) Universalaj Lingvoj en Svislando, La Chaux-de-Fonds, (ISBN 2-9700425-2-5), p. 514-515

Liens externes

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