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Paulo Guedes

Paulo Roberto Nunes Guedes est un économiste et homme politique brésilien né le à Rio de Janeiro, au Brésil. Il fait partie des « Chicago Boys »[1] et est connu pour ses orientations trÚs libérales[2].

Paulo Guedes
Illustration.
Paulo Guedes en 2020.
Fonctions
Ministre brĂ©silien de l'Économie
–
(3 ans, 11 mois et 29 jours)
Président Jair Bolsonaro
Gouvernement Bolsonaro
Prédécesseur Eduardo Guardia (Finances)
Esteves Colnago (Planification)
Marcos Jorge de Lima (Industrie, Commerce extérieur et Services)
Caio Luiz de Almeida Vieira de Mello (Travail)
Successeur Fernando Haddad (Finances)
Biographie
Nom de naissance Paulo Roberto Nunes Guedes
Date de naissance
Lieu de naissance Rio de Janeiro
Nationalité Brésilienne
DiplÎmé de Université fédérale du Minas Gerais
Université de Chicago
Profession Économiste

AprÚs ses études d'économie à Chicago, il travaille au Chili, notamment auprÚs de proche du dictateur Augusto Pinochet. Il a enseigné à la PUC-Rio et au FGV, et est l'un des fondateurs de Banco Pactual, de l'IBMEC (Instituto Brasileiro de Mercado de Capitais créé comme Institut brésilien de recherche sur les marchés financiers)[3], et sociétés d'investissement et d'un groupe de réflexion conservateur baptisé Institute Millenium.

Le , il est présenté comme le Gourou économiste de Jaïr Bolsonaro[1] qui l'a embauché comme conseiller technique sur l'économie lors de sa campagne présidentielle[4], avant qu'il devienne le nouvel « Homme fort » du nouveau gouvernement mis en place par Jair Bolsonaro .

Le Président Bolsonaro lui a confié cinq portefeuilles essentiels de ministre (fonctions ministérielles de l'économie, des finances, de l'industrie et du travail chargées des politiques de l'emploi, du commerce et des services, et de la planification)[5] - [6].

Il est un défenseur des pesticides et il doute du changement climatique[2] - [7]

ÉlĂ©ments de biographie

Enfance

Né à Rio de Janeiro, sa mÚre travaillait dans un Institut de réassurance du Brésil et son pÚre était vendeur de matériel scolaire.

Formation

Paulo Guedes s'est formĂ© Ă  l'universitĂ© fĂ©dĂ©rale du Minas Gerais[8] puis Ă  la Fundação GetĂșlio Vargas et Ă  l'universitĂ© de Chicago (il eut notamment Milton Friedman comme professeur et fut influencĂ© par l'Ă©cole de Chicago). Lors de ses Ă©tudes ses centres d'intĂ©rĂȘt semblent avoir Ă©tĂ© la macroĂ©conomie, le commerce international et l'Ă©conomĂ©trie

En 1974, il est entrĂ© au dĂ©partement d'Ă©conomie de l'universitĂ© de Chicago, grĂące Ă  une bourse du CNPQ. N'ayant pas obtenu son diplĂŽme de troisiĂšme cycle au BrĂ©sil, il a obtenu une nouvelle maĂźtrise (de la Graduate School of Economics, de la Fondation GetĂșlio Vargas ou FGV) avant de rejoindre le programme de doctorat, achevĂ© en 1978[9], dans un Ă©tablissement de rĂ©fĂ©rence de la pensĂ©e Ă©conomique libĂ©rale[10] - [11] - [12] - [13] - [14] - [15].

Vie professionnelle

Dans les annĂ©es 1980, en 1983 il co-fonde la banque d'investissement BTG Pactual. Il a donnĂ© des confĂ©rences Ă  l'universitĂ© pontificale catholique de Rio de Janeiro puis Ă  l’universitĂ© du Chili, au FGV et Ă  l'Instituto de MatemĂĄtica Pura e Aplicada (IMPA) de Rio de Janeiro. Il est directeur technique, membre et professeur de l'Institut brĂ©silien des marchĂ©s de capitaux (IBMEC) qu'il a contribuĂ© Ă  fonder dans les annĂ©es 1980 (il y travaillera durant 16 ans)[16] - [17]

Il est aussi fondateur d’un think tank Ă©conomique, d'orientation libertarienne l’institut Millenium.

Au Chili : Durant la dictature militaire chilienne, il a accepté une chaire d'enseignement à plein temps à l'Université du Chili, alors sous contrÎle militaire.
Selon le journaliste chilien CristiĂĄn Bofill, « lors de son retour de Chicago au BrĂ©sil avec son doctorat, Guedes s'est senti marginalisĂ©. Les Ă©conomistes alors dominants ne lui donnaient ni les fonctions acadĂ©miques ni les fonctions de gouvernance qu'il jugeait mĂ©riter. Dans les annĂ©es 1980, il vint alors au Chili, oĂč il fut recrutĂ© par Selume [ancien directeur du budget du rĂ©gime de Pinochet, qui dirigea ensuite la facultĂ© d'Ă©conomie et de gestion de l'universitĂ© du Chili]. il soutient les projets de rĂ©forme que les Ă©conomistes formĂ©s Ă  Chicago (Chicago boys) promouvait dans le pays »[18]

En 2018 il est retraité de l'enseignement. Avec Bolsonaro, Guedes voudrait transposer au Brésil les réformes entreprises au Chili par Pinochet : banque centrale indépendante, taux de change flottant, solde budgétaire et régime de capitalisation des fonds de pension.

Paulo Guedes, le financier

ParallÚlement à ses activités d'enseignant, Paulo Guedes a fait fortune dans la finance dans les années 1980.

Il est l'un des quatre fondateurs de la Pactual Bank oĂč il occupe les fonctions de directeur gĂ©nĂ©ral et de Chef de la stratĂ©gie[17].
Il quitte ensuite cette banque, et (avec un autre ancien de Pactua : André Jakurski, gestionnaire des ressources de JGP) il devient l'une des personnes chargées de superviser la gestion du fonds de couverture JGP et la stratégie des opérations. Il est également PDG et devenu membre du conseil d'administration de Realty S.A Empreendimentos e ParticipaçÔes, d'Abril Educação S.A. et de Localiza Rent a Car S.A.[19].
Il a aussi créé le groupe financier BR Investimentos, qui sera ensuite rebaptisé Bozano Investments (encore sous son contrÎle).

Il est aussi payĂ© comme chroniqueur Ă©conomique pour les questions de finances et de gestion de ressources, dans les journaux O Globo et Folha de S. Paulo et pour les pĂ©riodiques Época e Exame. Et il publie aussi rĂ©guliĂšrement des articles sur le site Internet du Millenium Institute[17] - [20].

Dans sa chronique pour le journal O Globo, Guedes a vivement critiquĂ© la scĂšne politique brĂ©silienne du dĂ©but du XXIe siĂšcle, soulignant l'opĂ©ration Lava Jato comme une rĂ©fĂ©rence dans la lutte contre la corruption, mais en 2018 il est lui-mĂȘme suspectĂ© puis mis en examen par la justice brĂ©silienne pour fraude dans la gestion de ses fonds.

Mandat et orientations politiques

Il est notamment connu pour avoir fondĂ© l'Instituto Millenium, un think tank trĂšs conservateur, qui a Ă©tĂ© comparĂ© Ă  l'IPES / IBAD, entitĂ©s crĂ©Ă©es au dĂ©but des annĂ©es 1960 et connues pour ses actions idĂ©ologiques visant Ă  prĂ©parer le coup d'État militaire de 1964[21] - [22] - [23] - [24]. Il dĂ©fend Ă©galement des positions pro-pesticides et climatosceptiques[7].

Commentant la politique Ă©conomique du dictateur chilien Augusto Pinochet, il affirme « : Ça a Ă©tĂ© une transformation magnifique. (...) Thatcher et Reagan, eux, l'ont bien compris[25]. »

Accusations de fraude

Le , le ministĂšre public fĂ©dĂ©ral (MP) dĂ©cide d'ouvrir une enquĂȘte prĂ©liminaire sur une Ă©ventuelle fraude dans la gestion de fonds d'investissement gĂ©rĂ©s par Guedes[26].

Depuis 2009, ces fonds d'investissement ont reçu des contributions s'Ă©levant Ă  1 milliard de Real brĂ©silien (BRL) de la part de fonds de pension d'entreprises appartenant Ă  l'État brĂ©silien provenant notamment de fonds de Previ, Banco do Brasil, Petros, Petrobras, Funcef, Caixa et Postalis (de la Poste), qui font l’objet d’une enquĂȘte par des groupes de travail de la police fĂ©dĂ©rale, notamment dans le cadre de l’opĂ©ration Greenfield, dont les activitĂ©s sont axĂ©es sur les investissements dans le Fonds d’investissement dans les participations (FIP)[27] - [28] - [29]

Selon le dĂ©putĂ© Bolsonaro (devenu depuis PrĂ©sident du BrĂ©sil au ), aprĂšs avoir reçu des fonds venant de fonds de pension, le BR Educational Fund, gĂ©rĂ© par Guedes, avait investi les fonds de ses actionnaires dans une unique sociĂ©tĂ©, la HSM Educacional S/A, qui est Ă©galement contrĂŽlĂ©e par lui. Avec ces fonds HSM Educacional a achetĂ© 100% du capital d’une autre sociĂ©tĂ©, Ă©galement crĂ©Ă©e par Paulo Guedes, HSM do Brasil S/A. le goodwill (Ă©cart d'acquisition correspondant Ă  l'excĂ©dent du coĂ»t d'acquisition) versĂ© pour les actions HSM do Brasil Ă©tait de 16,5 millions de RĂ©als. Ensuite, HSM do Brasil S/A a commencĂ© Ă  subir des pertes rĂ©currentes.
Selon le ministĂšre public brĂ©silien, les fonds de pension de l'État ainsi mobilisĂ©s par les fonds d’investissements contrĂŽlĂ©s par Paulo Guedes auraient ainsi perdu 200 millions de dollars[30]. Selon Guedes ces accusations sont infondĂ©es et n'avaient pas d'autre objectif que de semer la confusion chez les Ă©lecteurs au moment des Ă©lections prĂ©sidentielles de 2018[31]. Il ne convainc pas les juges du Parquet qui ont donc ouvert en une enquĂȘte (confiĂ©e Ă  la police fĂ©dĂ©rale)[32].

En octobre 2021, son nom est cité dans les Pandora Papers[33].

Ministre de l'Économie

DĂšs , Jair Bolsonaro, en tant que candidat Ă  la prĂ©sidentielle, annonce qu'il choisirait, s'il est Ă©lu, Guedes comme ministre des Finances de son gouvernement, une information qui a Ă©tĂ© Ă  l'Ă©poque bien accueilli par une partie des mĂ©dias, et par les investisseurs et banquiers du pays, en raison de ses positions libĂ©rales. À ce moment la Bourse avait rĂ©agi positivement (en augmentant) bien que l’annonce ait aussi Ă©tĂ© perçue par une partie des mĂ©dias et des critiques de Bolsonaro comme un subterfuge utilisĂ© par le candidat Bolsonaro afin de cacher ou contourner son image corporatiste, militariste et anti-libĂ©rale[34] - [35] .

L'économiste Guedes n'avait jamais été affilié à un parti et sa seule activité politique connue avait été a été de participer à la rédaction du plan de gouvernement de l'ancien ministre Guilherme Afif Domingos quand il avait été nommé président de la République aux élections de 1989[36] - [37] - [38] - [39] - [40] - [41].

Bien que trĂšs actif et expĂ©rimentĂ© dans les jeux du marchĂ© financier brĂ©silien et mondialisĂ©, Guedes n’avait jusqu'alors jamais non plus exercĂ© dans la fonction publique, ce qui fait que des Ă©conomistes et certains analystes financiers ont exprimĂ© leur scepticisme lors de ses premiĂšres dĂ©clarations sur ses intentions en matiĂšre de politique Ă©conomique, ce qui a aussi en 2018 gĂȘnĂ© l'Ă©quipe de transition mise en place par l'administration Bolsonaro[42] - [43]. Dans le journal O Globo, le journaliste influent MĂ­riam LeitĂŁo dĂ©clare par ailleurs que « Tout au long de sa vie publique, le dĂ©putĂ© Jair Bolsonaro a votĂ© contre toutes les propositions de privatisation, contre les violations du monopole d'Etat, contre la mise en place d'une sĂ©curitĂ© sociale et mĂȘme contre le "Plan royal". Il a au contraire votĂ© en faveur des privilĂšges des parlementaires, et il est entrĂ© en politique en cherchant Ă  augmenter le pouvoir des soldats et la police, rien qui ne rappelle - mĂȘme de loin - la prĂ©dication libĂ©rale de Paulo Guedes tout au long de sa carriĂšre d’économiste et d’entrepreneur ».[35] - [44]

Guedes propose lui de restructurer l'espace Ă©conomique brĂ©silien, en s'appuyant principalement sur deux entitĂ©s : le ministĂšre de l'Économie et la Banque centrale (formellement et politiquement indĂ©pendante). Il est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ© comme un "ultra-libĂ©ral"[45] - [46] ; dans le domaine Ă©conomique, Guedes a toujours dĂ©fendu la privatisation des entreprises d’État brĂ©siliennes, une rĂ©forme fiscale et une rĂ©forme des retraites (pour laquelle il prĂ©voit de modifier le systĂšme de rĂ©partition actuel ; le paiement des retraitĂ©s est actuellement effectuĂ© par les travailleurs actifs, et il faudrait selon lui passer Ă  un systĂšme gĂ©nĂ©ralisĂ© de comptes individuels alimentĂ©s par chaque travailleur tout au long de sa vie professionnelle, en fonction de ses revenus, pour aussi maintenir les prestations de sĂ©curitĂ© sociale).

Il a la confiance des milieux Ă©conomiques. Le jour de l’investiture du gouvernement, la Bourse de Sao Paulo bat son record historique[47].

Il annonce en un « ambitieux » programme de privatisation d’entreprises publiques, mentionnant dix-sept sociĂ©tĂ©s, des services postaux aux banques, en passant par la loterie et la Maison de la monnaie (chargĂ©e d’imprimer les billets), ou encore Electrobras (le plus important producteur d’électricitĂ© d’AmĂ©rique latine) et le port de Santos (le plus grand port d’AmĂ©rique latine). Il engage Ă©galement la privatisation de certaines activitĂ©s de la compagnie pĂ©troliĂšre Petrobras[48].

Il défend en un projet de loi visant à diminuer les investissements dans l'éducation et la santé[49].

Critiques

Des analystes de marchĂ© jugent cette proposition de rĂ©forme radicale des retraites suspecte, car basĂ©e sur une capitalisation pour laquelle Guedes n'a pas expliquĂ© comment la transition pourrait ĂȘtre opĂ©rĂ©e. Un analyste et consultant en risques note dans le journal El PaĂ­s que "« Guedes dit qu'il paiera le coĂ»t des privatisations, mais le processus de privatisation Ă©tant long, ceci n'est pas clair »[42].

Actuellement l'État BrĂ©silien tire d'importants fonds de grandes entreprises d'État qui exploitent notamment les ressources pĂ©troliĂšres, miniĂšres et amazoniennes, et il a encore d'importants besoins de financements de grande infrastructures et de la santĂ©. Concernant le "vaste programme de privatisation" qui figure en bonne place dans le plan du gouvernement Bolsonaro, il ne prĂ©cise ni le nombre ni les catĂ©gories de sociĂ©tĂ©s (sur les 147 que le gouvernement a annoncĂ© vouloir vendre au privĂ©), ce qui suscite une mĂ©fiance de la part de nombreux acteurs. L'objectif annoncĂ© serait d'utiliser toutes les ressources tirĂ©es des privatisations pour payer la dette publique du pays [12], mais sans expliquer comment le pays pourra ensuite continuer Ă  investir pour rĂ©pondre aux besoins d'une dĂ©mographie qui a beaucoup augmentĂ©. Une piste proposĂ©e par Guedes est fiscale : Guedes a Ă©voquĂ© un plan de rĂ©forme fiscale visant Ă  simplifier et unifier les impĂŽts fĂ©dĂ©raux dont la gestion serait dĂ©centralisĂ©e et confiĂ©e aux communes (municipalisation des impĂŽts). Guedes a ensuite dit qu'il voulait recrĂ©er une taxe inspirĂ©e du PCFM (taxe qui ne plait pas du tout au marchĂ© de la finance) : il s'agirait de remplacer plusieurs taxes (taxes sur les produits industriels, PIS, COFINS, IPI, IOF et autres, qui reprĂ©sentent ensemble 30 Ă  40% des revenus de l'État) par une taxe unique d'environ 0,5% appliquĂ©e aux transactions financiĂšres[50].

Paulo Guedes a aussi proposé de nombreuses exemptions d'impÎts, y compris pour les tranches de revenu supérieures[44] - [51] - [52]. Il a également évoqué la possibilité de supprimer la contribution de l'employeur à la sécurité sociale (actuellement 20% de la masse salariale).

Il préconise également une réduction de l'impÎt sur les sociétés (IRPJ et CSLL) et le taux actuel est de 34%: 25% IRPJ + 9% CSLL.

L'idée de Guedes est de réduire ce taux de 34% à 15% mais en taxant les retraits de bénéfices de 15% pour encourager le réinvestissement des bénéfices.

Compte tenu du dĂ©ficit budgĂ©taire du pays, nombre d'analystes jugent irrĂ©alisable ce programme de rĂ©duction d’impĂŽt ; P. Guedes ferait selon eux des dĂ©clarations en refusant de voir la rĂ©alitĂ© des chiffres. Bien qu'il ait fait fortune dans la finance, certains soupçonnent qu’en termes de politique Ă©conomique, Guedes est « aussi nĂ©ophyte que Bolsonaro »[42].

Voir aussi

Notes et références

  1. Sebastian Seibt, « Brésil : Paulo Guedes, le "gourou économique" ultralibéral de Jair Bolsonaro », sur France 24,
  2. Claire Gatinois, « BrĂ©sil : Paulo Guedes, l’économiste ultralibĂ©ral qui inspire Jair Bolsonaro », Le Monde, .
  3. (pt-BR) Joana Cunha, « Após mais de uma década, Ibmec volta a São Paulo », sur Folha de S. Paulo, .
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  5. Jean-Mathieu Albertini, « Les hommes forts du nouveau gouvernement brésilien », sur Médiapart, .
  6. (pt-BR) Raoni Alves et Filipe Matoso, « MinistĂ©rio da Economia unificarĂĄ Fazenda, Planejamento e IndĂșstria, diz Paulo Guedes », sur G1 (pt), .
  7. « Ultra-libéral, pro-pesticides et climatosceptique : le nouveau gouvernement brésilien de Bolsonaro », sur Basta ! (consulté le ).
  8. (pt-BR) Téo Takar et Antonio Temóteo, « PhD de personalidade forte e especulador : Paulo Guedes, o guru de Bolsonaro », sur UOL, (consulté le ).
  9. (en) « Executive Profile : Paulo Roberto Nunes Guedes Ph.D. », sur Bloomberg (consulté le ).
  10. (pt-BR) « Economista de Bolsonaro, Paulo Guedes viveu mudança radical em Chicago », sur UOL, folha de S.Paulo (consulté le ).
  11. (pt-BR) Luiz Zanin Oricchio, « 'Chicago Boys' mostra o neoliberalismo e sua gĂȘnese na AmĂ©rica Latina », sur O Estado de S. Paulo, .
  12. (pt-BR) Joaquín Estefanía, « Escola de Chicago floresce no autoritarismo : Esse estranho vínculo entre os modelos autoritårios e o ultraliberalismo pode se repetir no Brasil », sur El País, .
  13. (en) « Nobel Laureates », sur le site de l'université de Chicago (consulté le )
  14. (en) Sylvia Nasar, « Nobels Pile Up for Chicago, but Is the Glory Gone? », sur The New York Times, (consulté le ).
  15. (pt-BR) « PublicaçÔes a Pedido : BR Investimentos LTDA », sur Diårio Oficial do Estado do Rio de Janeiro, (consulté le ), p. 89.
  16. (es) « CapĂ­tulo 10 – Depoimento de Paulo Guedes » [PDF], p. 99
  17. « Comunicado da Administração para a AGO de 08/04/2008 », sur Localiza (consulté le )
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  22. (pt-BR) Luciana Silveira, Fabricação de ideias, produção de consenso : estudo de caso do Instituto Millenium, Campinas: Unicamp, (lire en ligne [PDF]).
  23. (pt-BR) Bruna Pastore, « Complexo IPES/IBAD, 44 anos depois : Instituto Millenium? », Aurora, Marilia, vol. 5, no 2,‎ , p. 57-80 (lire en ligne)
  24. (pt-BR) Maria Fernanda Arruda, « Do IPES ao Millenium, o patrocínio do golpe », sur Correio do Brasil, .
  25. Renaud Lambert, « La droite latino-amĂ©ricaine dans l’impasse », sur Le Monde diplomatique,
  26. https://www.ft.com/content/0e442654-cc18-11e8-b276-b9069bde0956
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Articles connexes

Liens externes

  • Paulo Guedes, sur le site Instituto Millenium qu'il a confondĂ© et auquel il collabore
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