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Parti travailliste géorgien

Le Parti travailliste gĂ©orgien (gĂ©orgien : áƒĄáƒáƒ„áƒáƒ áƒ—áƒ•áƒ”áƒšáƒáƒĄ ლეიბორისჱული პარჱია) est un parti politique fondĂ© en 1995[1].

Parti travailliste géorgien
(ka) áƒĄáƒáƒ„áƒáƒ áƒ—áƒ•áƒ”áƒšáƒáƒĄ ლეიბორისჱული პარჱია
Image illustrative de l’article Parti travailliste gĂ©orgien
Logotype officiel.
Présentation
Chef Chalva Natelachvili
Fondation
SiĂšge I. Javakhishvili 88, Tbilissi
Secrétaire général Giorgi Gugava
Positionnement Centre gauche
Idéologie Social-démocratie
Europhilie
AdhĂ©rents 26 000
Couleurs Bleu, jaune et blanc
Site web www.labour.ge/en
Représentation
Parlement
1 / 150

Histoire

Le Parti travailliste est un parti politique du centre gauche, d’inspiration sociale-dĂ©mocrate, ayant une culture d’opposition : il aurait pu prĂ©sider le Conseil de la ville de Tbilissi une seule fois, mais s'est dĂ©sistĂ© au profit du parti arrivĂ© en second[2]. En politique Ă©trangĂšre, il affiche une position Ă©quilibrĂ©e entre la Russie d’une part, les États-Unis et l’Union europĂ©enne d’autre part, mais il soutient en pratique une politique pro-occidentale : le , il signe, avec neuf autres partis politiques d’opposition, un appel aux pays membres de l’OTAN pour l’intĂ©gration de la GĂ©orgie[3].

Cette situation tient probablement au profil de son fondateur, Chalva Natelachvili[4],par ailleurs co-auteur de la constitution gĂ©orgienne, pragmatique, tour Ă  tour alliĂ© et opposĂ© Ă  Edouard Chevardnadze, puis Ă  Mikheil Saakachvili et enfin Ă  Bidzina Ivanichvili, et objet d’intimidations, voire de tentatives d’assassinat, durant les 20 annĂ©es de sa carriĂšre politique[5].

RĂ©sultats Ă©lectoraux

Le , lors des Ă©lections locales Ă  Tbilissi, le Parti travailliste arrive en tĂȘte, devant le Mouvement national[6]. Le , il annonce qu’il supporte la candidature de Mikheil Saakachvili, chef de file du Mouvement national et opposant Ă  Edouard Chevardnadze, Ă  la prĂ©sidence du Conseil de la capitale.

Lors de la RĂ©volution des Roses, Chalva Natelachvili annonce le , qu’il supporte le prĂ©sident Edouard Chevardnadze, provoquant des rĂ©actions au sein de ses partisans[7]. Le Parti travailliste propose le de boycotter les Ă©lections prĂ©sidentielles du et entre dans l’opposition Ă  l’alliance Mikheil Saakachvili (prĂ©sident) – Zourab Jvania (premier ministre) – Nino Bourdjanadze (prĂ©sidente du Parlement)[8].

Lors de l’élection prĂ©sidentielle du , le candidat du Parti travailliste, Chalva Natelachvili, obtient 6,49 % des suffrages exprimĂ©s[9].

À la suite des Ă©lections lĂ©gislatives du , remportĂ©es par le Mouvement national uni, le Parti travailliste dĂ©cide de boycotter le Parlement, accusant le pouvoir politique en place de fraude : ses quatre dĂ©putĂ©s nouvellement Ă©lus, Chalva Natelachvili, Joseb Shatberashvili, Giorgi Gugava et Kakha Dzagania, dĂ©missionnent[10].

Lors des élections législatives de 2012, le Parti travailliste recueille 1,25 % des suffrages exprimés au scrutin proportionnel plurinominal, sous le seuil des 5 %, et ne retrouve pas de siÚge au Parlement.

Lors de l’élection prĂ©sidentielle du , le candidat du Parti travailliste, Chalva Natelachvili, obtient 2,87 % des suffrages exprimĂ©s[11].

En prĂ©vision des Ă©lections lĂ©gislatives gĂ©orgiennes de 2016, le Parti travailliste prĂ©sente Le , une liste de vingt candidats menĂ©e par Shalva Natelashvili[12]. Le , il recueille 3,14 % des suffrages exprimĂ©s au scrutin proportionnel plurinominal, sous le seuil de 5%[13]. ParallĂšlement, au scrutin majoritaire uninominal, aucun de ses candidats n’est en mesure de gagner au 2e tour[14]. Il n’aura donc pas de reprĂ©sentant au nouveau Parlement.

Élections lĂ©gislatives

Élection Votes % Siùges Rang
2016 55 208 3,14
0 / 150
7e
2020 19 281 1,00
1 / 150
9e

Notes et références

Voir aussi

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