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Perfection chrétienne

La perfection chrĂ©tienne ou de sanctification complĂšte (entire sanctification) est une doctrine thĂ©ologique largement diffusĂ©e par le mĂ©thodisme, et tout particuliĂšrement par le mouvement de sanctification qui en est issu. Elle affirme que les chrĂ©tiens qui vivent en union avec le Christ sont rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s intĂ©rieurement et libĂ©rĂ©s du pĂ©chĂ© par la force du Saint-Esprit. C’est la « deuxiĂšme Ɠuvre de la grĂące », la premiĂšre Ă©tant la justification (qui exonĂšre le chrĂ©tien qui se repent du poids des fautes qu’il a commises). Cette notion est donc Ă©troitement associĂ©e Ă  celles du baptĂȘme du Saint-Esprit, d’amour parfait, de puretĂ© du cƓur.

Fondement biblique

William Hole - Le sermon sur la montagne - peint vers 1900

Les passages bibliques qui fondent la vision wesleyenne de la « deuxiĂšme Ɠuvre de grĂące » sont notamment[1] :

  • Dans son Sermon sur la montagne, JĂ©sus appelle chacun Ă  ĂȘtre parfait : « Vous, soyez donc parfaits, comme votre PĂšre cĂ©leste est parfait. » (Évangile selon Matthieu, chapitre 5, verset 48).
  • Le croyant est crucifiĂ© avec Christ, ce n’est plus lui qui vit, mais Christ qui vit en lui (ÉpĂźtre aux Galates 2:20) : « Je suis crucifiĂ© avec Christ ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi ; — et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimĂ© et qui s’est livrĂ© lui-mĂȘme pour moi. »
  • Le cƓur de l’Homme est purifiĂ© par la foi, thĂšme abordĂ© dans la premiĂšre Ă©pĂźtre de Jean et dans les actes des ApĂŽtres : « mais si nous marchons dans la lumiĂšre, comme lui-mĂȘme est dans la lumiĂšre, nous avons communion les uns avec les autres, et le sang de JĂ©sus Christ son Fils nous purifie de tout pĂ©chĂ©. » (1 Jean 1 :7) ; « (2) Bien-aimĂ©s, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore Ă©tĂ© manifestĂ© ; nous savons que quand il sera manifestĂ©, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est. (3) Et quiconque a cette espĂ©rance en lui se purifie, comme lui est pur.” (1 Jean 3:2-3) ; « et il [Dieu] n’a fait aucune diffĂ©rence entre nous et eux, ayant purifiĂ© leurs cƓurs par la foi. » (Actes des ApĂŽtres 15:9).
  • Le cƓur du croyant ayant Ă©tĂ© purifiĂ©, celui-ci n’a plus de mauvaises pensĂ©es, car “(17) Ainsi tout bon arbre produit de bons fruits, mais l’arbre mauvais produit de mauvais fruits. (18) Un bon arbre ne peut pas produire de mauvais fruits, ni un arbre mauvais produire de bons fruits.” (Matthieu 7:17, 18). Ainsi dĂ©livrĂ© de toute mauvaise disposition, il peut obĂ©ir au commandement d’aimer ses ennemis (Luc 6:27-28) : « (27) Mais Ă  vous qui Ă©coutez, je vous dis : Aimez vos ennemis ; faites du bien Ă  ceux qui vous haĂŻssent ; (28) bĂ©nissez ceux qui vous maudissent ; priez pour ceux qui vous font du tort. »
  • La dĂ©livrance du pĂ©chĂ©, extĂ©rieur et intĂ©rieur, est assurĂ©e de s’effectuer dĂšs ici-bas, sur les promesses de passages tels que 1 Jean 4:17: « comme il est, lui, nous sommes, nous aussi, dans ce monde. »

Chez les Pùres de l’Église

  • Le premier Ă©vĂȘque de Smyrne, Polycarpe, disciple direct de l'apĂŽtre Jean, et maĂźtre de IrĂ©nĂ©e de Lyon, est sans doute le premier thĂ©oricien de la perfection chrĂ©tienne aprĂšs l’apĂŽtre Paul citĂ© au paragraphe prĂ©cĂ©dent, puisqu’il Ă©crivait aux alentours de l’an 100 : « celui qui a l’amour est loin de tout pĂ©chĂ©. » [2] Il soutenait trois idĂ©es que l’on retrouvera chez John Wesley, Ă  savoir :
    • le chrĂ©tien est dĂ©livrĂ© de “tout pĂ©chĂ©â€ (voir 1 Jean 1:7),
    • l’amour et le pĂ©chĂ© s’excluent mutuellement, et
    • l’amour mis en pratique honore Dieu[3].
  • GrĂ©goire de Nysse, thĂ©ologien et mystique du IVe siĂšcle, est l’auteur d’un traitĂ© ‘’sur la perfection chrĂ©tienne’’ selon lequel la saintetĂ© est l’Ɠuvre du Christ dans l'Ăąme. Pour GrĂ©goire de Nysse, la vraie perfection n'est pas un achĂšvement, mais un mouvement permanent vers le mieux. « Car telle est la perfection vĂ©ritable : ne jamais s'arrĂȘter, accroĂźtre son effort vers un nouveau palier et ne mettre aucune borne Ă  la perfection. »[4] Cette idĂ©e sera reprise par John Wesley comme on le verra ci-aprĂšs.

Doctrine catholique

La théologie catholique est familiÚre de la notion de perfection chrétienne mais, hors la notable exception de François de Sales, celle-ci semble davantage tournée vers le clergé que vers les simples fidÚles.

  • Elle est d’abord dĂ©veloppĂ©e par Thomas d’Aquin dans sa Somme thĂ©ologique oĂč il indique que Dieu a autorisĂ© des imperfections dans le monde lorsqu’elles Ă©taient nĂ©cessaires pour le bien commun et qu’il est naturel pour l’Homme de progresser par degrĂ©s de l’imperfection vers la perfection[5].
  • De maniĂšre presque simpliste, Duns Scot dĂ©finissait la perfection comme ce qu’il “est meilleur d’avoir que de ne pas avoir.” Ce n’était pas pour lui un attribut divin mais une qualitĂ© potentielle que chaque crĂ©ature se voyait attribuer Ă  des degrĂ©s divers. La perfection consiste Ă  atteindre l’ensemble des qualitĂ©s possibles. "TotalitĂ©" et "perfection" devenaient dĂšs lors quasi synonymes ("totum et perfectum sunt quasi idem")[6].
  • El Camino de PerfecciĂłn (Le chemin de perfection) est une mĂ©thode pour progresser dans la vie contemplative Ă©crite en 1566 par Sainte ThĂ©rĂšse d’Avila Ă  la demande de ses sƓurs du monastĂšre de Saint Joseph d'Avila.
  • Toujours au XVIe siĂšcle, François de Sales met la perfection chrĂ©tienne Ă  la portĂ©e non plus du clergĂ© rĂ©gulier mais de tous les chrĂ©tiens dans son cĂ©lĂšbre traitĂ© Introduction Ă  la vie dĂ©vote. Le style utilisĂ© par François de Sales, qui s’adresse d’abord Ă  une de ses cousines, est trĂšs simple pour l'Ă©poque, sans citations latines ni grecque. Il offre ainsi des conseils de piĂ©tĂ© Ă  un public beaucoup plus large que les traitĂ©s spirituels de l'Ă©poque.
  • L’influent thĂ©ologien dominicain RĂ©ginald Garrigou-Lagrange publie en 1923 un ouvrage intitulĂ© Perfection chrĂ©tienne et contemplation dans lequel il reprend la thĂ©ologie mystique de Jean de la Croix. Il est connu pour avoir dirigĂ© la thĂšse de thĂ©ologie de Karol Wojtyla, le futur Jean-Paul II, lui-mĂȘme grand admirateur de Jean de la Croix.
  • Lors du Concile de Vatican II, le dĂ©cret Perfectae Caritatis sur l’adaptation et le renouveau de la vie religieuse dans l’Église catholique fut adoptĂ© Ă  la quasi-unanimitĂ©. Il prĂ©cise que les meilleures adaptations structurelles de l’Église ne porteront de fruits que si accompagnĂ©es d’une rĂ©novation spirituelle en profondeur guidĂ©e par l’Esprit saint. Il prĂ©conise chez tous les religieux la vie spirituelle, l’esprit d’oraison, la mĂ©ditation de la Sainte Écriture.

La doctrine méthodiste

La doctrine mĂ©thodiste est bien exposĂ©e dans les Ă©crits de John Wesley, et en particulier dans l’un de ses livres « A Plain Account of Christian Perfection »[7]. Le terme de perfection dĂ©signe le processus de sanctification qui n’est jamais achevĂ© et qui n’implique aucune perfection physique ou intellectuelle. Il s’agit d’un processus au cours duquel la grĂące divine opĂšre une purification de l’esprit du chrĂ©tien grĂące Ă  l’action de l’Esprit saint et qui conduit, selon les mots de Wesley, Ă  « une puretĂ© d’intention, Ă  dĂ©dier toute sa vie Ă  Dieu ». C’est « l’esprit qui Ă©tait en Christ et qui nous rend capables de marcher comme il marchait ». C’est « aimer Dieu de tout notre cƓur, et notre voisin comme nous-mĂȘmes. »[7]
La perfection n’implique pas non plus l’absence d’erreur ou de violation de la loi divine, car les transgressions involontaires restent possibles. Les chrĂ©tiens sanctifiĂ©s restent en butte Ă  la tentation et doivent continuer Ă  prier pour le pardon des offenses et la saintetĂ©. La perfection n’est pas salvatrice car « mĂȘme une vie parfaitement sainte n’est acceptable pour Dieu que par JĂ©sus Christ. »[7]
La perfection ne correspond donc pas Ă  l’impossibilitĂ© de pĂ©cher, mais Ă  la dĂ©cision de ne plus pĂ©cher. La perfection chrĂ©tienne selon Wesley consiste Ă  opĂ©rer un changement de vie, Ă  se libĂ©rer de l’emprise de la rĂ©bellion contre Dieu, des intentions impures et de l’orgueil.
John Wesley ne considérait pas la perfection comme définitive[7].

Le Mouvement de sanctification

Au cours du XIXe siĂšcle, divers groupes ont repris et adaptĂ© les thĂšses de John Wesley, parfois en dĂ©rivant de son intention initiale[8]. Dans les mĂ©thodes d’évangĂ©lisation mĂ©thodistes, il y a les « camp meetings », rĂ©unions de plusieurs jours oĂč l’exaltation est parfois intense, qui sont propices Ă  une certaine surenchĂšre : les prĂ©dicateurs Ă©taient en particulier trĂšs axĂ©s sur l’expĂ©rience personnelle du BaptĂȘme du Saint-Esprit permettant d’aller vers la « saintetĂ© » ou sanctification (holiness), un terme qui se substituera souvent Ă  celui de perfection chrĂ©tienne au cours du XIXe siĂšcle.

PentecĂŽtisme

Certaines dĂ©nominations Ă©vangĂ©liques et pentecĂŽtistes croient en la sanctification entiĂšre, telles que l’International Pentecostal Holiness Church, l’Église de Dieu (Cleveland) et l’Église de Dieu en Christ[9].

Opposition des protestants luthériens et réformés

L’opposition des luthĂ©riens et des rĂ©formĂ©s Ă  la doctrine de la perfection chrĂ©tienne est trĂšs vive, et fondĂ©e sur des considĂ©rations thĂ©ologiques essentielles, puisque, selon leur analyse, la doctrine de la perfection chrĂ©tienne tirĂ©e des positions mĂ©thodistes affaiblit la notion de pĂ©chĂ© et donc le besoin de la grĂące.

Position luthérienne

Le texte fondateur du luthĂ©ranisme, la Confession d'Augsbourg de 1530, condamne sans appel dans son article 12 "ceux qui prĂ©tendent que certains peuvent atteindre une telle perfection dans cette vie qu'ils ne peuvent pas commettre de pĂ©chĂ©." Ils rejettent donc totalement la doctrine de la perfection chrĂ©tienne. Se fondant sur Romains 7:14-25 :« Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au pĂ©chĂ©. Car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. » ) et Philippiens 3:12 (« Ce n'est pas que j'aie dĂ©jĂ  remportĂ© le prix, ou que j'aie dĂ©jĂ  atteint la perfection; mais je cours, pour tĂącher de le saisir, puisque moi aussi j'ai Ă©tĂ© saisi par JĂ©sus Christ. »), les luthĂ©riens affirment sans hĂ©siter qu’il est illusoire de penser atteindre la perfection chrĂ©tienne dans cette vie"[10] - [11]. Les apologistes modernes notent en outre que: « Notre salut est complet et est tout simplement reçu par la foi. Les bonnes Ɠuvres sont le fruit de cette foi. Les bonnes Ɠuvres montrent que nous sommes sauvĂ©s, mais ne peuvent jouer aucun rĂŽle dans notre salut. Si nous devions ĂȘtre sauvĂ©s par le fait de devenir de plus en plus semblables Ă  Dieu, notre salut serait douteux car notre imitation de Dieu ne serait jamais parfaite dans cette vie. Une conscience troublĂ©e ne trouvera guĂšre de rĂ©confort dans un processus de thĂ©osis incomplet, mais en trouvera bien davantage dans la dĂ©claration par Dieu de Son pardon plein et entier[12].

Position réformée

Pour les calvinistes, le souci des revivalistes pour la santĂ© spirituelle et la motivation psychologique de leurs ouailles les ont sans doute conduits Ă  exagĂ©rer l’expĂ©rience et l'Ă©motion religieuse aux dĂ©pens de la RĂ©vĂ©lation et la doctrine de la perfection chrĂ©tienne introduit plusieurs incohĂ©rences lourdes dans la thĂ©ologie chrĂ©tienne[1]:

  • Affaiblissement des notions de pĂ©chĂ© originel et de grĂące : si l’homme, comme le dit Wesley lui-mĂȘme, est entiĂšrement corrompu par le pĂ©chĂ© originel, comment le sacrifice de Christ peut-il remĂ©dier Ă  certains de ses effets dĂšs ici-bas ? Comment le pĂ©chĂ© originel n’est-il plus "damnant" en soi ("nul ne pĂ©rira Ă©ternellement par suite du seul pĂ©chĂ© originel") ? Ce semi-pĂ©lagianisme, qui a suscitĂ© beaucoup de critiques, contraste avec la position calviniste qui oppose la corruption totale de l’Homme et l’absolue saintetĂ© de Dieu, ce qui rend la grĂące vraiment indispensable.
  • Les tenants de la perfection chrĂ©tienne minorent eux-mĂȘmes beaucoup les effets de la perfection pour des raisons purement expĂ©rimentales. La loi est ainsi adaptĂ©e aux capacitĂ©s de l’homme et la perfection rĂ©duite Ă  un effort de la volontĂ© humaine. Wesley dĂ©finit d’ailleurs le pĂ©chĂ© comme “la transgression volontaire d’une loi divine connue”[13]; n’est donc pĂ©chĂ© que ce qui est connu, et encore, connu au moment de l’action[1]. Les notions de RĂ©vĂ©lation, de l’immanence et de la transcendance divines sont ici complĂštement Ă©cartĂ©es et remplacĂ©es par un nominalisme sans fondement biblique.
  • La loi est spiritualisĂ©e, rĂ©duite Ă  la loi d’amour ("Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cƓur, de toute ton Ăąme, de toute ta pensĂ©e, et de toute ta force (
) et ton prochain comme toi-mĂȘme.")[14] On semble ici se dĂ©barrasser la loi de l’Ancien Testament. Le sacrifice de JĂ©sus-Christ n’aurait alors eu pour fruit que l’adoucissement de la loi de Dieu. DĂ©finie contre le dĂ©isme des LumiĂšres, en dĂ©fense d’un Dieu rĂ©vĂ©lĂ©, la doctrine de la perfection chrĂ©tienne cĂšde ici beaucoup de terrain Ă  un idĂ©al humaniste qui s’éloigne de la RĂ©vĂ©lation.
  • La doctrine de l’entiĂšre sanctification, rĂ©duisant l’ĂȘtre humain Ă  sa volontĂ© et Ă  sa subjectivitĂ©, est marquĂ©e au coin de l’optimisme, voire d’une certaine naĂŻvetĂ©. Comment l’Homme « rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© » va-t-il rĂ©sister aux assauts de la tentation, qui, Ă  supposer qu’ils soient plus rares dans le cadre d’une vie « sainte », n’en sont pas moins redoutables ? "Ceux qui professent cet optimisme sont bien obligĂ©s de reconnaĂźtre que, si l’on peut toujours ĂȘtre victorieux, les tendances mauvaises, les tentations subsistent, gravĂ©es en quelque sorte en notre chair, hĂ©ritĂ©e avec notre nature mĂȘme."[15]
  • Enfin, cet optimisme n’est-il pas trop individualiste? "Le chrĂ©tien, mĂȘme rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, n’est pas isolĂ©, en dehors de la vie, sĂ©parĂ© du monde. Pour les rĂ©formĂ©s, on ne peut ĂȘtre vraiment saint que dans une sociĂ©tĂ© de saints."[15].

Voir aussi

Notes et références

  1. Simon Scharf, La doctrine de la sanctification selon John Wesley, une approche calviniste de la question de la perfection chrĂ©tienne, La Revue rĂ©formĂ©e (2002 – 2)
  2. « La foi est notre mĂšre Ă  tous, elle est source de l'espĂ©rance et elle est prĂ©cĂ©dĂ©e de l'amour pour Dieu, pour le Christ et pour le prochain. Celui qui demeure en ces vertus a accompli les commandements de la Justice, car celui qui a l’amour est loin de tout pĂ©chĂ©. » EpĂźtre de Polycarpe aux Philippiens Site de l’Église orthodoxe, accĂšs le 7 janvier 2016
  3. (en) Matt O'Reilly, « Entire Sanctification in the Early Church », Incarnatio (consulté le )
  4. Traduction du texte de Grégoire de Nysse, consulté le 7 janvier 2016
  5. Tatarkiewicz, "Ontological and Theological Perfection," Dialetics and Humanism, vol. VIII, no. 1 (winter 1981), p. 189.
  6. Tatarkiewicz, "Ontological and Theological Perfection," Dialetics and Humanism, vol. VIII, no. 1 (winter 1981), p. 189-90.
  7. « Une expositions simple et claire de la perfection chrĂ©tienne, traduction en français de l’ouvrage fondateur de John Wesley, « A Plain Account of Christian Perfection », mis en ligne sur le site des Éditions Foi et SaintetĂ©, consultĂ© le 7 janvier 2016
  8. William Kostlevy, Historical Dictionary of the Holiness Movement, Scarecrow Press, USA, 2009, p. 105
  9. James Leo Garrett, Systematic Theology, Volume 2, Second Edition, Wipf and Stock Publishers, USA, 2014, p. 395; "Those branches of the Pentecostal movement in the United States which arose from the Holiness movement have retained the Wesleyan doctrine of entire sanctification and made baptism in or with the Spirit to be the third essential experience (e.g., Church of God, Cleveland, Tenn., Pentecostal Holiness Church, and Church of God in Christ)."
  10. "Entire sanctification", Q&A, Wisconsin Evangelical Lutheran Synod, archivé le 27 septembre 2009. AccÚs le 29 janvier 2015
  11. Other Religions, Q&A, Wisconsin Evangelical Lutheran Synod, AccĂšs le 29 janvier 2015 Citation : “Le mĂ©thodisme, le mouvement de sanctification et l’ArmĂ©e du salut enseignent le perfectionnisme ou la pleine sanctification. Les luthĂ©riens enseignent que le chrĂ©tien reste Ă  la fois pĂ©cheur et saint jusqu’à sa mort. Il luttera contre le pĂ©chĂ© jusqu’à ce qu’il soit dĂ©livrĂ© lors de sa mort, Ă  la fois du pĂ©chĂ© et des consĂ©quences du pĂ©chĂ©.
  12. Justification et salut, Wisconsin Evangelical Lutheran Synod, archivé le 27 septembre 2009, accÚs le 29 janvier 2015
  13. John Wesley, Letters, t. XII, 394.
  14. Voir notamment : Ă©vangile de Marc 12:30.
  15. J.-D. Benoit, Direction spirituelle et protestantisme (Paris: Alcan, 1940), 238.

Bibliographie

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John Wesley, « Une exposition simple et claire de la perfection chrĂ©tienne », mis en ligne sur le site des Éditions Foi et SaintetĂ©

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