Pemuda Pancasila
Les Jeunes Pancasila (indonésien : Pemuda Pancasila, PP) sont une organisation paramilitaire d'extrême droite indonésienne créée par le général Abdul Haris Nasution le comme mouvement de jeunesse de la Ligue des partisans de l'indépendance indonésienne[9] - [10] - [11]. Ils sont dirigés depuis 1981 par Yapto Soerjosoemarno.
Pemuda Pancasila | |
Idéologie | Pancasila Anticommunisme[1] - [2] - [3] - [4] Ultranationalisme[5] - [6] Néofascisme |
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Positionnement politique | ExtrĂŞme droite[7][8] |
Statut | Actif |
Fondation | |
Date de formation | |
Pays d'origine | Indonésie |
Fondé par | Abdul Haris Nasution |
Actions | |
Mode opératoire | Décapitations, tortures, meurtres, viols, bagarres (en), brimades, discours de haine, crime de haine |
Nombres d'attaques imputées | Massacres de 1965-1966 en Indonésie Conflit sectaire aux Moluques (en) Protestations en Papouasie de 2019 (en) |
Zone d'opération | Indonésie |
Période d'activité | Depuis 1959 |
Organisation | |
Chefs principaux | Yapto Soerjosoemarno (en) |
Membres | 3 000 000 (2012) |
Sanctuaire | Indonésie |
L'organisation était l'un des groupes de preman (nervis) politiques semi-officiels qui ont soutenu le régime de lOrde Baru de Suharto. Le nom de l'organisation fait référence à Pancasila, les « cinq principes » qui constituent l'idéologie de l'État indonésien. Les Jeunes Pancasila ont joué un rôle important dans le soutien au coup d'État militaire de Suharto en 1965 : ils ont dirigé des escadrons de la mort pour l'armée indonésienne, tuant un million de communistes présumés et des Chinois d'Indonésie dans la province de Sumatra du Nord, comme décrit dans le documentaire de 2012 The Act of Killing.
Dans le documentaire, il est indiqué que l'organisation compte actuellement trois millions de membres. Les estimations de l'effectif national à la fin des années 90 variaient de quatre à dix millions de personnes.
En , la section de Bekasi du Pancasila Youth a envoyé des lettres à d'éminents hommes d'affaires locaux demandant un « Tunjangan Hari Raya (id) » en échange de « paix et sécurité ». La police de Bekasi a demandé au chapitre de retirer la lettre[12].
Membres
Voir Ă©galement
Références
- Inside Indonesia, Issues 57-68, Inside Indonesia, Indonesia Resources and Information Programme, (lire en ligne), p. 19
- Seeking Meaning, Seeking Justice in a Post-Cold War World, Brill, (ISBN 9789004361676, lire en ligne), p. 138
- Adolescents in Contemporary Indonesia, Taylor & Francis, (ISBN 9781134072385, lire en ligne), Content
- Violence and the State in Suharto's Indonesia, Cornell University Press, (ISBN 9781501719042, lire en ligne), p. 133
- Watching the Indonesian Elections 2014, ISEAS Publishing, (ISBN 9789814620833, lire en ligne), p. 106 :
« Prabowo has accepted support from and declared his willingness to work with such organizations as the (notorious) radical Islamic group Front Pembela Islam (Defenders of Islam Front) and the ultra-nationalist Pemuda Pancasila »
- « Indonesia film on mass killings stirs debate », AlJazeera,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Jason Crouthamel, Julia Barbara Köhne & Peter Leese 2021, p. 317.
- The Killing Season, Princeton University Press, (ISBN 9780691196497, lire en ligne), p. 301
- (en) « Jakarta prominent mass organization and ethnic groups », Jakarta Post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Robert W. Hefner, Indonesia : The Great Transition (lire en ligne), « Social Legacies and Possible Futures », p. 120.
- (en) Benedict R. O'G. (Ed) Anderson, Violence and the State in Suharto's Indonesia, SEAP Publications, , 247 p. (ISBN 978-0-87727-729-3, lire en ligne), p. 16.
- (id) Mawardi, « Pemuda Pancasila Buka Suara soal Permintaan THR ke Pengusaha Bekasi », detiknews (consulté le ).
- « Deretan Pengurus Pemuda Pancasila yang Jadi Pejabat Negara », sur tempo.co
- (id) « Anwar Congo Penjagal PKI dari Medan Meninggal Dunia », Tribun Medan.
- (en) « Anti-PKI death squad leader Anwar Congo dies at 78 », The Jakarta Post, .