Pain de GĂȘnes
Le pain de GĂȘnes, appelĂ© aussi gĂąteau de GĂȘnes ou ambroisie, est une pĂątisserie Ă l'origine incertaine, dont la version moderne a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1850 Ă Paris par Fauvel, chef pĂątissier au sein de la maison Chiboust. C'est un gĂąteau Ă la poudre d'amandes.
Historique
Il existe de nombreuses versions sur l'origine de ce gĂąteau, qui ne doit pas ĂȘtre confondu avec la gĂ©noise.
Dans sa version moderne, le pain de GĂȘnes aurait d'abord Ă©tĂ© crĂ©Ă© sous le nom d'« ambroisie » par un dĂ©nommĂ© Fauvel, alors employĂ© de la pĂątisserie Chiboust, rue Saint-HonorĂ© Ă Paris[1]. Fait Ă partir d'amandes hachĂ©es, de beurre, d'Ćufs et de sucre, il est cuit dans un moule Ă pain de GĂȘnes, rond et plat, Ă bord cannelĂ©[2], puis glacĂ© au curaçao, au kirsch ou au marasquin[3]. Deux ans plus tard, en 1852, Fauvel rejoint la maison Frascati, boulevard Montmartre[4], emportant avec lui sa recette. Il la revisite Ă peine et la rebaptise « pain de GĂȘnes », en souvenir du siĂšge qu'a subi le gĂ©nĂ©ral Massena Ă GĂȘnes, durant la deuxiĂšme campagne d'Italie. La lĂ©gende raconte que les habitants affamĂ©s y ont survĂ©cu en mangeant des dizaines de milliers de kilos d'amandes.
Notes et références
- Pierre Lacam et Antoine Charabot, Le Glacier classique et artistique en France et en Italie, Vincennes ; Paris, chez les auteurs, (lire en ligne), p. 73
- Le Grand Larousse gastronomique, Larousse, , 989 p. (ISBN 978-2-03-582360-1), p. 610
- Gustave Garlin, Le Pùtissier moderne : suivi d'un traité de confiserie d'office / par Gustave Garlin,..., Paris, Garnier frÚres, (lire en ligne), p. 723
- Pierre Lacam, Le Nouveau Pùtissier-glacier français et étranger : traité complet et pratique de pùtisserie fine et de glaces, Paris, chez l'auteur, (lire en ligne), p. 139
Lien externe
- « Recette du pain de GĂȘnes », cuisine.journaldesfemmes.fr (consultĂ© le ).