Oyé
Oyé [ɔje] est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Oyé | |||||
Le château d'Oyé. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Charolles | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Canton de Semur-en-Brionnais | ||||
Maire Mandat |
Dominique Zanetto 2020-2026 |
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Code postal | 71800 | ||||
Code commune | 71337 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
306 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 19′ 30″ nord, 4° 11′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 273 m Max. 497 m |
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Superficie | 18,38 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Chauffailles | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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C'est la commune de création historique de la race bovine charolaise[1].
Urbanisme
Typologie
Oyé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (94,7 %), forêts (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Issue du mot d'origine burgonde composé de augo, « le regard » et du suffixe gallo-romain iacum, « le domaine » signifiant « (le domaine de) celui qui observe »[9].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2020, la commune comptait 306 habitants[Note 2], en augmentation de 0,33 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de Chaumont.
- Le château d'Oyé.
- Château de Daron[14]. Il a été habité par Clément-Edmond Révérend Du Mesnil dans les années 1880[15] ; il y est mort en 1895.
- La chapelle romane de Sancenay (qui dispose d'une cloche fondue en 1821)[16].
- L'église[17]. Elle est placée sous le vocable de saint Jean-Baptiste. Le clocher et sa base sont de style roman. Ils datent du XIIe siècle. Le reste de l'église a été édifié au XIXe siècle. L'église comporte une nef principale à trois travées et deux bas-côtés. La travée du chœur se prolonge par une abside. Le clocher comporte un seul étage de baies géminées encadrées par une double archivolte. La toiture a quatre pans repose sur une corniche ornée d'arcatures. Elle présente la particularité d'avoir conservé une cloche antérieure à la Révolution française (1654, fondeur Guillaume Clausse), pesant environ 665 kg et sonnant en mi (la seconde cloche, quant à elle, a été bénite en 1883)[18].
- Le musée La mémoire d'Oyé, Le Bourg.
- La galerie d'art expoyé, Les Rues.
- Église : base du clocher.
- Église : base du clocher.
Personnalités liées à la commune
- François de Molière d'Essertines, écrivain, poète, romancier et traducteur, né à Oyé vers 1600 et mort à Paris en 1624. Il aurait inspiré son nom de scène à Jean-Baptiste Poquelin.
- Emiland Mathieu (1702-?), emboucheur (marchand fermier) de « Chaumont » au sein de la seigneurie d'Oyé, a popularisé la race charolaise et est devenu l'un des plus grands marchands de bestiaux du Brionnais[19].
Pour approfondir
Bibliographie
- Norbert Guinot, Petit glossaire d'Oyé, revue « Images de Saône-et-Loire » no 97 (), pp. 8–9.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Villages du Pays Charolais Brionnais - Saône-et-Loire, avec carte de la Saône-et-Loire indiquant les pays du Charolais-Brionnais, du Maconais-Clunisois, de l'Autunois - Morvan et de la Bresse Bourguignone.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Mario Rossi - Les noms de lieux du Brionnais-Charolais, page 130.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Oyez, oyez braves gens l'histoire d'Oyé … », sur brionnais.fr (consulté en ).
- « Collaborateurs de la quatrième année », L'Ancien Forez, , p. IV (lire en ligne [sur archive.org], consulté en ).
- Père Christophe Lagrange, Histoire de cloches : l'art campanaire à partir de cloches en Saône-et-Loire, fascicule de 46 pages paru en novembre 2016.
- Centre international d'Études des Patrimoines culturels (C.E.P.) "Église d'Oyé" dépliant d'information mis à disposition dans l'église ; CEP Saint-Christophe-en-Brionnais
- Cette cloche du milieu du XVIIe siècle a pour inscription : U IHS MARIA SOLI DEO HONOR ET GLORIA SANCTE IOANNES ORA PRONOBIS IEAN DENYS PBRE CURE DOYE 1654. Source : page consacrée aux cloches de l'église d'Oyé mise en ligne sur Le blog de l'abbé Tof tenu par le père Christophe Lagrange, prêtre du diocèse d'Autun et membre de la Société française de campanologie (page consultable à l'adresse : http://www.cloches71.com/oye-eglise.html).
- « Généalogie des Familles en Pays Charolais-Brionnais par Lion d'Azur Genealogie », sur brionnais.com (consulté le ).