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Parc national de Makalu Barun

Le parc national de Makalu Barun est le huitième parc national du NĂ©pal, situĂ© dans la rĂ©gion de dĂ©veloppement Est. Le parc a Ă©tĂ© inaugurĂ© en 1992 comme une extension du parc national de Sagarmatha. Couvrant 1 500 km2 rĂ©partis sur les districts de Sankhuwasabha et Solukhumbu, il est l'unique parc Ă  protĂ©ger des espaces situĂ©s Ă  plus de 8 000 m d'altitude. La zone tampon couvre 830 km2.

Parc national de Makalu Barun
Vallée de Barun, au sein du parc
GĂ©ographie
Pays
Zone
District
Coordonnées
27° 45′ 25″ N, 87° 06′ 49″ E
Superficie
1 500 km2
Administration
Type
Catégorie UICN
II
WDPA
Création
1992
Administration
Department of National Parks and Wildlife Conservation
Site web
GĂ©olocalisation sur la carte : NĂ©pal
(Voir situation sur carte : NĂ©pal)

Parmi les sommets du parc, on compte le Makalu (8 463 m), le Chamlang (7 319 m), le Baruntse (7 162 m) et le pic Mera (6 476 m). Ă€ 344 m d'altitude, le parc protège la vallĂ©e de l'Arun. La frontière nord est partagĂ©e avec la rĂ©serve naturelle du Qomolangma situĂ©e dans la rĂ©gion autonome du Tibet.

Le parc fait partie du Sacred Himalayan Landscape, un projet de conservation mis en place par le Fonds mondial pour la nature[1].

Histoire

Au début et milieu des années 1980, des équipes de The Mountain Institute étudient la vallée de Barun. Ces études encouragent la création d'une aire de protection, formulée en 1985. En 1988, le Makalu-Barun Conservation Area Projet (MBNPCA, projet d'aire de conservation de Makalu-Barun) débute, mené conjointement par le Department of National Parks and Wildlife et TMI.

La crĂ©ation est officialisĂ©e en 1991. Ă€ l'Ă©poque, environ 32 000 personnes rĂ©sident dans les 12 comitĂ© de dĂ©veloppement villageois que compte le parc. La plupart sont des fermiers sherpas, rai, gurungs, tamangs, magars, newars, bahuns ou chhetris. Une politique est menĂ©e afin de dĂ©signer des zones d'exploitation durable et d'encourager la filière de l'Ă©cotourisme. La chasse et le piĂ©geage sont interdites au sein du parc, mis Ă  part dans le cas extrĂŞme de risque de morts humaines. Des dĂ©dommagements sont versĂ©s aux fermiers dont les cultures et les troupeaux sont mis Ă  mal par la faune locale.

Une zone tampon de 830 km2 est instaurĂ©e en 1999. Les vallĂ©es inaccessibles du Barun et de l'Arun ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©es rĂ©serve naturelle intĂ©grale, une première au NĂ©pal, afin de protĂ©ger les Ă©cosystèmes des deux rivières.

Climat

Le parc est situĂ© dans la zone climatique Est de l'Himalaya. La mousson dĂ©bute en juin et se termine Ă  la fin septembre. Pendant cette pĂ©riode, 70 % des prĂ©cipitations annuelles (4 000 mm) s'abattent sur le parc. Les premiers nuages de la mousson arrivent en avril. Ă€ travers le parc, les tempĂ©ratures varient Ă©normĂ©ment dĂ» aux diffĂ©rences d'altitudes extrĂŞmes. Les zones basses sont tempĂ©rĂ©es en hiver et chaudes d'avril Ă  mai. Les zones tropicales et subtropicales ne connaissent pas le gel, avec une tempĂ©rature moyenne de 18 °C.

Flore

Plusieurs types de forĂŞts sont regroupĂ©s au sein du parc, tous caractĂ©ristiques de l'Est de l'Himalaya, allant de la forĂŞt tropicale de diptĂ©rocarpacĂ©es Ă  400 m d'altitude aux forĂŞts de conifères subalpines de l'Himalaya oriental Ă  4 000 m d'altitude. L'aspect des forĂŞts varie selon la pĂ©riode de l'annĂ©e. Les forĂŞts sous les 2 000 m sont affectĂ©es par les activitĂ©s agricoles humaines, alors qu'au-delĂ , les forĂŞts sont denses puisque que le climat frais et humide empĂŞche toute activitĂ© agricole. Les forĂŞts couvent cinq zones bioclimatiques :

Dans les pâturages au delĂ  de 4 000 m, On alpine pastures at altitudes above 4,000 m (13,000 ft) the religiously important dwarf rhododendron and juniper, aromatic herbs and delicate wildflowers prosper. The region above 5,000 m (16,000 ft) comprises mainly rock and ice with little vegetation.[3]

3 128 espèces de plantes, dont 25 variĂ©tĂ©s de rhododendron parmi les 30 que compte le NĂ©pal ont Ă©tĂ© recensĂ©es. On compte aussi 48 espèces de primulacĂ©es, 47 espèces d'orchidĂ©es, 19 espèces de bambous et 15 espèces de chĂŞnes.

Faune

La faune est très diverse à travers le parc. On dénombre 315 espèces de papillons, 43 espèces de reptiles et 16 espèces d'amphibiens. 78 espèces de poissons peuplent les nombreux lacs, rivières et étangs du parc. 440 espèces d'oiseaux nichent dans le parc, dont des aigles et autres rapaces, la cigogne épiscopale et des nectariniidae. Il y a 16 espèces rares d'oiseaux dans le parc, dont la perruche à collier, le martin-pêcheur de Blyth, le martin-pêcheur méninting, la brève à nuque bleue, le gobemouche bleuâtre, la mésange sultane, le léiothrix à joues argent, le cratérope du Népal et la yuhina à nuque blanche.

Parmi les 88 espèces de mammifères, on compte la panthère des neiges, le lĂ©opard indien, la panthère nĂ©buleuse, le chaus, le chat-lĂ©opard, le chacal dorĂ©, le loup de l'Himalaya, le renard roux, le panda roux, l'ours noir d'Asie, le macaque d'Assam, le jharal, le goral de l'Himalaya, le Muntjac, le porte-musc, le saro de l'Himalaya, le linsang tachetĂ©, la belette de montagne, des sangliers, des loutres et des marmottes. En , des zoologistes ont pris le premier clichĂ© d'un chat de Temminck Ă  l'aide d'un piège photographique situĂ© Ă  2 517 m d'altitude.

Notes et références

  1. « The Sacred Himalayan Landscape », Fonds mondial pour la nature (consulté le )
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