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Parti nationaliste français et européen

Le Parti nationaliste français et européen (PNFE) était un groupuscule d'extrême droite néonazi, raciste, antisémite et xénophobe, fondé en [2] - [3] par Claude Cornilleau, ancien membre de l'OAS[4]. Il est inactif depuis 1999.

Parti nationaliste français et européen
Logo du Parti nationaliste français et européen
Histoire
Fondation
Dissolution
Cadre
Sigle
PNFE
Type
Pays

Historique

Adepte des thèses du racisme biologique, opposée à la démocratie et au « capitalisme cosmopolite », il dénonce le « lobby juif mondial »[5]. Il est issu d'une scission du Parti nationaliste français en 1985 et est inactif depuis 1999[6]. Comme beaucoup d’autres groupes d'extrême droite français, le PNFE utilise la croix celtique comme emblème. Sa devise était « France d'abord ! Blanche toujours ! ». Parmi ses membres, figurent le négationniste Vincent Reynouard ou le militant Michel Faci. Erik Sausset, rédacteur de la revue Le Flambeau, en fut le président de 1996 à 1999.

En , les Faisceaux nationalistes européens (FNE) de Mark Fredriksen se rallient au PNFE.

Il fête l'anniversaire de la naissance d'Adolf Hitler lors d'un banquet le et s'est rendu en au congrès du parti allemand d'extrême droite NPD[4].

Le PNFE rallia des policiers français issus de la Fédération professionnelle indépendante de la police (FPIP)[5]. Le président du PNFE était Claude Cornilleau. Militaire de carrière, il est condamné par contumace à vingt ans de prison pour sa participation au putsch d'avril 1961, mais bénéficie de l'amnistie de 1968. De 1979 à 1981, il est membre du FN[7]. Conseiller municipal RPR de Chelles (Seine-et-Marne) en 1983[2], il est contraint à la démission en 1987 en raison de propos très virulents et racistes[8].

Le , le journaliste Hervé Gattegno révèle un document attestant qu'un secrétariat provisoire a été mis en place pour entamer la réorganisation du mouvement et appeler les militants à l'action[9].

En mai-, le secrétaire national, Francis Allouchéry, est exclu et est remplacé en 1991 par Michèle d'All'Ara.

Les membres du PNFE commettent des crimes et des délits sanctionnés par la justice, comme des profanations de sépultures, des agressions et des incendies contre des foyers d'immigrés et des locaux du PCF entre 1986 et 1989, dans le sud de la France. En décembre 1988, l'explosion d'une bombe artisanale dans un foyer Sonacotra à Cagnes-sur-Mer[4] fait un mort et 12 blessés, mais l'enquête se termina par deux non-lieu. Le , le principal inculpé pour la profanation du cimetière juif de Carpentras dans la nuit du 8 au était un ancien membre du PNFE[6].

Le journal du parti, Tribune nationaliste, créé en , est interdit en .

Notes et références

  1. Laurent de Boissieu, « Parti Nationaliste Français et Européen (PNFE) », France Politique, (lire en ligne)
  2. Jérôme Dupuis, « PNFE : néonazis à la française », lexpress.fr, (consulté le )
  3. « Parti Nationaliste Français (PNF) », REFLEXes, (consulté le )
  4. Phlippe Martinat, « L'antisémitisme obsessionnel de l'extrême droite », la-croix.com, (consulté le )
  5. Alain Leauthier, « Le PNFE, groupuscule néonazi français », liberation.fr, (consulté le )
  6. Alain de Boissieu, « Parti nationaliste français et européen », france-politique.fr.
  7. « Le PNFE, une formation néonazie », Le Monde, (lire en ligne)
  8. Porte, Christian, 1953-...., Les vérités interdites d'un fiasco judiciaire : fiancés assassinés de Fontainebleau, Édilivre, dl 2018 (ISBN 978-2-414-22471-5 et 2-414-22471-1, OCLC 1081167017, lire en ligne)
  9. Hervé Gattegno, « Les clandestins continuent », Le Nouvel Observateur, , p. 96 (lire en ligne)

Liens externes

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