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Ovide Decroly

Ovide Jean Decroly dit Ovide Decroly est un pĂ©dagogue, mĂ©decin, et psychologue belge, nĂ© Ă  Renaix en 1871 et mort Ă  Uccle en 1932. Il lutta pour une rĂ©forme profonde de l'enseignement basĂ©e sur la « mĂ©thode globale Â» d'apprentissage dont la lecture et l'Ă©criture sont comprises dans l'ensemble des activitĂ©s pĂ©dagogiques et non des disciplines Ă  part[1]. Il participa par ses travaux au mouvement de l'Ă©ducation nouvelle et adhĂ©ra Ă  la Ligue internationale pour l'Ă©ducation nouvelle.

Ovide Decroly
Portrait de Ovide Decroly
Biographie
Naissance
Renaix
DĂ©cès (Ă  61 ans)
Uccle et Ville de Bruxelles
Nationalité Belge
Thématique
Formation Université de Gand
Profession Pédagogue (en), psychologue, psychiatre, neurologue (en), médecin et enseignant

Biographie

Famille et Ă©tudes

Le père d'Ovide Jean Decroly, nommé Jean-Baptiste Etienne Decroly, fabricant de tissus, était né à Valenciennes en 1834 où ses parents s'étaient établis. Ceux-ci, Louis Decroly, journalier, né à Antoing en 1796, et Marie Thérèse Renversez, marchande, née à Quevaucamps en 1797, ont leurs origines familiales dans des petits villages du Hainaut occidental, tels Quevaucamps, Antoing, Silly, ou encore Herchies où le premier ancêtre du nom, Philippe Jean Decroly, s'est marié en 1724. La mère d'Ovide Jean Decroly, nommée Justine Soret, était née en 1841 à Renaix, importante ville textile. Elle y épousa en 1870 Jean-Baptiste Decroly. Elle était d'une famille renaisienne, mais beaucoup de ses ascendants étaient néanmoins originaires du Hainaut occidental[2]. De ce mariage naquit à Renaix le Ovide Decroly[3].

Il a fait des études de médecine à Gand où il est proclamé médecin en 1896, Il choisit comme spécialité l'anatomopathologie qui lui permettra de découvrir la médecine mentale. Il complète sa formation à Berlin et à Paris (hôpital de la Salpêtrière et Sainte-Anne) et se spécialise en neuropsychiatrie.

En 1898, il est engagé à la Polyclinique des Éperonniers, au centre de Bruxelles, en plein quartier populaire. Il y est responsable d'une consultation pour enfants troublés de la parole et prend conscience du délaissement de ces enfants qu'aucune institution ne peut accueillir.

En 1901, la Société de pédiatrie propose à Decroly de devenir médecin-chef d'une clinique-laboratoire pour enfants anormaux (Decroly dit "irréguliers" car il se refuse à parler d'anormaux ou de handicapés[4]). Il accepte à condition que cette clinique s'ouvre dans sa propre maison car il veut pouvoir observer les enfants dans leur vie quotidienne. C'est ainsi que fut fondé l'"Institut d'enseignement spécial pour enfants des deux sexes". Les enfants y vivent librement, sont éduqués avec les trois enfants de Decroly. "Présent chaque jour, avec les enfants et effectuant des bilans chaque soir avec ses collaborateurs, il élabore, enrichit ses réflexions et les principes de sa pédagogie. Parallèlement il multiplie les fonctions liées à l'enfance irrégulière"[5].

À partir de ce moment-là, la majeure partie du travail de Decroly porte sur des questions de pédagogie, soutenues par une approche scientifique de la psychologie de l'enfant.

Puis, à partir de 1907, avec la création de l'École Decroly, il élargit son action vers les enfants dits "normaux".

En 1972 est inauguré l'Institut Médico-Psycho-Pédagogique P.S.-Decroly. Le nouvel institut est construit à côté de ses deux maisons personnelles.

Vie privée

Ovide Decroly épouse à Renaix le Agnès Guisset, fille de Jean-Baptiste Guisset et de Désirée Fortunée Lefebvre. Il aura trois enfants de ce mariage :

  • Jeanne Justine, nĂ©e en 1902, docteur en mĂ©decine, qui Ă©pousa en 1934 RenĂ© Jadot
  • Claude Agnès Jean, nĂ© en 1904, qui sera professeur Ă  l'ULB, et qui Ă©pousa en 1932 Nelly De Hagen,
  • Suzanne Armande Jeanne, nĂ©e en 1906, qui sera directrice de l’École Decroly[1].

Ovide Decroly fut initié franc-maçon en 1902 par la loge « Les Amis philanthropes no 2 ». Il fut également membre actif de la loge « les amis de l'Union et Progrès » du Grand Orient de Belgique et de la loge « Vérité » de la Fédération belge du Droit Humain[6].

Quelques dates

Il devint aussi inspecteur au Ministère de la Justice pour les enfants délinquants.

PĂ©dagogie

Les questions concernant l'éducation se posent à lui à partir de ses travaux sur les enfants irréguliers[1]. Il faut replacer la réflexion de Decroly dans le contexte belge du début du XXe siècle : l'obligation scolaire n'est promulguée officiellement qu'en 1914, dans un pays soumis à de grands changements sociaux (important bassin minier en Wallonie). Dès 1904, il dénonce l'inadéquation du système scolaire et esquisse une doctrine générale d'éducation[8] - [9].

Le souci constant de Decroly est de faire Ă©voluer une Ă©cole rĂ©servĂ©e Ă  une Ă©lite vers une Ă©cole adaptĂ©e Ă  tous les enfants, y compris les enfants irrĂ©guliers. Il est fortement convaincu que ses prioritĂ©s de progrès social, sa dĂ©marche privilĂ©giant la raison basĂ©e sur la science doivent s'adresser Ă  l'ensemble des enfants. Dans cette optique, l'Ă©ducation est un moyen privilĂ©giĂ© de faire Ă©voluer la sociĂ©tĂ© dans son ensemble et, pour ce faire, il faut revoir l'ensemble de l'Ă©cole. La rĂ©novation de cette dernière reste durant toute sa vie son projet politique comme levier de changement pour le peuple mais aussi comme lieu pour prĂ©parer les enfants Ă  s'intĂ©grer dans la sociĂ©tĂ©, « Ă  faire ses preuves, montrer qu’on sait mettre la main Ă  la pâte, ĂŞtre prĂŞt Ă  s’adapter aux situations qui se prĂ©sentent, avoir de l’initiative, de la dĂ©cision, de la persĂ©vĂ©rance Â»[10].

Les bases scientifiques et intellectuelles de la démarche pédagogique de Decroly font que la théorie et la pratique se mêlent intimement : la théorie n'a de sens que si la pratique la confirme. Les thèmes notables qu'il puise de son expérience sont :

  • L'expĂ©rimentation et, plus gĂ©nĂ©ralement la dĂ©marche scientifique, s'inscrivent dans la lignĂ©e de sa propre formation de mĂ©decin. Il privilĂ©gie une approche biologique : «  Si nous n’avons pas adoptĂ© une base purement sociale, c’est que l’enfant doit ĂŞtre pris tel qu’il est, puis prĂ©parĂ© comme on peut pour la vie. Nous adoptons une base biologique, ou plutĂ´t biopsychique, c’est-Ă -dire biologique, associĂ© Ă  ce quelque chose de particulier Ă  l’espèce humaine que nous appelons le psychisme Â»[11] Dans le contexte belge, fortement dominĂ© par l'enseignement catholique, la science est l'alternative, fortement affirmĂ©e (en particulier dans la ligne de l'Ă©volutionnisme darwinien), pour s'opposer aux dogmes et, plus largement aux certitudes de l'Ă©poque, Dans cette ligne, il mettra en pratique une sĂ©rie de tests pour les enfants : ceux de Binet-Simon mais aussi de nouveaux tests qu'il Ă©laborera au fil du temps. Il tente ainsi de dĂ©velopper une pĂ©dagogie scientifique[12] qui permettra un diagnostic et un suivi individuel des enfants, pratiquĂ©s dès 1908.
  • L'importance du milieu (en particulier le milieu naturel) est essentielle dans l'Ă©volution de l'enfant. Decroly dĂ©fend donc le principe qu'il faut, non seulement prendre en compte le dĂ©veloppement de l'enfant (dans la dĂ©marche scientifique dĂ©crite ci-dessus) mais aussi considĂ©rer les facteurs externes du milieu (social et naturel) en les intĂ©grant complètement dans l'Ă©ducation et la scolaritĂ©. L'Ă©cole doit donc proposer Ă  l'enfant des activitĂ©s qui le mettent en interaction avec son milieu pour qu'il puisse ainsi se dĂ©velopper comme individu et comme ĂŞtre social. L'Ă©cole n'est pas prioritairement le lieu oĂą on transmet des savoirs aux Ă©lèves pour les Ă©tudes Ă  venir mais aussi le moment oĂą l'enfant dĂ©veloppe sa personnalitĂ© et s'adapte Ă  la sociĂ©tĂ©, dans un esprit de libre examen. Le milieu naturel et la santĂ© physique conditionnent l'Ă©volution intellectuelle : " il n'est pas possible d'imaginer un ĂŞtre vivant dont l'ĂŞtre biologique n'influe point sur l'ĂŞtre mental ".
  • Cette prise en compte simultanĂ©e de l'enfant et du milieu dans lequel il vit, implique donc une observation constante qu'il faut comprendre Ă  deux niveaux: l'enseignant observe l'enfant pour l'aider Ă  Ă©voluer au mieux, l'Ă©cole propose Ă  l'enfant des occasions d'observer le monde qui l'environne afin de construire des connaissances et de dĂ©velopper des compĂ©tences en lien avec le monde. En 1908, il Ă©crit dans la revue L'École nationale, un article qui fustige les programmes en vigueur et propose Le Programme d'une Ă©cole dans la vie[13]. L'observation reste prioritaire dans toute dĂ©marche pĂ©dagogique decrolyenne. Après l'observation, l'association (avec d'autres Ă©lĂ©ments connus auparavant ou ailleurs, dans des dimensions temporelles et spatiales) permet d'accĂ©der Ă  une certaine abstraction, fonction de l'âge de l'enfant. L'expression, concomitante aux deux dĂ©marches d'observation et d'association, permet de confronter les diffĂ©rents apports des Ă©lèves et d'en valider les conclusions, le rĂ´le de l'enseignant restant fondamental dans cette triple dĂ©marche: "Observer, associer, exprimer". De manière plus occasionnelle (une fois par an), dans les activitĂ©s d'expression, le "théâtre" (en rĂ©alitĂ© une activitĂ© d'expression théâtrale) prend une place particulière par sa dimension de crĂ©ativitĂ© et l'occasion qu'elle crĂ©e d'extĂ©rioriser des questions non strictement scolaires.
  • Decroly pose comme principe que l'Ă©ducation doit se faire Ă  partir des intĂ©rĂŞts de l'enfant qui est un moteur puissant pour l'apprentissage. Cette pĂ©dagogie de l'intĂ©rĂŞt est fondĂ©e sur la notion de besoin, fondamentale dans la pensĂ©e de Decroly. Dès la fin du XIXe siècle, il s'intĂ©resse Ă  l'Ă©cole fondĂ©e par Dewey, annexe de l'UniversitĂ© de Chicago. Dans la ligne de Dewey, Decroly part du postulat que tous les ĂŞtres ont des besoins fondamentaux qu'il convient d'Ă©tudier Ă  l'Ă©cole.
  • L'organisation de l'enseignement s'organise donc en quatre "centres d'intĂ©rĂŞt" : se nourrir, lutter contre les intempĂ©ries, se dĂ©fendre contre les dangers, travailler et se rĂ©crĂ©er socialement. Chaque centre d'intĂ©rĂŞt est travaillĂ© toute une annĂ©e scolaire par toute l'Ă©cole.
  • Toujours dans la ligne de Dewey, mais surtout en lien avec l'action qu'il mène au quotidien Ă  l'Institut avec les enfants irrĂ©guliers, la notion d'activitĂ© est fondamentale dans la pĂ©dagogie decrolyenne. Les activitĂ©s proposĂ©es doivent solliciter, si possible simultanĂ©ment, toutes les fonctions (sensori-motrices, intellectuelles et affectives) de l'enfant. Les jeux Ă©ducatifs sont, dans ce cadre, un outil parmi d'autres (contrairement Ă  ce qui est prĂ©conisĂ© par Maria Montessori, par exemple), ils doivent ĂŞtre en lien avec le vĂ©cu des enfants.
  • Pour Decroly, l'activitĂ© manuelle des enfants doit faire l'objet d'une attention toute particulière, Ă  tous les stades de la scolaritĂ©: par le dessin d'observation, par la construction de maquettes qui viennent concrĂ©tiser des apprentissages plus abstraits (reprĂ©sentation de l'espace environnant, de la classe...), par la rĂ©alisation d'un journal Ă  l'imprimerie, Ces activitĂ©s manuelles sont le plus souvent en lien avec d'autres activitĂ©s scolaires (de calcul, de recherche...)
  • L'ensemble des dimensions dĂ©crites dans les points prĂ©cĂ©dents amène Ă  la notion fondamentale de l'Ĺ“uvre de Decroly: le globalisme. Son ouvrage "La fonction de globalisation"[14] rassemble de nombreux articles qu'il rĂ©dige depuis 1906. Il y propose une vision du globalisme comme une fonction psychique d'apprĂ©hension du monde et de la rĂ©alitĂ© dans son ensemble, apprĂ©hension qui s'affine peu Ă  peu en structures plus fines. De cette conception du dĂ©veloppement de l'enfant dĂ©coule la mĂ©thode d'apprentissage de la lecture souvent appelĂ©e "globale" (Ă  ne pas confondre avec la lecture "idĂ©o-visuelle" de Jean Foucambert), liĂ©e aussi Ă  l'importance de l'intĂ©rĂŞt comme moteur d'apprentissage. Des phrases simples, issues des activitĂ©s d'observation-association des enfants et faisant Ă©cho dans le groupe (dimensions sociales et affectives), constituent un corpus qui sera la base de l'apprentissage de la lecture par un processus de comparaisons, de dĂ©coupages (en relation avec les fonctions des groupes de mots, puis en mots, puis en phonèmes, puis en lettres) afin d'assurer un apprentissage complet de la lecture, basĂ© prioritairement sur le sens.
  • L'Ă©cole et en particulier chaque classe est vue comme un microcosme oĂą s'exerce la vie en sociĂ©tĂ© (dans l'optique d'une prĂ©paration Ă  la vie dĂ©mocratique), oĂą -comme dans la vie normale- les choses se font et se dĂ©font ; les conflits sont traitĂ©s dans une volontĂ© d'Ă©coute, la parole de chacun est Ă©coutĂ©e, les erreurs sont acceptĂ©es sans stigmatisation.
  • Des instances dĂ©mocratiques sont mises en place dans l'École Decroly, comme les États GĂ©nĂ©raux qui rassemblent les dĂ©lĂ©guĂ©s de classe pour traiter des questions relatives Ă  la vie dans l'École. Des responsabilitĂ©s sont exercĂ©es, tant dans le cadre de la classe que dans le cadre global de l'École.

En quelques phrases clés, la pédagogie de Decroly repose sur quatre fondements[7] :

  1. La globalisation c’est-à-dire l'affirmation que l'enfant apprend globalement. C'est une approche complète qu'il faut permettre à l'enfant, pour qu'il passe ensuite au particularisme et à l'analyse.
  2. Les centres d'intérêt de l'enfant comme guide de l'éducation.
  3. L'importance de l'environnement naturel qui met l'enfant dans une situation de découverte.
  4. L'école atelier ou classe laboratoire dans laquelle l'enfant vit et agit. Mais cette « classe » déborde de l'école : elle est, à proprement parler partout car Decroly préconise l'éclatement des lieux d'apprentissage : la cuisine, l'atelier, les magasins, la rue... Ainsi se réalise un concept de base de l'école : "du concret vers l'abstrait".

Dans cette pédagogie, la place de l'enseignant est évidemment déterminante. Sans avoir édité d'ouvrage directement axé sur cette question, Decroly en a fait un fil conducteur de sa réflexion; il a exposé de nombreuses causeries pour les enseignants, principalement de la Ville de Bruxelles[15]. Dans toute l'œuvre de Decroly, il est clair que l'enfant n'est pas l'agent unique de son développement.

Les fonctions de l'enseignant sont donc multiples : garant des apprentissages en favorisant mais guidant l'activité des élèves, capable d'approche interdisciplinaires (tant dans la classe que par l'organisation de sorties), observateur minutieux et constant des élèves, adoptant une attitude bienveillante et confiante (dans les paroles, mais aussi dans les faits).

Cette pédagogie donne une vision inconditionnellement positive de l'enfant. Elle invite les enfants à l'observation dans la vie concrète, que ce soit pour les éléments de connaissance (par exemple le calcul) mais aussi des éléments de société et favorise l'émergence de projet à mixité sociale comme les ateliers CEMEA[16] (Centres d'entraînement aux méthodes actives) dans lesquels les enfants de l'école Decroly participent avec des enfants socio-économiquement défavorisés en commun à des ateliers créatifs.

Selon Sylvain Wagnon[17], l'action pédagogique d'Ovide Decroly est à regarder dans un projet social et politique. Son observation des mutations industrielles de la société, des liens entre économie et les inégalités sociales, l'amènent à militer contre les exclusions. Il s'emploie à déployer ses convictions dans tous les domaines de l'enseignement, en particulier dans toutes les écoles primaires, à la veille ou au début de la scolarité obligatoire.

Bibliographie

Ouvrages de Decroly

  • 1904 : Causeries Ă  Renaix/ Toespraak te Ronse, Bruxelles, Fondation Ovide Decroly-Centre d'Études decrolyennes (texte en français Ă  partir de la p.37)
  • 1908 : Causeries du Docteur Decroly, Bruxelles, Fondation Ovide Decroly-Centre d'Études decrolyennes
  • 1908 : Le programme d'une Ă©cole dans la vie, Bruxelles, Fondation Ovide Decroly-Centre d'Études decrolyennes
  • 1914 : Initiation Ă  l'activitĂ© motrice et intellectuelle par les jeux Ă©ducatifs, (rĂ©Ă©dit° Delachaux et NiestlĂ©, 1978).
  • 1914 : Le rĂ´le du mĂ©decin dans l'orientation professionnelle, Bruxelles, Fondation Ovide Decroly-Centre d'Études decrolyennes
  • 1921 : Vers l’École rĂ©novĂ©e. Une première Ă©tape, Bruxelles, Fondation Ovide Decroly-Centre d'Études decrolyennes (français - allemand). (rĂ©Ă©dit dans: Annika Blichmann (ed.) : Die Methode Decroly als Beitrag zur internationalen Reformpädagogik. Jena: IKS Garamond 2011. (ISBN 978-3-941854-49-9)).
  • 1929 : La fonction de globalisation et l'enseignement, Bruxelles, Fondation Ovide Decroly-Centre d'Études decrolyennes , 92 p.

Études sur Decroly

  • AmĂ©lie HamaĂŻde, La mĂ©thode Decroly, 4e Ă©dition, Delachaux et NestlĂ©, 1946 (première Ă©dition 1922, suppression du chapitre technique Ă  partir de la 3e Ă©dition Ă  la suite d'erreurs pĂ©dagogiques « mĂ©caniser et de faire gĂ©nĂ©raliser trop tĂ´t ») pour revenir Ă  la stratĂ©gie de globalisation.)
  • A. Medici, L'Ă©ducation nouvelle, PUF, 1940.
  • Jean Château (dir), Les grands pĂ©dagogues, PUF, 1956, p. 261-273 (par Robert Plancke).
  • École publique Decroly de Saint-MandĂ©, Plaisir d'Ă©cole. Decroly, une diffĂ©rence pĂ©dagogique, 1988.
  • Francine Dubreucq, « Jean-Ovide Decroly (1871-1932) », in Perspectives : revue trimestrielle d’éducation comparĂ©e, vol. XXIII, no 1-2, 1993, p. 251-276, Paris, Unesco : Bureau international d’éducation.
  • Van Gorp, Angelo Van. Tussen mythe en wetenschap: Ovide Decroly (1871-1932). Leuven; Voorburg: Acco, 2005.
  • Wagnon Sylvain, Ovide Decroly, le programme d'une Ă©cole dans la vie , Paris, Fabert, , 253 p.   (ISBN 978-2-84922-068-9)
  • Wagnon Sylvain, Ovide Decroly, un pĂ©dagogue de l'Éducation Nouvelle,  Bruxelles, Peter Lang,   (ISBN 978-2-87574-071-7)

Notes et références

  1. « Ovide Decroly » [PDF], sur www.ibe.unesco.org (consulté le )
  2. Guy Waltenier, Les quartiers d'ascendance d'Ovide Decroly (1871 - 1932), dans L'Intermédiaire des Généalogistes, 1981, pages 282 à 286.
  3. Ville de Renaix, Etat-civil, acte de naissance n° 240 du 24 juillet 1871, la déclaration de naissance ayant été effectuée par le père de l'enfant. Les prénoms sont Ovide Jean, sans trait d'union.
  4. Jean Beauté, Courants de la Pédagogie contemporaine, Lyon : Chronique sociale, 1995
  5. WAGNON Sylvain, Ovide DecrolyUne Ă©ducation pour la vie, par la vie, Paris, Fabert, , 253 p. (ISBN 978-2-84922-068-9)
  6. Dictionnaire historique de la laïcité en Belgique (lire en ligne), p. 86
  7. « Le représentant de l'Éducation nouvelle », sur www.fabert.com (consulté le )
  8. (nl + fr) Ovide Decroly, Toespraak gehouden te Ronse, Fondation Ovide Decroly-Centre d'Etudes decrolyennes, , Version française Ă  partir de la page 37
  9. Causeries du Dr Decroly Éditions École Decroly-Ermitage / Centre d'Études decrolyennes
  10. Ovide Decroly, « La place de l'éducation dans la vie du peuple. Quelques problèmes urgents. », L'éducation nationale, no 1,‎ , p. 6-7
  11. Discours au Congrès de Calais de 1921 (VIII/26)
  12. Ovide Decrloy, « Le rôle du médecin dans l'orientation professionnelle », La Policlinique, no XXIII,‎ , p. 209-219 (lire en ligne)
  13. Ovide Decroly, « Le programme d'une école dans la vie », L'Ecole Nationale, no 11,‎ (lire en ligne)
  14. Ovide Decroly, La fonction de globalisation et l'enseignement, Bruxelles, Maurice Lamertin, , 92 p. (lire en ligne)
  15. Tous les articles publiés par O.Decroly sont disponibles à la consultation au Centre d'Études decrolyennes, 15 avenue Montana, 1180-Bruxelles, contact mail centre@ecoledecroly.be
  16. in Ovide Decroly - le programme d'une Ă©cole dans la vie - Ă©d. Fabert Paris, 2009, p 5. "Agir dans... et l'Ă©ducation populaire."
  17. Sylvain Wagnon, Ovide Decroly, un pédagogue de l'Education Nouvelle : 1871-1932, Bruxelles, Peter Lang, , 271 p. (ISBN 978-2-87574-071-7)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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