Perfection chrétienne
La perfection chrĂ©tienne ou de sanctification complĂšte (entire sanctification) est une doctrine thĂ©ologique largement diffusĂ©e par le mĂ©thodisme, et tout particuliĂšrement par le mouvement de sanctification qui en est issu. Elle affirme que les chrĂ©tiens qui vivent en union avec le Christ sont rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©s intĂ©rieurement et libĂ©rĂ©s du pĂ©chĂ© par la force du Saint-Esprit. Câest la « deuxiĂšme Ćuvre de la grĂące », la premiĂšre Ă©tant la justification (qui exonĂšre le chrĂ©tien qui se repent du poids des fautes quâil a commises). Cette notion est donc Ă©troitement associĂ©e Ă celles du baptĂȘme du Saint-Esprit, dâamour parfait, de puretĂ© du cĆur.
Fondement biblique
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Les passages bibliques qui fondent la vision wesleyenne de la « deuxiĂšme Ćuvre de grĂące » sont notamment[1] :
- Dans son Sermon sur la montagne, JĂ©sus appelle chacun Ă ĂȘtre parfait : « Vous, soyez donc parfaits, comme votre PĂšre cĂ©leste est parfait. » (Ăvangile selon Matthieu, chapitre 5, verset 48).
- Le croyant est crucifiĂ© avec Christ, ce nâest plus lui qui vit, mais Christ qui vit en lui (ĂpĂźtre aux Galates 2:20) : « Je suis crucifiĂ© avec Christ ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi ; â et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui mâa aimĂ© et qui sâest livrĂ© lui-mĂȘme pour moi. »
- Le cĆur de lâHomme est purifiĂ© par la foi, thĂšme abordĂ© dans la premiĂšre Ă©pĂźtre de Jean et dans les actes des ApĂŽtres : « mais si nous marchons dans la lumiĂšre, comme lui-mĂȘme est dans la lumiĂšre, nous avons communion les uns avec les autres, et le sang de JĂ©sus Christ son Fils nous purifie de tout pĂ©chĂ©. » (1 Jean 1 :7) ; « (2) Bien-aimĂ©s, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons nâa pas encore Ă©tĂ© manifestĂ© ; nous savons que quand il sera manifestĂ©, nous lui serons semblables, car nous le verrons comme il est. (3) Et quiconque a cette espĂ©rance en lui se purifie, comme lui est pur.â (1 Jean 3:2-3) ; « et il [Dieu] nâa fait aucune diffĂ©rence entre nous et eux, ayant purifiĂ© leurs cĆurs par la foi. » (Actes des ApĂŽtres 15:9).
- Le cĆur du croyant ayant Ă©tĂ© purifiĂ©, celui-ci nâa plus de mauvaises pensĂ©es, car â(17) Ainsi tout bon arbre produit de bons fruits, mais lâarbre mauvais produit de mauvais fruits. (18) Un bon arbre ne peut pas produire de mauvais fruits, ni un arbre mauvais produire de bons fruits.â (Matthieu 7:17, 18). Ainsi dĂ©livrĂ© de toute mauvaise disposition, il peut obĂ©ir au commandement dâaimer ses ennemis (Luc 6:27-28) : « (27) Mais Ă vous qui Ă©coutez, je vous dis : Aimez vos ennemis ; faites du bien Ă ceux qui vous haĂŻssent ; (28) bĂ©nissez ceux qui vous maudissent ; priez pour ceux qui vous font du tort. »
- La dĂ©livrance du pĂ©chĂ©, extĂ©rieur et intĂ©rieur, est assurĂ©e de sâeffectuer dĂšs ici-bas, sur les promesses de passages tels que 1 Jean 4:17: « comme il est, lui, nous sommes, nous aussi, dans ce monde. »
Chez les PĂšres de lâĂglise
- Le premier Ă©vĂȘque de Smyrne, Polycarpe, disciple direct de l'apĂŽtre Jean, et maĂźtre de IrĂ©nĂ©e de Lyon, est sans doute le premier thĂ©oricien de la perfection chrĂ©tienne aprĂšs lâapĂŽtre Paul citĂ© au paragraphe prĂ©cĂ©dent, puisquâil Ă©crivait aux alentours de lâan 100 : « celui qui a lâamour est loin de tout pĂ©chĂ©. » [2] Il soutenait trois idĂ©es que lâon retrouvera chez John Wesley, Ă savoir :
- le chrĂ©tien est dĂ©livrĂ© de âtout pĂ©chĂ©â (voir 1 Jean 1:7),
- lâamour et le pĂ©chĂ© sâexcluent mutuellement, et
- lâamour mis en pratique honore Dieu[3].
- GrĂ©goire de Nysse, thĂ©ologien et mystique du IVe siĂšcle, est lâauteur dâun traitĂ© ââsur la perfection chrĂ©tienneââ selon lequel la saintetĂ© est lâĆuvre du Christ dans l'Ăąme. Pour GrĂ©goire de Nysse, la vraie perfection n'est pas un achĂšvement, mais un mouvement permanent vers le mieux. « Car telle est la perfection vĂ©ritable : ne jamais s'arrĂȘter, accroĂźtre son effort vers un nouveau palier et ne mettre aucune borne Ă la perfection. »[4] Cette idĂ©e sera reprise par John Wesley comme on le verra ci-aprĂšs.
Doctrine catholique
La théologie catholique est familiÚre de la notion de perfection chrétienne mais, hors la notable exception de François de Sales, celle-ci semble davantage tournée vers le clergé que vers les simples fidÚles.
- Elle est dâabord dĂ©veloppĂ©e par Thomas dâAquin dans sa Somme thĂ©ologique oĂč il indique que Dieu a autorisĂ© des imperfections dans le monde lorsquâelles Ă©taient nĂ©cessaires pour le bien commun et quâil est naturel pour lâHomme de progresser par degrĂ©s de lâimperfection vers la perfection[5].
- De maniĂšre presque simpliste, Duns Scot dĂ©finissait la perfection comme ce quâil âest meilleur dâavoir que de ne pas avoir.â Ce nâĂ©tait pas pour lui un attribut divin mais une qualitĂ© potentielle que chaque crĂ©ature se voyait attribuer Ă des degrĂ©s divers. La perfection consiste Ă atteindre lâensemble des qualitĂ©s possibles. "TotalitĂ©" et "perfection" devenaient dĂšs lors quasi synonymes ("totum et perfectum sunt quasi idem")[6].
- El Camino de PerfecciĂłn (Le chemin de perfection) est une mĂ©thode pour progresser dans la vie contemplative Ă©crite en 1566 par Sainte ThĂ©rĂšse dâAvila Ă la demande de ses sĆurs du monastĂšre de Saint Joseph d'Avila.
- Toujours au XVIe siĂšcle, François de Sales met la perfection chrĂ©tienne Ă la portĂ©e non plus du clergĂ© rĂ©gulier mais de tous les chrĂ©tiens dans son cĂ©lĂšbre traitĂ© Introduction Ă la vie dĂ©vote. Le style utilisĂ© par François de Sales, qui sâadresse dâabord Ă une de ses cousines, est trĂšs simple pour l'Ă©poque, sans citations latines ni grecque. Il offre ainsi des conseils de piĂ©tĂ© Ă un public beaucoup plus large que les traitĂ©s spirituels de l'Ă©poque.
- Lâinfluent thĂ©ologien dominicain RĂ©ginald Garrigou-Lagrange publie en 1923 un ouvrage intitulĂ© Perfection chrĂ©tienne et contemplation dans lequel il reprend la thĂ©ologie mystique de Jean de la Croix. Il est connu pour avoir dirigĂ© la thĂšse de thĂ©ologie de Karol Wojtyla, le futur Jean-Paul II, lui-mĂȘme grand admirateur de Jean de la Croix.
- Lors du Concile de Vatican II, le dĂ©cret Perfectae Caritatis sur lâadaptation et le renouveau de la vie religieuse dans lâĂglise catholique fut adoptĂ© Ă la quasi-unanimitĂ©. Il prĂ©cise que les meilleures adaptations structurelles de lâĂglise ne porteront de fruits que si accompagnĂ©es dâune rĂ©novation spirituelle en profondeur guidĂ©e par lâEsprit saint. Il prĂ©conise chez tous les religieux la vie spirituelle, lâesprit dâoraison, la mĂ©ditation de la Sainte Ăcriture.
La doctrine méthodiste
La doctrine mĂ©thodiste est bien exposĂ©e dans les Ă©crits de John Wesley, et en particulier dans lâun de ses livres « A Plain Account of Christian Perfection »[7].
Le terme de perfection dĂ©signe le processus de sanctification qui nâest jamais achevĂ© et qui nâimplique aucune perfection physique ou intellectuelle. Il sâagit dâun processus au cours duquel la grĂące divine opĂšre une purification de lâesprit du chrĂ©tien grĂące Ă lâaction de lâEsprit saint et qui conduit, selon les mots de Wesley, à « une puretĂ© dâintention, Ă dĂ©dier toute sa vie Ă Dieu ». Câest « lâesprit qui Ă©tait en Christ et qui nous rend capables de marcher comme il marchait ». Câest « aimer Dieu de tout notre cĆur, et notre voisin comme nous-mĂȘmes. »[7]
La perfection nâimplique pas non plus lâabsence dâerreur ou de violation de la loi divine, car les transgressions involontaires restent possibles. Les chrĂ©tiens sanctifiĂ©s restent en butte Ă la tentation et doivent continuer Ă prier pour le pardon des offenses et la saintetĂ©. La perfection nâest pas salvatrice car « mĂȘme une vie parfaitement sainte nâest acceptable pour Dieu que par JĂ©sus Christ. »[7]
La perfection ne correspond donc pas Ă lâimpossibilitĂ© de pĂ©cher, mais Ă la dĂ©cision de ne plus pĂ©cher. La perfection chrĂ©tienne selon Wesley consiste Ă opĂ©rer un changement de vie, Ă se libĂ©rer de lâemprise de la rĂ©bellion contre Dieu, des intentions impures et de lâorgueil.
John Wesley ne considérait pas la perfection comme définitive[7].
Le Mouvement de sanctification
Au cours du XIXe siĂšcle, divers groupes ont repris et adaptĂ© les thĂšses de John Wesley, parfois en dĂ©rivant de son intention initiale[8]. Dans les mĂ©thodes dâĂ©vangĂ©lisation mĂ©thodistes, il y a les « camp meetings », rĂ©unions de plusieurs jours oĂč lâexaltation est parfois intense, qui sont propices Ă une certaine surenchĂšre : les prĂ©dicateurs Ă©taient en particulier trĂšs axĂ©s sur lâexpĂ©rience personnelle du BaptĂȘme du Saint-Esprit permettant dâaller vers la « saintetĂ© » ou sanctification (holiness), un terme qui se substituera souvent Ă celui de perfection chrĂ©tienne au cours du XIXe siĂšcle.
PentecĂŽtisme
Certaines dĂ©nominations Ă©vangĂ©liques et pentecĂŽtistes croient en la sanctification entiĂšre, telles que lâInternational Pentecostal Holiness Church, lâĂglise de Dieu (Cleveland) et lâĂglise de Dieu en Christ[9].
Opposition des protestants luthériens et réformés
Lâopposition des luthĂ©riens et des rĂ©formĂ©s Ă la doctrine de la perfection chrĂ©tienne est trĂšs vive, et fondĂ©e sur des considĂ©rations thĂ©ologiques essentielles, puisque, selon leur analyse, la doctrine de la perfection chrĂ©tienne tirĂ©e des positions mĂ©thodistes affaiblit la notion de pĂ©chĂ© et donc le besoin de la grĂące.
Position luthérienne
Le texte fondateur du luthĂ©ranisme, la Confession d'Augsbourg de 1530, condamne sans appel dans son article 12 "ceux qui prĂ©tendent que certains peuvent atteindre une telle perfection dans cette vie qu'ils ne peuvent pas commettre de pĂ©chĂ©." Ils rejettent donc totalement la doctrine de la perfection chrĂ©tienne. Se fondant sur Romains 7:14-25 :« Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au pĂ©chĂ©. Car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. » ) et Philippiens 3:12 (« Ce n'est pas que j'aie dĂ©jĂ remportĂ© le prix, ou que j'aie dĂ©jĂ atteint la perfection; mais je cours, pour tĂącher de le saisir, puisque moi aussi j'ai Ă©tĂ© saisi par JĂ©sus Christ. »), les luthĂ©riens affirment sans hĂ©siter quâil est illusoire de penser atteindre la perfection chrĂ©tienne dans cette vie"[10] - [11]. Les apologistes modernes notent en outre que: « Notre salut est complet et est tout simplement reçu par la foi. Les bonnes Ćuvres sont le fruit de cette foi. Les bonnes Ćuvres montrent que nous sommes sauvĂ©s, mais ne peuvent jouer aucun rĂŽle dans notre salut. Si nous devions ĂȘtre sauvĂ©s par le fait de devenir de plus en plus semblables Ă Dieu, notre salut serait douteux car notre imitation de Dieu ne serait jamais parfaite dans cette vie. Une conscience troublĂ©e ne trouvera guĂšre de rĂ©confort dans un processus de thĂ©osis incomplet, mais en trouvera bien davantage dans la dĂ©claration par Dieu de Son pardon plein et entier[12].
Position réformée
Pour les calvinistes, le souci des revivalistes pour la santĂ© spirituelle et la motivation psychologique de leurs ouailles les ont sans doute conduits Ă exagĂ©rer lâexpĂ©rience et l'Ă©motion religieuse aux dĂ©pens de la RĂ©vĂ©lation et la doctrine de la perfection chrĂ©tienne introduit plusieurs incohĂ©rences lourdes dans la thĂ©ologie chrĂ©tienne[1]:
- Affaiblissement des notions de pĂ©chĂ© originel et de grĂące : si lâhomme, comme le dit Wesley lui-mĂȘme, est entiĂšrement corrompu par le pĂ©chĂ© originel, comment le sacrifice de Christ peut-il remĂ©dier Ă certains de ses effets dĂšs ici-bas ? Comment le pĂ©chĂ© originel nâest-il plus "damnant" en soi ("nul ne pĂ©rira Ă©ternellement par suite du seul pĂ©chĂ© originel") ? Ce semi-pĂ©lagianisme, qui a suscitĂ© beaucoup de critiques, contraste avec la position calviniste qui oppose la corruption totale de lâHomme et lâabsolue saintetĂ© de Dieu, ce qui rend la grĂące vraiment indispensable.
- Les tenants de la perfection chrĂ©tienne minorent eux-mĂȘmes beaucoup les effets de la perfection pour des raisons purement expĂ©rimentales. La loi est ainsi adaptĂ©e aux capacitĂ©s de lâhomme et la perfection rĂ©duite Ă un effort de la volontĂ© humaine. Wesley dĂ©finit dâailleurs le pĂ©chĂ© comme âla transgression volontaire dâune loi divine connueâ[13]; nâest donc pĂ©chĂ© que ce qui est connu, et encore, connu au moment de lâaction[1]. Les notions de RĂ©vĂ©lation, de lâimmanence et de la transcendance divines sont ici complĂštement Ă©cartĂ©es et remplacĂ©es par un nominalisme sans fondement biblique.
- La loi est spiritualisĂ©e, rĂ©duite Ă la loi dâamour ("Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cĆur, de toute ton Ăąme, de toute ta pensĂ©e, et de toute ta force (âŠ) et ton prochain comme toi-mĂȘme.")[14] On semble ici se dĂ©barrasser la loi de lâAncien Testament. Le sacrifice de JĂ©sus-Christ nâaurait alors eu pour fruit que lâadoucissement de la loi de Dieu. DĂ©finie contre le dĂ©isme des LumiĂšres, en dĂ©fense dâun Dieu rĂ©vĂ©lĂ©, la doctrine de la perfection chrĂ©tienne cĂšde ici beaucoup de terrain Ă un idĂ©al humaniste qui sâĂ©loigne de la RĂ©vĂ©lation.
- La doctrine de lâentiĂšre sanctification, rĂ©duisant lâĂȘtre humain Ă sa volontĂ© et Ă sa subjectivitĂ©, est marquĂ©e au coin de lâoptimisme, voire dâune certaine naĂŻvetĂ©. Comment lâHomme « rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© » va-t-il rĂ©sister aux assauts de la tentation, qui, Ă supposer quâils soient plus rares dans le cadre dâune vie « sainte », nâen sont pas moins redoutables ? "Ceux qui professent cet optimisme sont bien obligĂ©s de reconnaĂźtre que, si lâon peut toujours ĂȘtre victorieux, les tendances mauvaises, les tentations subsistent, gravĂ©es en quelque sorte en notre chair, hĂ©ritĂ©e avec notre nature mĂȘme."[15]
- Enfin, cet optimisme nâest-il pas trop individualiste? "Le chrĂ©tien, mĂȘme rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©, nâest pas isolĂ©, en dehors de la vie, sĂ©parĂ© du monde. Pour les rĂ©formĂ©s, on ne peut ĂȘtre vraiment saint que dans une sociĂ©tĂ© de saints."[15].
Notes et références
- Simon Scharf, La doctrine de la sanctification selon John Wesley, une approche calviniste de la question de la perfection chrĂ©tienne, La Revue rĂ©formĂ©e (2002 â 2)
- « La foi est notre mĂšre Ă tous, elle est source de l'espĂ©rance et elle est prĂ©cĂ©dĂ©e de l'amour pour Dieu, pour le Christ et pour le prochain. Celui qui demeure en ces vertus a accompli les commandements de la Justice, car celui qui a lâamour est loin de tout pĂ©chĂ©. » EpĂźtre de Polycarpe aux Philippiens Site de lâĂglise orthodoxe, accĂšs le 7 janvier 2016
- (en) Matt O'Reilly, « Entire Sanctification in the Early Church », Incarnatio (consulté le )
- Traduction du texte de Grégoire de Nysse, consulté le 7 janvier 2016
- Tatarkiewicz, "Ontological and Theological Perfection," Dialetics and Humanism, vol. VIII, no. 1 (winter 1981), p. 189.
- Tatarkiewicz, "Ontological and Theological Perfection," Dialetics and Humanism, vol. VIII, no. 1 (winter 1981), p. 189-90.
- « Une expositions simple et claire de la perfection chrĂ©tienne, traduction en français de lâouvrage fondateur de John Wesley, « A Plain Account of Christian Perfection », mis en ligne sur le site des Ăditions Foi et SaintetĂ©, consultĂ© le 7 janvier 2016
- William Kostlevy, Historical Dictionary of the Holiness Movement, Scarecrow Press, USA, 2009, p. 105
- James Leo Garrett, Systematic Theology, Volume 2, Second Edition, Wipf and Stock Publishers, USA, 2014, p. 395; "Those branches of the Pentecostal movement in the United States which arose from the Holiness movement have retained the Wesleyan doctrine of entire sanctification and made baptism in or with the Spirit to be the third essential experience (e.g., Church of God, Cleveland, Tenn., Pentecostal Holiness Church, and Church of God in Christ)."
- "Entire sanctification", Q&A, Wisconsin Evangelical Lutheran Synod, archivé le 27 septembre 2009. AccÚs le 29 janvier 2015
- Other Religions, Q&A, Wisconsin Evangelical Lutheran Synod, AccĂšs le 29 janvier 2015 Citation : âLe mĂ©thodisme, le mouvement de sanctification et lâArmĂ©e du salut enseignent le perfectionnisme ou la pleine sanctification. Les luthĂ©riens enseignent que le chrĂ©tien reste Ă la fois pĂ©cheur et saint jusquâĂ sa mort. Il luttera contre le pĂ©chĂ© jusquâĂ ce quâil soit dĂ©livrĂ© lors de sa mort, Ă la fois du pĂ©chĂ© et des consĂ©quences du pĂ©chĂ©.
- Justification et salut, Wisconsin Evangelical Lutheran Synod, archivé le 27 septembre 2009, accÚs le 29 janvier 2015
- John Wesley, Letters, t. XII, 394.
- Voir notamment : Ă©vangile de Marc 12:30.
- J.-D. Benoit, Direction spirituelle et protestantisme (Paris: Alcan, 1940), 238.
Bibliographie
Sur les autres projets Wikimedia :
John Wesley, « Une exposition simple et claire de la perfection chrĂ©tienne », mis en ligne sur le site des Ăditions Foi et SaintetĂ©
- Matthieu LeliĂšvre, « John Wesley, sa vie, son Ćuvre », MPN/PEM, Kansas City/NĂźmes, 1992. mis en ligne sur le site des Ăditions Foi et SaintetĂ©
- François de Sales, Introduction à la vie dévote (1608), mis en ligne par les Salésiens
- Reginald Garrigou-Lagrange, Perfection chrĂ©tienne et contemplation, selon saint Thomas d'Aquin et saint Jean de la Croix, Ăditions de La Vie spirituelle, Saint-Maximin (Var), 1923, (ISBN 9791091265096) mise en ligne du texte intĂ©gral par les universitĂ©s dâOttawa et de Toronto
- Simon Scharf, La doctrine de la sanctification selon John Wesley, une approche calviniste de la question de la perfection chrĂ©tienne, La Revue rĂ©formĂ©e (Revue de thĂ©ologie de la FacultĂ© Jean Calvin, 2002 â 2)