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Parc-nature de la Pointe-aux-Prairies

Le parc-nature de la Pointe-aux-Prairies est un grand parc de Montréal situé dans l'arrondissement Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles.

Parc-nature de la
Pointe-aux-Prairies
Le Parc-nature de la Pointe-aux-Prairies
GĂ©ographie
Pays
Province
RĂ©gion administrative
Territoire Ă©quivalent
Coordonnées
45° 41′ 08″ N, 73° 30′ 18″ O
Ville proche
Superficie
2,61 km2
Administration
Type
WDPA
Création
1987
Administration
Ville de Montréal
Site web
Carte

Toponymie

C'est à la suite d'un concours organisé dans les écoles primaires des quartiers Rivière-des-Prairies et Pointe-aux-Trembles, que la Communauté urbaine de Montréal entérine le nom de Pointe-aux-Prairies pour ce parc. Ce nom est suggéré par un jeune élève qui souhaite associer l'appellation des deux quartiers où est situé ce parc[1].

Il est ainsi nommé en décembre 1987[2].

GĂ©ographie

Localisation

Le parc-nature de la Pointe-aux-Prairies est situĂ© sur la pointe est de l'Ă®le de MontrĂ©al, près de la rivière des Prairies. Le parc protège et met en valeur des boisĂ©s, des champs en friche, des Ă®les et des rivages. Les milieux humides sont abondants dans le parc[3].

D'une superficie de 261 hectares, il est le second parc-nature montréalais en termes de superficie[3].

Le parc est traversé par l'autoroute 40, la rue Sherbrooke Est (route 138), la rue Notre-Dame Est, le boulevard Gouin et le chemin de fer du Canadien National. Il jouxte le golf de l'île de Montréal et le cimetière Hawthorne-Dale[3].

Secteurs

Pavillon d'interprétation des marais dans le secteur Rivière-des-Prairies.

Rivière-des-Prairies

Le secteur de Rivière-des-Prairies est situé dans la portion nord du parc. Il est ceinturé par la station d'épuration Jean-R.-Marcotte, le terrain de golf, le collège Saint-Jean-Vianney et le monastère des Recluses missionnaires.

Il est composé de boisés, de prairies, de friches et de milieux humides. Le plus important sont les vestiges d'anciens chenaux anastomosés. Il y a 8000 ans, toute la partie est de l'île de Montréal était un archipel.

Un pavillon d'accueil dessert les usagers du parc et un pavillon d'interprétation permet d'observer les milieux humides[3].

Bois-de-l'HĂ©ritage

Le secteur du Bois-de-l'Héritage est situé dans la portion sud du parc. L'accès se fait par le cimetière Hawthorne-Dale. Un pavillon d'accueil et de services dessert les usagers[3].

Ce secteur abrite une importante population de cerfs de Virginie[3] - [4].

Bois-de-la-RĂ©paration

Le secteur du Bois-de-la-Réparation est situé dans la portion sud du parc. Il entoure le sanctuaire de la Réparation[3].

Son boisé d'arbres matures abrite aussi une partie du troupeau de cerfs de Virginie[3] - [4].

Fleuve

Le secteur du Fleuve est situé à l'extrémité sud-est du parc, entre le cimetière Hawthorne-Dale et le fleuve Saint-Laurent. La portion au nord de la rue Notre-Dame est plutôt boisée, tandis que la portion au sud est en friche[3].

Ce secteur comprend une représentation du volume de la maison Allen, une résidence démolie[3].

Histoire

La communauté urbaine de Montréal acquiert dès 1979 des terrains pour la création du parc régional de la Rivière-des-Prairies. Le ministère des Affaires municipales subventionne alors l'acquisition de terrains pour la création de parcs régionaux[5].

Les projets de parcs régionaux de la Pointe-aux-Trembles, de la Rivière-des-Prairies et du Bois-de-la-Réparation sont regroupés à la fin des années 1980 afin de créer un seul parc[3].

À l'époque, entre 1750 et 1980, Il y avait beaucoup de terres agricoles séparées par des canaux d'irrigation, des chenaux anastomosés et par de très nombreux ruisseaux, comme le Ruisseau Molson (de la Grande-Prairies), Ruisseau Pinel, Coulée-Grou, Ruisseau des Roches, Chenaux du Bout-de-l'Île, etc.

Tourisme

Activités

Sillonné par un réseau de sentiers, le parc permet de pratiquer la randonnée, le cyclisme et l'observation de la faune et de la flore[3].

Maison Bleau.

Maison Bleau

Intégrée au parc, la maison Bleau, sise au 13200, boulevard Gouin Est, est un des rares exemples d'un type de maison rurale dite « maison québécoise »[6]. De plan rectangulaire, à un étage et demi, elle est coiffée d'un toit aigu à deux versants retroussés, dont l'avant coiffe une galerie de pleine largeur. Érigée entre 1851 et 1861, face à la rivière des Prairies, sur une terre agricole exploitée, son environnement rural a été préservé de l'urbanisation. Elle est protégée en tant que bien culturel du Québec par la loi[7].

Références

  1. Ville de Montréal, « parc régional de la Pointe-aux-Prairies », Répertoire historique des toponymes, sur montreal.ca (consulté le )
  2. Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal, « Parc-nature de la Pointe-aux-Prairies », Chronologie de Montréal, sur chronomontreal.uqam.ca, Université du Québec à Montréal (consulté le )
  3. Comité technique de la trame verte de l’Est, Politique de protection et de mise en valeur des milieux naturels : plan concept préparé par le comité technique de l'écoterritoire de la trame verte de l'Est, Ville de Montréal, , 46 p. (lire en ligne)
  4. Coralie Hodgson, « Parc-nature de la Pointe-aux-Prairies: toujours pas de décision pour le contrôle de la population de cerfs », sur Journal Métro, (consulté le )
  5. Pierre Roberge, « $10 millions à la CUM : Aménagement d'espaces verts », Le Nouvelliste,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  6. Maison Bleau.
  7. Ministère de la Culture et des Communications, « Maison Bleau », Répertoire du patrimoine culturel du Québec, sur www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le )

Lien externe

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