Abdoulaye Baldé (homme politique)

Étudiant à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, il sort avec le grade de commissaire à l’École nationale de police à Dakar en 1991[1]. Il est nommé à la Division des investigations criminelles, puis chef de la Brigade nationale des affaires économiques et financières[2].

Il devient chargé de mission à la Présidence, au bureau d’analyse et d’orientation entre 1992 et 2000 (services de renseignement)[2]. En parallèle, il est docteur en droit public à l’université de Perpignan et diplômé de l’École nationale d’administration de Paris (promotion Érasme) en 2000[1]. De retour au Sénégal, Abdoulaye Baldé réussit le concours de l’Inspection générale d’État (Ige)[3].

Il est nommé par Abdoulaye Wade en 2001 secrétaire général de la Présidence, qu'il restera jusqu'en 2009[2].

Proche collaborateur de Karim Wade, Baldé a été directeur exécutif de l'Agence nationale de l'Organisation de la conférence islamique entre 2004 et 2008 [4], événement entaché par des soupçons de détournement d'argent.

Membre du Parti démocratique sénégalais du président Abdoulaye Wade, il est élu député en 2007[1]. Il est, au sein du Gouvernement Ndiaye, Ministre d’État, Ministre des Forces Armées entre 2009 et 2010, puis Ministre d’État, Ministre des Mines, de l’Industrie, de l’Agro-industrie et des PME de septembre 2010 à mars 2012[2].

Contre le sortant Robert Sagna, il est élu maire de Ziguinchor en mars 2009, réélu en 2014[5]. Il préside l’association des maires du Sénégal de 2009 à 2014[2].

Réélu député en 2012, malgré l'alternance, Abdoulaye Baldé devient secrétaire général de parti, l’Union centriste du Sénégal[2] qu'il a fondé en juillet 2012. Il est renouvelé lors des législatives de 2017, sous les couleurs de Kaddu Askan Wi, coalition construite autour de l’UCS, et tente de se présenter à l'élection présidentielle de 2019[1].

En 2014, puis en mars 2017 à la veille des élections législatives, il est interrogé par la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) sur l’origine de son patrimoine personnel, estimé à environ 7 millions d’euros[1].

En septembre 2022, il est nommé par Macky Sall directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (Apix), en remplacement de Mountaga Sy nommé à la tête du Port autonome de Dakar[3].