ACT UP
L'AIDS Coalition to Unleash Power (abrégé en ACT UP, littéralement « Coalition contre le SIDA pour libérer le pouvoir »), historiquement connue comme ACT UP New York, est une association internationale de lutte contre le sida créée par Larry Kramer en au Lesbian, Gay, Bisexual and Transgender Community Center (en) de New York[1]. Elle est connue pour ses « manifestations et coups d'éclat médiatiques »[2].
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Site web |
(en) actup.org |
Le poster Silence = Mort avec le triangle rose, (une référence aux triangles roses renversés des camps de concentrations nazis) est utilisé par ACT UP comme symbole de lutte contre le SIDA.
ACT UP s'est développée à l'échelle internationale. Dans de nombreux pays, des mouvements distincts ont vu le jour sur le modÚle américain. Par exemple, Rosa von Praunheim cofonde ACT UP en Allemagne et Act Up-Paris est créée en 1989 par Didier Lestrade, Pascal Loubet et Luc Coulavin[2] - [3].
ACT UP New York
Wall Street
Le 24 mars 1987, 250 membres d'ACT UP manifestent Ă Wall Street et Ă Broadway pour exiger un meilleur accĂšs aux mĂ©dicaments expĂ©rimentaux contre le SIDA ainsi qu'une politique nationale coordonnĂ©e de lutte contre la maladie[4]. Dix-sept membres de l'association ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s[5].
Le 24 mars 1988, date anniversaire, ACT UP est retourne Ă Wall Street pour une manifestation plus importante au cours de laquelle plus de 100 personnes ont sont arrĂȘtĂ©es[6].
Le 14 septembre 1989, sept membres d'ACT UP s'infiltrent à la Bourse de New York et s'enchaßnent au balcon VIP pour protester contre le prix élevé du seul médicament contre le SIDA alors sur le marché, l' AZT . Le groupe a affiché une banderole sur laquelle on pouvait lire « SELL WELLCOME » (littéralement: VENDEZ WELLCOME) et faisant référence à l'entreprise pharmaceutique commercialisant l'AZT, Burroughs Wellcome : en effet, celle-ci avait fixé un prix d'environ 10 000 $ par patient et par an pour le médicament, le rendant hors de portée de presque toutes les personnes séropositives . Quelques jours aprÚs cette démonstration, Burroughs Wellcome baisse le prix de l'AZT à 6 400 $ par patient et par an[7].
Cosmopolitan
En janvier 1988, le magazine Cosmopolitan publie un article de Robert E. Gould, intitulĂ© "Des nouvelles rassurantes sur le SIDA : un mĂ©decin explique pourquoi vous n'ĂȘtes peut-ĂȘtre pas Ă risque" qui affirmait notamment, que, lors de relations sexuelles vaginales non protĂ©gĂ©es entre un homme et une femme qui avaient tous deux des "organes gĂ©nitaux sains", le risque de transmission du VIH Ă©tait nĂ©gligeable, mĂȘme si le partenaire masculin Ă©tait infectĂ©[8].
Un groupe de lesbiennes d'ACT UP a alors décidé de rencontré Gould afin d'obtenir de lui une rétractation et des excuses pour sa désinformation[9]. Devant son refus, elles organisent une protestation réunissant 150 personnes devant le Hearst Building, la société mÚre de Cosmopolitan tenant des pancartes avec des slogans tels que "Oui, la Cosmo Girl PEUT attraper le SIDA!" [8], aboutissant à une publication d'une rétractation partielle du contenu de l'article[9].
Les femmes et la définition du SIDA du CDC
Ă la suite de leur participation Ă la manifestation Cosmopolitan, le Women's Caucus d'ACT UP a ciblĂ© le Centre pour le contrĂŽle et la prĂ©vention des maladies (CDC) pour sa dĂ©finition Ă©troite de ce qui constituait le VIH/SIDA. Alors que les causes de transmission du VIH, comme les relations sexuelles vaginales ou anales non protĂ©gĂ©es, Ă©taient similaires chez les hommes et les femmes, les symptĂŽmes du virus variaient considĂ©rablement. Comme l'a notĂ© l'historienne Jennifer Brier, "pour les hommes, le stade SIDA est souvent caractĂ©risĂ© par un sarcome de Kaposi, tandis que les femmes souffrent de pneumonie bactĂ©rienne, de maladie inflammatoire pelvienne et de cancer du col de l'utĂ©rus". Ătant donnĂ© que la dĂ©finition du CDC ne tenait alors pas compte de ces symptĂŽmes, les femmes amĂ©ricaines des annĂ©es 1980 Ă©taient souvent diagnostiquĂ©es comme Ă©tant sĂ©ropositive ou souffrant du AIDS-related complex (en), et donc n'ayant pas droit aux prestations de sĂ©curitĂ© sociale associĂ©es aux stades les plus avancĂ©es de la maladie[10].
En octobre 1990, l'avocate Theresa McGovern intente une action en justice représentant 19 New-Yorkaise qui s'étaient vue refuser des prestations d'invalidité en raison de la définition étroite du SIDA par le CDC. Une manifestation est organisée le 2 octobre 1990 à Washington, réunissant 200 militant d'ACT UP, pour attirer l'attention publique sur le procÚs de McGovern[11]. On peut notamment y lire le slogan "Les femmes n'attrapent pas le SIDA / Elles en meurent." [11].
Si le CDC veut initialement redĂ©finir le SIDA comme correspondant Ă un seuil de lymphocyte T infĂ©rieur Ă 200, mais McGovern rejette cette suggestion, car la mesure des lymphocyte T est alors peu rĂ©pandue, mĂȘme chez les femmes hospitalisĂ©es : elle propose, conjointement avec l'ACLU et le New Jersey Women and AIDS Network, l'ajout de 15 conditions Ă la liste de dĂ©finition, qui est adoptĂ©e en janvier 1993. Six mois plus tard, l'administration Clinton a rĂ©visĂ© les critĂšres fĂ©dĂ©raux d'Ă©valuation du statut VIH et a facilitĂ© l'accĂšs des femmes atteintes du sida aux prestations de sĂ©curitĂ© sociale[12]. Les femmes d'ACT UP ont ainsi non seulement contribuĂ© Ă augmenter considĂ©rablement la disponibilitĂ© des prestations fĂ©dĂ©rales pour les femmes amĂ©ricaines, mais a Ă©galement aidĂ© Ă dĂ©couvrir un nombre plus prĂ©cis de femmes infectĂ©es par le VIH / SIDA aux Ătats-Unis, puisqu' "en vertu du nouveau modĂšle, le nombre de femmes atteintes du SIDA aux Ătats-Unis a augmentĂ© de prĂšs de 50 %" [11].
Food & Drug Administration
Le 11 octobre 1988, ACT UP parvient Ă fermer la Food & Drug Administration (FDA) pendant une journĂ©e lors d'une manifestation rĂ©unissant de 1100 Ă 1500 personnes, dont 120 arrĂȘtĂ©s[4] - [13] - [14]. Parmi les manifestants se trouvait l'artiste David Wojnarowicz, alors sĂ©ropositif, portant une veste en jean peinte sur laquelle on pouvait lire : "Si je meurs du SIDA - oubliez l'enterrement - laissez tomber mon corps sur les marches de la FDA" - un mĂšme naissant[15].
Lors de cette action, les militants ont dĂ©montrĂ© leur connaissance approfondie du processus d'approbation des mĂ©dicaments par la FDA. ACT UP a prĂ©sentĂ© des demandes prĂ©cises de changements qui rendraient les mĂ©dicaments expĂ©rimentaux disponibles plus rapidement et plus Ă©quitablement. "Le succĂšs de SEIZE CONTROL OF THE FDA peut peut-ĂȘtre ĂȘtre mieux mesurĂ© par ce qui s'est passĂ© dans l'annĂ©e qui a suivi l'action. Les agences gouvernementales s'occupant du SIDA, en particulier la FDA et le NIH, ont commencĂ© Ă nous Ă©couter, Ă nous inclure dans la prise de dĂ©cision, voire Ă demander notre avis." [14].
Action contre l'Ă©glise catholique romaine
Ă la suite des dĂ©clarations du cardinal John Joseph O'Connor sur la position publique de l'archidiocĂšse catholique romain contre l'Ă©ducation Ă la rĂ©duction des risques sexuels dans les Ă©coles publiques de New York, contre la distribution de prĂ©servatifs, et plus gĂ©nĂ©ralement la condamnation publique de l'homosexualitĂ© par le cardinal, ainsi que l'opposition de l'Ăglise Ă l' avortement, ACT-UP dĂ©signe d'une manifestation Stop the Church (ArrĂȘter l'Ăglise) le 10 dĂ©cembre 1989 Ă la cathĂ©drale Saint-Patrick de New York[16][17].
Quelques dizaines de militants interrompent la messe, scandant des slogans, sifflé, poussant des cris, s'enchaßnant à des bancs, jetant des préservatifs en l'air, et s'allongeant dans les allées pour organiser un die-in[18][19]. Tandis qu'O'Connor poursuit la messe, les militants annoncent pourquoi ils protestent. [17] Un manifestant, "dans un geste assez grand pour que tous puissent le voir, a profané l'Eucharistie en la crachant de sa bouche, en l'émiettant en morceaux et en les laissant tomber au sol[16].
111 manifestants ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s, dont 43 Ă l'intĂ©rieur de l'Ă©glise[20]. Certains qui refusaient de bouger ont dĂ» ĂȘtre transportĂ©s hors de l'Ă©glise sur des civiĂšres. Les manifestations ont Ă©tĂ© largement condamnĂ©es par les responsables publics et religieux, les membres du public, les mĂ©dias grand public et certains membres de la communautĂ© gay[21].
Prenez d'assaut le NIH
Le 21 mai 1990, environ 1000 membres d'ACT UP réalisent une manifestation dansée au National Institutes of Health (NIH) de Bethesda, Maryland, se divisant en sous-groupes sur le campus. La protestation était en partie dirigée contre l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses et son directeur, Anthony Fauci et plus généralement, contre la lenteur Les militants ont été irrités par ce qu'ils considéraient comme des progrÚs lents dans les efforts de recherche et de traitement promis[22].
« Jour du désespoir »
Le 22 janvier 1991, lors de l'opĂ©ration Desert Storm, le militant d'ACT UP John Weir et deux autres militants pĂ©nĂštrent dans le studio du CBS Evening News au dĂ©but de l'Ă©mission, criant "Le sida est une information. Combattez le SIDA, pas les Arabes!" et Weir s'est placĂ© devant la camĂ©ra avant que la salle de contrĂŽle ne passe Ă une pause publicitaire. Le mĂȘme soir, ACT UP a manifestĂ© dans les studios du MacNeil/Lehrer Newshour . Le lendemain, des militants ont dĂ©ployĂ© des banderoles Ă Grand Central Terminal sur lesquelles Ă©taient Ă©crits "De l'argent pour le sida, pas pour la guerre" et "Un dĂ©cĂšs dĂ» au sida toutes les 8 minutes". L'une des banniĂšres Ă©tait tenue Ă la main et affichĂ©e sur l'horaire des trains et l'autre attachĂ©e Ă des paquets de ballons qui la soulevaient jusqu'au plafond de l'Ă©norme salle principale de la gare. Ces actions faisaient partie d'une manifestation coordonnĂ©e appelĂ©e "Jour du dĂ©sespoir"[23].
Lycées de Seattle
En dĂ©cembre 1991, le chapitre de Seattle d'ACT UP a distribuĂ© plus de 500 kits de rĂ©duction des risques sexuels Ă l'extĂ©rieur des lycĂ©es de Seattle. Les paquets contenaient une brochure intitulĂ©e "Comment baiser en toute sĂ©curitĂ©", qui Ă©tait illustrĂ©e par des photographies et comprenait deux hommes pratiquant une fellation. La lĂ©gislature de l'Ătat de Washington a par la suite adoptĂ© une loi rendant illĂ©gale la distribution de matĂ©riel sexuellement explicite Ă des mineurs[24].
Boston et la Nouvelle-Angleterre
En février 1988, ACT UP Boston, en collaboration avec ACT UP New York, Mass ACT OUT et Cure Aids Now, manifeste lors des débats présidentiels démocrates (en) et républicains et des primaires dans le New Hampshire, ainsi que lors d'autres événements pendant la course présidentielle[25].
Los Angeles
ACT UP Los Angeles (ACT UP/LA) est fondée le 4 décembre 1987 et a continué à organiser des manifestations jusqu'au début des années 2000. Au cours de leur histoire, ils luttent pour l'accÚs aux soins de santé, militent pour les droits civils des personnes LGBTQ et soutiennent les campagnes nationales ACT UP[26].
Ils travaillent aussi sur la politique migratoire des personnes sĂ©ropositives aux Ătats-Unis, la promotion d'essais cliniques sur le sida, la promotion de programmes d'Ă©change de seringues ainsi que la discrimination par les prestataires de soins de santĂ© et d'assurance[27].
Washington DC
Préservatif géant au-dessus de la maison d'un sénateur
Peter Staley (en) et d'autres militants affiliés à ACT-UP emballent le domicile du sénateur Jesse Helms à Arlington, en Virginie, dans un préservatif de 15 pieds le 5 septembre 1991. La manifestation était en réaction aux Helms AIDS Amendments (en) qui comprenaient des lois stigmatisant les malades du SIDA et baissant les financements fédéraux[28]. Un épisode 2019 de POSE fait référence à cet évÚnement[29].
Dispersion des cendres funéraires
En octobre 1992 et octobre 1996, lors des expositions du patchwork des noms et juste avant les élections présidentielles, les militants d'ACT UP ont dispersé ces actions ont dispersé les cendres de personnes décédées du sida, dont Wojnarowicz et l'activiste Connie Norman, sur la pelouse de la Maison Blanche, pour protester contre la réponse inadéquate du gouvernement fédéral face au SIDA[30]. Cette action est inspirée d'un passage des mémoires de 1991 de David Wojnarowicz, Close to the Knives[30].
Montréal
ACT UP Montréal ont lutté pour rendre disponible les préservatifs en prison afin de lutter contre le taux élevé de séropositivité parmi les détenus de la ville[31].
Références
- (en-US) Condé Nast, « How ACT UP Changed America », sur The New Yorker, (consulté le )
- Christophe Broqua et Olivier Fillieule (dir. Didier Ăribon), Dictionnaire des cultures gays et lesbiennes, Paris, Larousse, , 548 p. (ISBN 2-03-505164-9), p. 20
- MĂ©lissa Chevreuil, « Comment est nĂ©e Act Up-Paris, lâassociation mise Ă lâhonneur dans "120 battements par minute" ? - Les Inrocks », sur https://www.lesinrocks.com/ (consultĂ© le )
- ACT UP New York: First Demonstration Flyer, Actupny.org
- ACT UP New York: Capsule History - 1987, Actupny.org
- ACT UP New York: Capsule History - 1988, Actupny.org
- ACT UP New York: Capsule History - 1989, Actupny.org
- Crimp, Douglas. AIDS Demographics. Bay Press, 1990. (Comprehensive early history of ACT UP, discussion of the various signs and symbols used by ACT UP).
- Maggenti, Maria. Interview with Sarah Schulman and Jim Hubbard. ACTUP Oral History Project. February 16, 2005. MIX: The New York Lesbian & Gay Experimental Film Festival. December 11, 2005, Actupralhistory.org
- Brier 2009, p. 173.
- Brier 2009, p. 174.
- Laurence 1997, p. 148-149
- (en-US) « Police Arrest AIDS Protesters Blocking Access to FDA Offices », sur Los Angeles Times, (consulté le )
- (en) Douglas Crimp, « Before Occupy: How AIDS Activists Seized Control of the FDA in 1988 », sur The Atlantic, (consulté le )
- « The Jacket », Pioneer Works,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- ACT UP New York: Capsule History, Actupny.org
- Faderman 2015, p. 434.
- Faderman 2015, p. 433-435.
- James Davison Hunter, Culture Wars: The Struggle to Define America, Basic Books, (ISBN 978-0975372500), p. 153
- Daisy Sindelar, « Decades Before Pussy Riot, U.S. Group Protested Catholic Church -- And Got Results », Radio Free Europe Radio Liberty,
- Tamar W. Carroll, Mobilizing New York : AIDS, antipoverty, and feminist activism, (ISBN 978-1-4696-1990-3, 1-4696-1990-3 et 978-1-4696-1989-7, OCLC 911179670, lire en ligne)
- Anderson, « Demonstrating Discontent, May 21, 1990 », The Scientist, (consulté le )
- Day of Desperation Synopsis. ACT UP New York.
- « Graphic Anti-Aids Pamphlet Disgusting, Say Teens -- `We Don't Need A Four-Letter Word To Get The Point Across' At Franklin | The Seattle Times », sur archive.seattletimes.com (consulté le )
- « ACT UP / Boston (Raymond Schmidt and Stephen Skuce) collection » [archive du ], Northeastern University Libraries Archives, 1987â2007 (consultĂ© le )
- Benita, Roth. The Life and Death of ACT UP/LA: Anti-Aids Activism in Los Angeles from the 1989s to the 2000s. New York, Cambridge University Press, 2017.
- Erik Meers. âIn your Face: On its tenth anniversary of Act UP shows signs of becoming a victim of its own success. â The Advocate, 18, March 1997, 41.
- ACT-UP Unfurls Giant Condom Engulfing Jesse Helms' Home - YouTube
- Pose's âCondom Over the Houseâ Scene Actually Happened â Here's How
- (en) « Why the Ashes of People With AIDS on the White House Lawn Matter », sur www.vice.com (consulté le )
- (en) « Montreal Interviews », AIDS Activist History Project, (consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) Site officiel
Articles connexes
Organisations
- Act Up Paris
- Bash Back! : association anarchiste influencée par ACT UP
- Fed Up Queers : groupe fondé via ACT UP
- Fierce Pussy : Collectif d'art féministe lesbien de New York impliqué dans la promotion d'ACT UP et la sensibilisation au SIDA
- Lesbian Avengers
- Queer Nation : groupe fondé aprÚs des rencontres entre des membres d'ACT UP NYC et de MassActOut
Personnes
- Keith Haring : artiste new-yorkais dont le travail Silence=Death est devenu plus tard un thÚme utilisé par ACT UP vers 1987
- Marsha P. Johnson : vétéran de Stonewall, participant à des réunions et actions avec ACT UP New York, Boston, MassActOut, et ce qui allait devenir le projet présidentiel ACT UP dans le New Hampshire
- Larry Kramer : dramaturge, membre fondateur de Gay Men's Health Crisis, premier membre d'ACT UP New York
- Kiyoshi Kuromiya : membre d'ACT UP Philadelphie
- Didier Lestrade : cofondateur d'ACT UP Paris
- Maria Maggenti : membre d'ACT UP New York, cinéaste et documentariste, réalisatrice de The Incredibly True Adventure of Two Girls in Love, participante au ACT UP Oral History Project
- Thierry Schaffauser : travailleur du sexe militant et Ă©crivain, ancien membre d'ACT UP Paris
- Sarah Schulman : membre d'ACT UP New York, directrice du ACT UP Oral History Project
- Peter Tatchell : Fondateur d'ACT UP Londres
MĂ©dias et recherche
- How to Survive a Plague : documentaire, 2012
- Small Town Rage: Fighting Back in the Deep South : documentaire, 2017
- BPM (Beats per Minut1e) : film (sur ACT UP Paris), 2017
- the AIDS activist project : livre documentaire, 2018
- Let the Record Show: A Political History of ACT UP New York, 1987-1993, livre de Sarah Schulman, 2020
- To Make the Wounded Whole: The African American Struggle Against HIV/AIDS, livre de Dan Royles avec du matériel sur ACT UP Philadelphia, 2020
- Deborah B. Gould, Politique en mouvement. Emotion et la lutte contre le sida d'Act Up
- We Were Here, film documentaire américain