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Peines d'amour gagnées (Doctor Who)

Peines d'amour gagnées est le 2e épisode de la troisième saison de la deuxième série de la série télévisée britannique Doctor Who. Son titre sur l'édition DVD française est Le Code Shakespeare.

Peines d'amour gagnées
Épisode de Doctor Who
Titre original The Shakespeare Code
Numéro d'épisode Saison 3 (2de série)
Épisode 2
RĂ©alisation Charles Palmer
Scénario Gareth Roberts
Production Phil Collinson
Durée 45 minutes
Diffusion
Personnages Docteur :
10e (David Tennant)
Compagnon :
Martha Jones
Époque 1599
Chronologie
Liste des Ă©pisodes

Synopsis

Pour le premier voyage de Martha, le Docteur lui fait visiter l'Angleterre élisabéthaine de 1599. Ils y rencontrent un William Shakespeare sous l'influence de trois sorcières et doivent combattre des forces provenant de l'aube des temps afin que l'Histoire du monde ne soit pas changée à jamais…

Distribution

Continuité

  • Russell T Davies Ă©tait au courant que le Docteur disait avoir dĂ©jĂ  rencontrĂ© William Shakespeare dans la première sĂ©rie, mais jusqu'ici, il ne s'agissait que d'Ă©vocations du Docteur, sauf dans l'Ă©pisode The Chase (1965) oĂą Shakespeare est juste aperçu en train de parler Ă  la Reine Élisabeth Ire mais ne voit ni le Docteur, ni ses compagnons[1] - [2]. Après avoir pensĂ© y faire rĂ©fĂ©rence, Russell T Davies et Gareth Roberts ont estimĂ© que ça compliquerait plus les choses pour les fans[2].
  • Ă€ la suite d’Un Loup-garou royal, le Docteur se prĂ©sente comme « Sir Doctor of TARDIS Â».
  • Martha cherche Ă  utiliser des mots anciens de façon ridicule et le Docteur lui intime : « Ne faites pas ça Â» comme il l'avait fait pour Rose Tyler dans une pareille situation dans l'Ă©pisode Un Loup-garou royal.
  • L'Ă©pisode mentionne des races d'extra-terrestres vues dans la première sĂ©rie : les Dravidians, les Eternals et finalement les Sycorax, donnant Ă  Shakespeare l'idĂ©e d'utiliser le mĂŞme nom pour un personnage de La TempĂŞte.
  • Comme dans l'Ă©pisode prĂ©cĂ©dent, Martha surnomme plusieurs fois le Docteur « Mr Smith Â».
  • Gareth Roberts a Ă©crit de nombreux Ă©pisodes de Doctor Who sous forme de nouvelles et de pièces radiophoniques.
  • Tout comme le personnel de Torchwood dans L'ArmĂ©e des ombres, Shakespeare n'est pas affectĂ© par le papier psychique du Docteur. Ce dernier met ça sur le compte du gĂ©nie de l'Ă©crivain.

Références culturelles

Référence aux œuvres de Shakespeare

  • L'Ă©pisode tourne autour d'une pièce de Shakespeare Peines d'amour gagnĂ©es (Love's Labour's Won) qui a Ă©tĂ© mentionnĂ©e sur plus d'un document, mais dont on n'a jamais retrouvĂ© la trace.
  • Shakespeare compose pour Martha le fameux sonnet 18 dont les historiens se sont parfois demandĂ© s'il avait Ă©tĂ© Ă©crit pour un homme.
  • Le Docteur inspire diffĂ©rentes phrases de Shakespeare : « All the world's a stage » (« Le monde entier est un théâtre », tirĂ© de Comme il vous plaira), « The play's the thing » (« La pièce est une chose ») et « To be or not to be » (« ĂŠtre ou ne pas ĂŞtre ») tirĂ©s de Hamlet. Il lui inspire aussi le mot « Sycorax ». Un gag vient aussi du fait que le Docteur cite la phrase « Once more unto the breach » (« Une nouvelle fois dans les abymes ») et Shakespeare fait remarquer qu'il l'a empruntĂ© Ă  une de ses pièces (Henry V).
  • De mĂŞme l'Ă©pisode est Ă©maillĂ© de clins d'Ĺ“ils Ă  l'Ĺ“uvre de Shakespeare : Le premier mot du Docteur en sortant du TARDIS est « Brave New World » (La TempĂŞte). L'auberge oĂą le Docteur passe la nuit s'appelle L'Élephant (La Nuit des rois). On a trois sorcières dont les incantations se font sous forme de rimes (Macbeth). L'architecte utilise le terme « Poor Tom » pour dire « fou » (Le Roi Lear).
  • Les Carrionites expliquent qu'elles sont sorties des EternitĂ©s grâce Ă  l'apparition de nouveaux mots, en rĂ©fĂ©rence aux nouveaux mots inventĂ©s par Shakespeare.
  • On retrouve deux acteurs cĂ©lèbres de l'Ă©poque Shakespearienne : William Kempe et Richard Burbage.

Autres références

  • Le Docteur dit que le dernier livre de la sĂ©rie Harry Potter est le meilleur. Ă€ l'Ă©poque de la sortie de l'Ă©pisode, il n'Ă©tait pas encore sorti. De mĂŞme lui et Martha rĂ©ussissent Ă  combattre les sorcières en utilisant le mot « Expelliarmus » tirĂ© des sortilèges d'Harry Potter, et le Docteur remercie J. K. Rowling.
  • Martha fait rĂ©fĂ©rence Ă  deux paradoxes temporels classiques dans la science fiction, le paradoxe du grand-père et fait rĂ©fĂ©rence Ă  une nouvelle de Ray Bradbury (Un coup de tonnerre) lorsqu'elle a peur qu'Ă©craser un papillon puisse avoir des rĂ©percussions immenses sur le futur.
  • Quand Shakespeare drague le Docteur, ce dernier rĂ©pond que 57 universitaires doivent sauter de joie. RĂ©fĂ©rence aux dĂ©bats sur la possible bisexualitĂ© du dramaturge.
  • Le Docteur prend exemple sur Retour vers le futur pour expliquer le temps Ă  Martha et le fait qu'elle ne disparaĂ®trait pas immĂ©diatement lors d'un possible paradoxe temporel.
  • Martha dit venir de Freedonia, un pays inventĂ© par les Marx Brothers dans La Soupe au canard.
  • Le Docteur marmonne un vers de Dylan Thomas : « Rage, rage against the dying of the light ».
  • Le titre original : The Shakespeare Code fait rĂ©fĂ©rence au roman Da Vinci Code.

Références

  1. « Exclusive Q&A: The brains behind Dr Who »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le )
  2. Rex Duis, « Script Doctors: Gareth Roberts », Doctor Who Magazine, no 377,‎ , p. 13–14
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