Peillonnex
Peillonnex (prononcé Peillonné[Note 1]) est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Peillonnex | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Bonneville | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des quatre rivières | ||||
Maire Mandat |
Christian Raimbault 2020-2026 |
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Code postal | 74250 | ||||
Code commune | 74209 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Peillonnexois | ||||
Population municipale |
1 371 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 214 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
193 881 hab. (2020) | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 46° 07′ 56″ nord, 6° 22′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 565 m Max. 753 m |
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Superficie | 6,40 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Genève (SUI)-Annemasse (partie française) (banlieue) |
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Aire d'attraction | Genève (SUI)-Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Bonneville | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Savoie
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | peillonnex.fr | ||||
GĂ©ographie
Le village est situé sur le flanc nord-ouest de la montagne appelée Le Môle.
Communes limitrophes
Marcellaz | Viuz-en-Sallaz | Ville-en-Sallaz | ||
Contamine-sur-Arve | N | La Tour | ||
O Peillonnex E | ||||
S | ||||
Faucigny | Saint-Jean-de-Tholome |
Urbanisme
Typologie
Peillonnex est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 35 communes[7] et 193 881 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[8] - [9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève (SUI)-Annemasse (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10] - [11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), zones urbanisées (13,3 %), forêts (12,8 %), zones humides intérieures (0,3 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
La première mention de Peillonnex apparaît dans une charte de donation de 1012, sous la forme Peloniacus, on trouve ensuite les formes Pellionai en 1156 ; Pellionas en 1262 ; Pellonay en 1262 ou encore Cura de Pellionay vers 1344[13]. Il s'agit probablement du nom de domaine d'origine gallo-romaine Peloniacus, dérivé avec le suffixe -acus du nom d'homme comme Palonius[13].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Pèyené (graphie de Conflans) ou Pèlyenèx (ORB)[14].
Histoire
La première mention de Peillonnex remonte à l'année 1012, peut être 1019, avec la charte dite du comte Robert concernant une donation au prieuré[15] - [16]. Le comte de Genève Amédée Ier donne, en 1156, le prieuré à l'abbaye d'Abondance[16].
Lors de l'occupation du nord du duché de Savoie, le prieuré est incendié par les réformés Bernois en 1589[16]. Le projet de sa destruction est envisagé en 1781 sans qu'il n'y ait de suite[16]. Lorsque le duché est à nouveau occupé au cours de la période révolutionnaire française le prieuré est supprimé et ses biens sont mis aux enchères entre 1794 et 1795[16].
Politique et administration
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2020, la commune comptait 1 371 habitants[Note 4], en diminution de 0,07 % par rapport Ă 2014 (Haute-Savoie : +6,65 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- FĂŞte du Cheval, lundi de PentecĂ´te.
- L'Odyssée de Peillonnex, seconde édition, les 4, 5 et . Trois spectacles nocturnes (La Cocha - Saint Bernard affronte le Diable - Le Loup de Covagny) et une pièce de théâtre (Le Mystère de Peillonnex).
Culturel locale et patrimoine
Personnalités liées à la commune
- Famille Bastian, notables (syndics, maires) dont :
Claude-François Bastian (1640-1724), né à Peillonnex. Après avoir fait sa profession entre les mains du supérieur augustin de Notre-Dame de Sixt, il devint prieur claustral du prieuré augustin de Peillonnex de 1672 à son décès en 1724[16]. Sous son impulsion, le prieuré qui avait connu un déclin certain, fit preuve, dès lors, d'un vigoureux renouveau.
Lieux et monuments
- Le prieuré de Peillonnex, dont il reste des vestiges.
- L'église Notre-Dame-de-l'Assomption est datée du XIIe siècle, elle est inscrite au registre des monuments historiques. Son architecture mêle l'art roman et l'art baroque savoyard. Un somptueux son et lumière met en valeur l’un des plus beaux fonds de chœur baroques de Haute-Savoie. Visite guidée. Un petit parcours pédestre « errance autour du prieuré » porte un regard sur le paysage environnant et l'architecture de l'église.
HĂ©raldique
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Les armes de Peillonnex se blasonnent ainsi : Parti ; au premier coupé au I d'or équipolé de quatre points d'azur, au II palé d'or et de gueules, au second d'argent à une crosse contournée de sable. |
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Voir aussi
Bibliographie
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes : Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619 p. (ISBN 2-7171-0159-4), p. 462-467 « Peillonnex ».
- Chanoine Adrien Gavard, Peillonnex : le prieuré, la paroisse, la commune, impr. J. Niérat, Annecy, 1901, 403 pages (lire en ligne sur Gallica)
- François Mugnier, Le Prieuré de Peillonnex en Faucigny, Chambéry, Impr. de Bottero, (lire en ligne).
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Le -x final ne se prononce pas, mais indique que l'accentuation du mot va sur la première syllabe[1] - [2] - [3].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Henri Dénarié, « Berlioz ne rime pas avec myxomatose », La Voix des Allobroges,‎ (lire en ligne) (Article publié dans le numéro 13 de La Voix des Allobroges, été 2007)
- Jean-Baptiste Serron avec Marc Bron, « Comment bien prononcer les noms de nos communes? », L'Essor savoyard,‎ (lire en ligne).
- « Toponymie arpitane : les noms en -oz, -az, -ex, -ix », sur Arpitan.com - Fédération internationale de l'arpitan (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Genève (SUI)-Annemasse (partie française) », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Henry Suter, « Peillonnex », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 14Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
- Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne).
- Histoire des communes savoyardes, 1980, p. 462, « Le Prieuré ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.