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Paul Laurent Vibert

Paul Laurent Vibert, né le à Brest[1] et mort le à Hœnheim[2], est un officier de Marine français s'étant illustré pendant la Seconde Guerre mondiale dans les Forces navales françaises libres. Il est Compagnon de la Libération[3] - [4].

Paul Vibert
Paul Laurent Vibert
Paul Vibert en 1941.

Nom de naissance Paul Laurent Vibert
Naissance
Brest (Finistère)
Décès
HĹ“nheim (Bas-Rhin)
Origine Française
Allégeance Drapeau de la France France libre
Arme Marine nationale
Grade Officier en chef des équipages (capitaine de frégate)
Années de service 1928 – 1963
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Officier de la LĂ©gion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-1945
Hommages Une rue Ă  son nom, Ă  Brest

Emblème
Liste des Compagnons de la Libération
Sépulture de Paul Laurent Vibert et son épouse Yvonne au cimetière d' Agde.

Biographie

Paul Vibert est né en 1912 à Brest[1]. En 1928, il entre à l'école de maistrance de la flotte à Brest[3].

En 1939, il est affecté, avec le grade de premier maître, sur le sous-marin Junon[5].

Ă€ la fin du mois de , Paul Vibert prend le commandement du chasseur de sous-marins no 8 Rennes. Il quitte Lorient le sur ce navire, afin de rallier la France libre en Angleterre[2].

Il est ensuite désigné comme troisième officier sur le sous-marin Minerve, mais début , il se porte volontaire pour le commandement du patrouilleur Poulmic[6]. Il est grièvement blessé quand celui-ci saute sur une mine le , au large de Plymouth[7].

Vibert retrouve alors, après sa sortie d'hôpital en , le bord du Minerve, avec le grade d'officier des équipages de seconde classe. En mai, il est officier en second du sous-marin, et est promu en juillet officier des équipages de première classe[3].

Après une forte maladie qui l'éloigne du bord, il prend le le commandement du chasseur de sous-marins no 15 Paimpol[3]. Ses missions sont d'escorter les convois et de patrouiller dans la Manche.

En , pour raisons de santé, Paul Vibert prend le commandement de la caserne Surcouf à Londres, un des premiers points de chute des candidats Français libres[8]. Puis il est affecté à la base de chasseurs à Cowes, en tant que commandant en second, de mars à . Il est ensuite affecté à la caserne Bir-Hakeim[3] près de Portsmouth.

Après la guerre, il est au service de l'état-major de la 2e région maritime, puis au Secrétariat général de la marine marchande. Officier principal des équipages, il est nommé au commandement de la Marine à Paris, où il exerce la fonction d'officier des sports de la région parisienne. Il est fait officier en chef des équipages en .

Il quitte la Marine en 1963, et se retire au Grau-d'Agde. Paul Vibert décède le à Hœnheim, et est ensuite inhumé au cimetière d'Agde.

DĂ©corations et hommages

Une rue porte son nom Ă  Brest.

Notes et références

  1. Émile Chaline et Pierre Santarelli, Historique des Forces navales françaises libres, vol. 3, Service historique de la Marine, (ISBN 978-2-11-091147-6, présentation en ligne), p. 586.
  2. « Paul Laurent Vibert », Société des membres de la Légion d'honneur – Finistère nord (consulté le ).
  3. « Paul Vibert », sur ordredelaliberation.fr, musée de l'ordre de la Libération (consulté le ).
  4. Henri Weill, Les Compagnons de la Libération : résister à 20 ans, Toulouse, Éditions Privat, coll. « Arguments », , 332 p. (ISBN 978-2-7089-4428-2, présentation en ligne), p. 300.
  5. Jean-Jacques Antier, L'Aventure héroïque des sous-marins français, 1939-1945, vol. 3, Éditions maritimes et d'Outre-mer, coll. « Embruns de l'histoire », , 347 p. (ISBN 978-2-7070-0068-2), p. 65.
  6. « Le patrouilleur Poulmic », sur museedelaresistanceenligne.org, musée de la Résistance en ligne (1940-1945) (consulté le ).
  7. Association des Français libres, La Mémoire des français libres, vol. 1, Fondation de la France libre, (présentation en ligne), p. 385-386.
  8. Vladimir Trouplin, Nicolas Sarkozy, François Jacob et Marc Bradfer (dir.), Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, , 1230 p. (ISBN 978-2-35639-033-2, présentation en ligne), p. 1062.

Article connexe

Liens externes

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