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Ousmane Sonko

Ousmane Sonko, né le à Thiès, est un homme politique sénégalais, député à l'Assemblée nationale de 2017 à 2022 et maire de la ville de Ziguinchor depuis 2022. Il est le président du parti Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (PASTEF).

Ousmane Sonko
Illustration.
Fonctions
Député à l'Assemblée nationale du Sénégal
–
Élection 30 juillet 2017
Circonscription DĂ©partement de Dakar
Groupe politique PASTEF
Maire de Ziguinchor
En fonction depuis le
(1 an, 4 mois et 25 jours)
Élection 23 janvier 2022
Coalition Yewwi Askan Wi
Prédécesseur Abdoulaye Baldé
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Thiès
Nationalité Sénégalaise
Parti politique PASTEF
Diplômé de Université Gaston Berger (UGB)
École nationale d'administration (ENA)
Profession Inspecteur des impĂ´ts et domaines[1]
Religion Islam

Il est candidat à l'élection présidentielle de 2019 sous la bannière de la coalition « Sonko Président » et arrive troisième à cette élection avec 15 % des voix derrière Idrissa Seck et le président sortant Macky Sall.

Il est accusé en février 2021 de viols et menaces de mort avec une arme par Adji Sarr, une employée d'un salon de beauté qu'il fréquente, ce qu'il dénonce comme une « tentative de liquidation politique » menée par le camp présidentiel[2]. Son arrestation provoque de violents affrontements entre ses soutiens et la police lors d'importantes manifestations.

Le , il est jugé par contumace après avoir refusé de se rendre au procès, et est condamné à 2 ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ».

Biographie

Formation

Ousmane Sonko naît le à Thiès, de parents fonctionnaires. Il grandit principalement en Casamance puis effectue ses études supérieures à l'université Gaston-Berger de Saint-Louis, où il obtient une maîtrise en droit public en 1999. Il entre ensuite comme major à l'École nationale d'administration (ENA) du Sénégal. En 2001, il sort diplômé de l’ENA , section « Impôts et Domaines » et intègre l’administration avec un premier poste qui le conduit au Centre des services fiscaux de Pikine[3]. En 2003, il obtient un diplôme d’études approfondies (DEA) en finances publiques et fiscalité de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar (UCAD). Il est aussi titulaire d’un master 2 en gestion et finances publiques de l’Institut supérieur des finances (ISF) et également doctorant en droit public économique et fiscalité à l’université Jean-Moulin-Lyon-III.

Carrière

Ousmane Sonko a commencé sa carrière comme inspecteur principal des impôts et des domaines. Il a été vérificateur fiscal et chef de Brigade de vérification fiscale, chargé du secteur immobilier[4]. Il était auditeur interne à la Direction du contrôle interne (DCI) de la Direction générale des impôts et domaines (DGID), chargé de la rédaction de la charte de déontologie de la DGID[5].

Trois ans après son entrée dans l'administration, il crée le Syndicat autonome des agents des impôts et domaines (SAID), dont il est le premier secrétaire général d' à , avant de devenir secrétaire général honoraire de à . À cette période, il commence à critiquer le gouvernement et accuse l'État d'anomalies fiscales et budgétaires en mettant en cause le président Macky Sall. À la suite de cela, il est radié par le décret n°2016-1239 de l'Inspection générale des impôts et domaines en pour manquement au devoir de réserve[6]. Cet épisode, largement relayé par la presse sénégalaise, permet de révéler Ousmane Sonko au grand public[7]. Quelques détracteurs lui reprochent de ne pas avoir agi dans l'ombre, et d'avoir dénoncé ces anomalies pour servir sa carrière politique[8]. En , il crée son cabinet Atlas.

DĂ©buts politiques

Président du parti politique Pastef créé en , Ousmane Sonko est élu député à l’Assemblée nationale du Sénégal aux élections législatives de 2017.

En , il sort le livre Pétrole et gaz au Sénégal : Chronique d’une spoliation, où il accuse le président et son entourage de malversations dans la gestion des ressources naturelles du pays[9].

Ces accusations sont reprises par un documentaire de la BBC. Parmi les personnes et entitĂ©s visĂ©es, le frère du prĂ©sident du SĂ©nĂ©gal, Aliou Sall, est accusĂ© d'avoir reçu 245 000 dollars de pots de vin, ce qui est dĂ©menti par le prĂ©sident, Macky Sall[10].

Candidature à l'élection présidentielle de 2019

Le , il publie un livre programmatique, Solutions, dans lequel il livre un diagnostic des problèmes sociaux et économiques du Sénégal, déclinant ses propositions. Si l’ouvrage suscite un important intérêt à sa sortie, la directrice du Commerce extérieur critique les solutions proposées comme anachroniques et inexactes, indiquant qu'« avec l’union douanière, l’OMC, le Sénégal n’est plus maître de son commerce extérieur » et que les données utilisées pour appuyer son propos sont erronées[11]. Sa candidature à l'élection présidentielle est validée en .

Il termine à la troisième place de l'élection présidentielle du avec plus de 687 000 voix, soit 15,67 %, derrière le président sortant Macky Sall et l'ancien Premier ministre Idrissa Seck.

Maire de Ziguinchor

Dans la perspective des élections locales du 23 janvier 2022, Ousmane Sonko s'allie avec plusieurs membres de l'opposition, dont l'ancien maire de Dakar Khalifa Sall pour constituer la coalition « Yewwi Askan wi » (Libérer le peuple). Ousmane Sonko est investi par la coalition comme candidat à la mairie de Ziguinchor. Il y affronte le maire sortant Abdoulaye Baldé ainsi que le candidat du pouvoir Benoît Sambou. À l'issue du scrutin, Ousmane Sonko l'emporte avec 56,31 % des voix[12]. Il est officiellement installé dans ses nouvelles fonctions le 10 février 2022[13].

Pendant la campagne pour les élections locales, Sonko se déplace dans tout le pays pour soutenir les candidats de la coalition Yewwi Askan Wi. YAW remporte de nombreuses villes dans le pays, dont la capitale Dakar et bat la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar[14].

DĂ©pĂ´t de plainte

Dans la nuit du au , Adji Sarr, une jeune employée d'un salon de massage, dépose plainte contre Ousmane Sonko pour « viols répétitifs et menaces de mort » devant le commandant de brigade de la Section de recherches de la Gendarmerie de Colobane, à Dakar[15] - [16]. Elle l'accuse notamment de l'avoir violée à quatre reprises[17] - [18].

Si Ousmane Sonko avoue être un habitué des lieux depuis plusieurs mois[19], il nie farouchement les accusations de viols portées contre sa personne et denonce un « complot » et une « tentative de liquidation politique » de la part du président Macky Sall, destinée, selon lui, à porter atteinte à son éventuelle candidature à l'élection présidentielle de 2024.

Ousmane Sonko est convoqué le pour viol avec usage d'arme à feu[20], mais refuse de se rendre à cette convocation en invoquant son immunité parlementaire. Des dizaines de sympathisants manifestent leur soutien devant son domicile. Des heurts éclatent alors que les forces de l'ordre tentent de disperser le rassemblement[18].

Levée de l’immunité parlementaire

Une commission ad hoc chargée de statuer sur une levée de l’immunité parlementaire d'Ousmane Sonko est créée le 15 février 2021, afin qu’il redevienne justiciable pour répondre de accusations à son encontre[21].

Le , les députés votent à une large majorité — 98 pour, 1 contre et 2 abstentions — la levée de l’immunité parlementaire d'Ousmane Sonko, après des échanges tendus entre la majorité et l'opposition. Les députés de l'opposition quittent la salle avant le vote[22]. L'intéressé dénonce une procédure jugée « viciée et illégale » et annonce qu'il ne répondra à aucune convocation de la justice[23] - [24] - [22].

Arrestation et procédure judiciaire

Ousmane Sonko est convoqué par un juge d'instruction le . Après avoir initialement annoncé qu'il ne se rendrait pas à cette convocation, il s'y résout finalement, tout en affirmant ne « pas faire confiance à la justice » et en appelant ses soutiens à rester mobilisés[25].

La veille de sa convocation, Ousmane Sonko organise un point de presse pour donner sa version des faits. Il avoue s'être rendu à plusieurs reprises dans ce salon de massage mais uniquement pour des « raisons thérapeutiques » afin de soigner des maux de dos récurrents et affirme n’être jamais resté seul avec la plaignante. Il accuse le président Macky Sall d'être l'instigateur d'un complot le visant et appelle la jeunesse à se soulever pour le bien de la démocratie[26].

Il est arrêté le 3 mars 2021 alors qu'il se rendait à la convocation et est placé en garde à vue dans l’après-midi pour « troubles à l’ordre public » et « participation à une manifestation non autorisée ». Ses partisans jugent cette arrestation arbitraire et des manifestations éclatent un peu partout à Dakar, demandant la libération d'Ousmane Sonko, et dénonçant la cherté du coup de la vie et la corruption du régime de Macky Sall. Les manifestations durent plusieurs jours et prennent fin notamment grâce à l'intervention de chefs religieux. Le bilan établi par les autorités fait état de 14 morts du côté des manifestants[27].

Il doit être convoqué à nouveau devant la justice le [28].

Sa garde à vue est levée dans la nuit du au , mais il n'est cependant pas remis en liberté car il doit comparaître devant le doyen des juges d’instruction le lendemain[29].

Il est officiellement inculpé par la justice le et relâché sous contrôle judiciaire[30] - [31].

En mai 2021, le juge Abdoulaye Assane Thioune refuse Ă  Ousmane Sonko l'autorisation de quitter le territoire pour se rendre Ă  l'Ă©tranger, alors qu'il est sous contrĂ´le judiciaire depuis son inculpation pour viols en mars 2021[32].

Sonko est auditionné par la justice en . Il refuse l'autorisation de faire un prélèvement d'ADN et refuse aussi de répondre à une question sur d'éventuelles relations sexuelles avec la plaignante. Il dénonce de nouveau un complot à son encontre[33] - [34].

En janvier 2023, la justice sénégalaise ordonne le renvoi de Ousmane Sonko devant un tribunal criminel[35]. Cette comparution à venir est maintenue le 21 février 2023 malgré une tentative de la défense de casser cette décision[36].

Le procès se déroule le , sans Sonko, et le procureur requiert 10 ans de prison pour viol et son inéligibilité[37] - [38].

Le , Ousmane Sonko est condamné à 2 ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ». Il est acquitté des accusations de viol et de menaces de mort. Dans le code pénal sénégalais, l'article de « corruption de la jeunesse » est un délit et non un crime, ce qui pourrait permettre à Ousmane Sonko d'être éligible pour l'élection présidentielle[39] - [40] - [41]. La condamnation d'Ousmane Sonko est dénoncée par de nombreuses personnalités politiques sénégalaises (Khalifa Sall, Barthélémy Dias, Déthié Fall, Aminata Touré…) comme une « parodie de justice »[42] - [43].


Manifestations de 2021

Son arrestation le provoque des heurts, dans la capitale à Dakar et au sud du pays, dans la région de Casamance, d’où est originaire Ousmane Sonko. Notamment des échanges de jets de pierres et des tirs à gaz lacrymogènes, entre des groupes de manifestants et la police, puis des pillages, saccages et scènes de guérilla urbaine les jours qui suivent, ce qui est qualifié d'« actes de nature terroriste » par le ministère de l'Intérieur[44]. Au , ces manifestations font au moins dix morts chez les manifestants.

Après sa libération et le deuil national décrété le 12 mars par le président de la République, Ousmane Sonko appelle à poursuivre la manifestation de manière pacifique sur tout le territoire sénégalais.

Le 17 mars, Adji Sarr, la victime présumée, s’exprime pour la première fois dans les médias locaux et étrangers (Le Monde) et revient sur les faits présumés. Elle fait part des violences commises : étranglement et mise à terre forcée. Adji Sarr affirme par ailleurs être victime de menaces et devoir vivre cachée. Son employeur lui aurait recommandé d’avorter, fait que cette dernière aurait démenti en plus d'affirmer d'avoir été l'objet de tentative de corruption pour confirmer les accusations contre Ousmane Sonko de la part de responsable du régime au pouvoir [45].

Manifestations de 2023

Durant les différentes étapes judiciaires du procès entre Adji Sarr et Ousmane Sonko, Dakar est quadrillée par l'armée pour empêcher toute manifestation. Après la condamnation en première instance de Sonko à deux ans de prison, de nombreuses manifestations se déroulent malgré la présence de l'armée[40]. Des affrontements entre les manifestants pro-Sonko et l'armée font au moins 15 morts selon le ministre de l'Intérieur. L'université Cheikh-Anta-Diop de Dakar est le lieu de forts combats entre les étudiants et l'armée, tout comme Dalifort et Grand Yoff dans l'agglomération de la capitale ainsi qu'en Casamance, la base politique de Sonko. L'UCAD est ensuite fermée et le campus évacué. L'accès aux applications de communication comme Facebook, WhatsApp ou Twitter est restreinte[46] - [47] - [41] - [43].

En , une plainte pour « crimes contre l'humanité » est déposée en France par Juan Branco, un des avocats d'Ousmane Sonko, contre le président Macky Sall, le ministre de l'Intérieur Antoine Diome, le commandant de la gendarmerie Moussa Fall et 112 autres personnes. La plainte parle du « meurtre » de 50 personnes entre et . Une demande d'enquête est aussi soumise à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye contre Macky Sall[48] - [49].

Élections législatives de 2022

En vue des élections législatives de 2022, Ousmane Sonko fait de la lutte contre l'homosexualité un argument de campagne[50]. En mars 2023, il déclarait encore qu'une loi durcissant la répression de l'homosexualité serait une des premières qu'il ferait voter s'il était élu président. Il invoquait la religion, mais aussi « un souci de préservation de notre humanité »[51].

Élection présidentielle de 2024

Après les élections législatives de 2022 où sa coalition fait perdre la majorité absolue au camp présidentiel, Ousmane Sonko annonce son intention de présenter sa candidature à l’élection présidentielle de 2024[52].

Dans le cadre de sa campagne, Sonko critique la relation actuelle entre le Sénégal et la France et souhaite une relation dans laquelle le Sénégal aurait son indépendance économique. Sonko exprime aussi son panafricanisme[53] - [52].

Outre l'affaire relative au viol présumé contre Adji Sarr, la campagne présidentielle est aussi rythmée par une autre affaire judiciaire qui concerne l'accusation de corruption à l'encontre de Mame Mbaye Niang portée par Ousmane Sonko. En , Sonko accuse le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang d'être nommé dans un rapport de l'Inspection générale d'État pour des malversations dans le Prodac (Programme des domaines agricoles communautaires). Le ministre dépose une plainte pour diffamation, injure publique, faux et usage de faux[54] - [55]. La première audience du procès se tient le mais est rapidement renvoyée, à la demande des avocats de Sonko, au . La police lance des grenades lacrymogènes pour repousser les sympathisants de Sonko présents devant le palais de justice. Alors que Sonko se rend à son domicile après le report du procès, la police décide de choisir l'itinéraire que doit prendre Sonko et en particulier de le faire passer dans un tunnel. Sonko refuse et la police casse la vitre de sa voiture pour l'en extraire et le ramener à son domicile. Selon le camp Sonko, il est aussi interdit de sortir de chez lui pour parler à la presse[56]. Le , le procès est de nouveau renvoyé au [57]. Le procès se tient le sans Juan Branco, avocat de Sonko, refoulé la veille par les autorités sénégalaises. Pour empêcher toute manifestation, Dakar est soumise à un important dispositif de sécurité le jour du procès. Ousmane Sonko est condamné pour diffamation à deux mois de prison avec sursis et 200 millions de FCFA de dommages et intérêts. Les avocats de Sonko et de Mbaye Niang considèrent que Sonko n'est pas privé de ses droits civiques et peut se présenter à l'élection présidentielle[58] - [59] - [60]. Le procès en appel doit se dérouler le , avant même l'expiration du délai pour déposer un appel. Cette hâte est critiquée par Bassirou Diomaye Faye, secrétaire général du Pastef. Il est ensuite arrêté et placé en garde à vue pour ses propos pour « diffusion de fausse nouvelle, outrage à magistrat et diffamation envers un corps constitué »[61]. Le procès, renvoyé au 8 mai 2023, se déroule sans Sonko, et confirme la condamnation en première instance mais la peine est augmentée à 6 mois de prison avec sursis, ce qui rendrait Sonko inéligible pour l'élection présidentielle[62] - [63]. Sonko se pourvoit ensuite en cassation devant la Cour suprême[64].

Le 10 mai 2023, Ousmane Sonko réitère sa volonté d'être candidat à l'élection présidentielle de 2024[65].

Le , peu après la réquisition de 10 ans de prison contre lui dans le procès intenté par Adji Sarr, Sonko lance une « caravane de la liberté ». La caravane part de Ziguinchor, ville dont Sonko est maire, et prévoit de se rendre à Dakar. L'objectif annoncé de cette caravane est de dénoncer l'instrumentalisation de la justice par le régime de Macky Sall. Sonko est arrêté à Velingara le et amené à Dakar. Selon le ministre de l'Intérieur, il ne s'agit pas d'une arrestation mais d'un « encadrement jusqu'à son domicile ». Le gouvernement invoque le manque d'autorisations et le risque de troubles à l'ordre public pour disperser le convoi. La caravane obtient un large soutien populaire sur son parcours mais plusieurs heurts opposent les sympathisants de Sonko aux forces gouvernementales. Une personne est tuée par balle[66] - [67] - [68].

Notes et références

  1. « Ousmane Sonko », sur assemblee-nationale.sn (consulté le ).
  2. « Sénégal : la femme qui accuse le chef de l’opposition de viol persiste et assure que Macky Sall n’est pas intervenu dans le dossier », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Portrait de candidat : Ousmane Sonko, l'étoile montante », sur VOA (consulté le ).
  4. « OUSMANE SONKO, UN ANCIEN INSPECTEUR DES IMPÔTS À LA CONQUÊTE DU POUVOIR », sur SenePlus, (consulté le ).
  5. « Sénégal : la Cour suprême confirme la radiation du candidat malheureux Ousmane Sonko », sur Afrik.com, (consulté le ).
  6. Benjamin Roger, « Sénégal : Ousmane Sonko, l’accusateur du clan Macky Sall », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  7. Amadou Tom Seck, « Pétrole et gaz au Sénégal. Chronique d'une spoliation », sur Le Monde diplomatique, (consulté le ).
  8. « Sénégal. Sonko, l’inspecteur courage », sur Courrier international, (consulté le ).
  9. Aminata Diouf, « Graves révélations dans son livre sur le pétrole sénégalais : Ousmane Sonko suivi de près par les Américains », sur pressafrik.com, (consulté le ).
  10. « Invité Afrique - Gaz et pétrole au Sénégal: l'opposant Ousmane Sonko «charge Macky Sall» », sur RFI, (consulté le ).
  11. « Livre de Sonko : La directrice du Commerce extérieur rejette les «Solutions» ».
  12. « Resultats des locales 2022 a Ziguinchor ».
  13. « Ousmane Sonko officiellement maire de Ziguinchor ».
  14. Théa Ollivier, « Sénégal: l’opposant Ousmane Sonko remporte la mairie de Ziguinchor, une étape importante », Radio France internationale,
  15. « Sénégal : ce que contient la plainte pour « viols et menaces de mort » contre Ousmane Sonko », sur jeuneafrique.com, Jeune Afrique, (consulté le ).
  16. « Ce que l'on sait de l'affaire Ousmane Sonko », sur BBC News Afrique, (consulté le ).
  17. Marième Soumaré, « Plainte contre Ousmane Sonko au Sénégal : ce que révèlent les PV d’auditions », sur jeuneafrique.com, Jeune Afrique, (consulté le ).
  18. Théa Ollivier, « Une accusation de viol contre l’opposant Ousmane Sonko secoue le Sénégal », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. « Plainte contre Ousmane Sonko au Sénégal : ce que révèlent les PV d’auditions », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
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  21. « Affaire Sonko au Sénégal: une commission pour statuer sur son immunité parlementaire », sur RFI, (consulté le ).
  22. « Affaire Ousmane Sonko : sur qui l’opposant s’appuie-t-il pour mener la riposte ? », sur JeuneAfrique.com, (consulté le ).
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  25. « Sénégal: Ousmane Sonko annonce qu'il va se rendre à la convocation du juge d'instruction », sur rfi.fr, RFI, (consulté le ).
  26. « Point de presse 3 mars Ousmane Sonko ».
  27. « Ousmane Sonko : Cinq choses à savoir sur l’opposant sénégalais condamné à 2 ans ferme de prison », sur BBC News Afrique, (consulté le )
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  29. « Sénégal: l'opposant Ousmane Sonko à nouveau devant le juge ce lundi », sur rfi.fr, RFI, (consulté le ).
  30. Le Figaro avec AFP, « Sénégal: le juge ordonne de relâcher l'opposant Sonko, sous contrôle judiciaire », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  31. « Au Sénégal, le renvoi d’Ousmane Sonko devant un tribunal maintenu », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
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  34. Charlotte Idrac, « «Décevant», «complot politique»: au Sénégal, Adji Sarr et Ousmane Sonko face à face », RFI,
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  65. « Sénégal : Ousmane Sonko contre-attaque après son procès • RFI », (consulté le )
  66. Juliette Dubois, « Sénégal: Ousmane Sonko arrêté et raccompagné à Dakar par la gendarmerie », Radio France internationale,
  67. « Sénégal: nombreuses tensions autour de la «caravane de la liberté» de l'opposant Ousmane Sonko », RFI,
  68. Charlotte Idrac, « Sénégal: le convoi de l’opposant Ousmane Sonko en route pour Dakar », RFI,
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