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Parc de l'Espoir

Le parc de l'Espoir est un parc public commémoratif de l'arrondissement Ville-Marie de la Ville de Montréal[1], situé dans le cœur du village gai de Montréal, à l’angle des rues Panet et Sainte-Catherine Est. Créé à la suite des demandes de groupes militants gais[2], le parc fut officiellement dénommé en septembre 1994, puis réaménagé en 1997, en cénotaphe dédié à la mémoire des personnes mortes du sida au Québec[3].

Parc de l'Espoir
GĂ©ographie
Pays
RĂ©gion administrative
Territoire Ă©quivalent
Ville
Arrondissement
Coordonnées
45° 31′ 11″ N, 73° 33′ 16″ O
Fonctionnement
Statut
Carte
Parc de l'Espoir

Lieu de rassemblement LGBT, politique et culturel, on y tient aussi des vigiles lors d'événements liés à la communauté, comme la fusillade d'Orlando[4] - [5] en .

Histoire

Le parc a été inauguré par Jean Doré le dimanche à la suite d'une marche de solidarité pour les victimes du SIDA[6]. Michael Hendriks, René Leboeuf, et Roger Le Clerc sont les militants initiateurs du Parc de l’espoir[7]. Également, en octobre 1994, une plaque commémorative y était installée[8]. Elle s'agit d'une œuvre de Marc Pageau qui symbolise la souffrance des personnes atteintes du sida[3]. En 1996, la Ville de Montréal a investi 2 500 000 CAD à réaménager le parc. Les travaux vont se terminer en décembre 1996 et le parc réaménagé était inauguré en début de l’année 1997[8].

Act-up Montréal

Pendant plusieurs années, le parc de l'Espoir fut un lieu central des activités d'Act-up Montréal[6]. En 1990, à la fin de la marche du premier décembre d’Act Up, les personnes présentes ont installé 1400 rubans noirs dans les arbres. Ces rubans servaient de représentation des morts dans la communauté gaie en raison du VIH/Sida[8]. Suivant l’installation des rubans, l’administration de la ville les fait retirer et quelques jours plus tard, des militants de nouveaux rubans des couleurs de l’arc-en-ciel[8]. À la suite des activités initiales d’ActUp, le parc devient un lieu central pour des activités et des manifestations de la communauté gaie de l’époque[8].

375e de Montréal

Dans le cadre des activitĂ©s du 375e de MontrĂ©al, le parc de l'Espoir a accueilli une rencontre avec Diane B. Boivin, professeure titulaire au DĂ©partement de mĂ©decine Ă  l’UniversitĂ© McGill[9]. Un piano public y Ă©tait installĂ© pour la saison estivale[10].

Notes et références

  1. « Ville-Marie – Parcs et espaces verts | Banque d'information 311 », sur www1.ville.montreal.qc.ca (consulté le )
  2. Yves Lafontaine, « Le Parc de l'Espoir », Fugues,‎ (lire en ligne)
  3. « Mémorial sida info. Monuments. Parc de l'espoir », sur memorialSIDA.info (consulté le )
  4. « Rassemblements en mémoire des victimes à Montréal », Le Devoir,‎ (ISSN 0319-0722, lire en ligne, consulté le )
  5. Marie-Michèle Sioui, « Philippe Couillard évacué de la veillée pour les victimes d'Orlando », Le Devoir,‎ (ISSN 0319-0722, lire en ligne, consulté le )
  6. Yves Lafontaine, « Le Parc de l’Espoir », Fugues,‎ (ISSN 0831-1625, lire en ligne, consulté le )
  7. Denis-Daniel Boullé, « Devoir de mémoire au parc de l’Espoir le dimanche 31 juillet », sur Fugues, (consulté le )
  8. Yves Lafontaine, « Le nouveau parc de l'Espoir : plus vaste, plus vert et plus accessible », sur Fugues, (consulté le )
  9. Catherine Jolin, « UQAM | Coeur des sciences | Cœur des sciences », sur coeurdessciences.uqam.ca (consulté le )
  10. « Ville de Montréal - Arrondissement de Ville-Marie - Pianos publics », sur ville.montreal.qc.ca (consulté le )

Lien externe

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