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Otto Schreier

Otto Schreier, né le à Vienne (Autriche) et mort le à Hambourg (Allemagne), est un mathématicien autrichien qui a apporté des contributions majeures en théorie combinatoire des groupes et sur la topologie des groupes de Lie.

Otto Schreier
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  28 ans)
Hambourg
Nationalité
Formation
Bundesgymnasium Döbling (d) (-)
Université de Vienne (doctorat) (-)
Université de Hambourg (habilitation universitaire) (-)
Activités
Père
Theodor Schreier (d)
Mère
Anna Schreier (d)
Enfant
Irene Schreier Scott (d)
Parentèle
Dana S. Scott (gendre)
Autres informations
A travaillé pour
Directeurs de thèse
Ĺ’uvres principales

Biographie

Schreier suivit à partir de 1920, à l'université de Vienne, les cours de Wilhelm Wirtinger, Philipp Furtwängler, Hans Hahn, Kurt Reidemeister, Tonio Rella, Josef Lense et Leopold Vietoris[1]. Il obtint son doctorat en 1923 à Vienne, sous la direction de Philipp Furtwängler[2] puis en 1926 son habilitation auprès d'Emil Artin, à l'université de Hambourg où il avait déjà donné des cours. Il y codirigea la thèse d'Emanuel Sperner[2] avec Wilhelm Blaschke. En 1928, il devint professeur à l'université de Rostock. Pendant le premier semestre, il enseigna à la fois à Hambourg et à Rostock, mais tomba gravement malade en , d'une septicémie dont il mourut six mois plus tard, à 28 ans.

Ĺ’uvre

Schreier fut conduit à la théorie des groupes par Reidemeister et commença en 1924 par faire des recherches sur les groupes de nœuds (en), à la suite des travaux de Max Dehn. Son travail le plus connu est sa thèse d'habilitation sur les sous-groupes des groupes libres, dans laquelle il généralisa des résultats de Reidemeister sur les sous-groupes normaux. Il démontra que tout sous-groupe d'un groupe libre est libre, généralisant un résultat de Jakob Nielsen (1921) en ce qui s'appelle désormais le théorème de Nielsen-Schreier. En 1927, il démontra que le groupe fondamental de tout groupe de Lie classique est abélien. En 1928, il affina le théorème de Jordan-Hölder[3]. Avec Artin, il prouva le théorème d'Artin-Schreier sur la clôture réelle d'un corps totalement ordonné[4].

RĂ©sultats et notions portant son nom

Notes et références

  1. (en) John J. O'Connor et Edmund F. Robertson, « Otto Schreier », sur MacTutor, université de St Andrews.
  2. (en) « Otto Schreier », sur le site du Mathematics Genealogy Project
  3. (de) O. Schreier, « Über den Jordan-Hölderschen Satz », Abh. Math. Sem. Hamburg, vol. 6,‎ , p. 300–302
  4. (de) E. Artin et O. Schreier, « Algebraische Konstruktion reeller Körper », Abh. Math. Sem. Hamburg, vol. 5,‎ , p. 85-99
(en)/(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en anglais « Otto Schreier » (voir la liste des auteurs) et en allemand « Otto Schreier » (voir la liste des auteurs).
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