Patchiku
Le Patchiku est un navire de pĂȘche au thon, Ă la ligne, construit en 1959 dans le chantier naval Marin[1] de Ciboure dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques.
Patchiku | |
Type | Chalutier |
---|---|
Histoire | |
Architecte | Grégoire Marin |
Chantier naval | Marin Ciboure |
Lancement | 1959 |
Ăquipage | |
Ăquipage | 4 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 12,08 m |
Longueur de coque | 11,88 m |
MaĂźtre-bau | 3,48 m |
Tirant d'eau | 1,44 m |
DĂ©placement | 14 t |
Voilure | 2 voiles de travail |
Propulsion | Valmet (100 ch) et un auxilaire Perkings (20 ch) |
CarriĂšre | |
Armateur | Assoc. pour la sauvegarde du Patchiku |
Port d'attache | Saint-Jean-de-Luz France |
Protection | Classé MH (2002) |
Comme lâAĂŻrosa, il est caractĂ©ristique du patrimoine maritime basque et derniers exemplaires de la construction traditionnelle de la charpenterie de marine basque.
Son immatriculation est : BA 294 644 (Bayonne).
Le Patchiku fait lâobjet dâun classement au titre objet des monuments historiques depuis le [2].
Histoire
Ce bateau de pĂȘche est un ligneur destinĂ© Ă la pĂȘche au thon.
Il est dit de type bolincheur car aussi utilisĂ© pour la pĂȘche Ă la sardine. Les pĂȘcheurs de Saint-Jean-de-Luz introduisirent l'usage de la bolinche (filet tournant archĂ©type de la senne) d'entre les deux guerres. Il pratique aussi la pĂȘche Ă la palangre.
Il a d'abord portĂ© les noms de Suzanne et Le Fanchic, avant de devenir le Patchiku dans les annĂ©es 1980. Il est Ă©quipĂ© de trois mĂąts de travail pour mettre les engins Ă la mer. Le mĂąt arriĂšre porte le power-block, une grosse poulie gĂ©rant la bolinche. Il peut aussi grĂ©er un foc et un tapecul, voilure de travail permettant de tenir le bateau dans le vent durant ses dĂ©rives en opĂ©ration de pĂȘche.
Un poste d'Ă©quipage sur l'avant contient 4 couchettes, et une cuisine est attenante Ă la salle des machines.
Il a participé au tournage du film en 1999 Les Moissons de l'océan réalisé pour France 2.
Le Patchiku a été désarmé en 2003.
L'Association pour la sauvegarde du Patchiku, crĂ©Ă©e en 2006, a dĂ©cidĂ© de le reprendre pour en effectuer la restauration, puis sa valorisation et son entretien en partenariat avec Itsas Begia[3], association qui Ćuvre Ă la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine maritime basque.