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Opération Free Bafut

L'opération Free Bafut est une opération militaire camerounaise d'une semaine contre la milice séparatiste Seven Karta à Bafut et dans ses environs, qui a entraßné la mort de deux généraux séparatistes[2].

Opération Free Bafut
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Vue du village de Bafut.
Informations générales
Date –
Lieu Bafut, région du Nord-Ouest, Cameroun
Issue Affaiblissement des séparatistes armés, mais pas leur expulsion totale de Bafut.
Belligérants
Drapeau du Cameroun Cameroun Ambazonie
Commandants
Drapeau du Cameroun Colonel Alain Charles Matiang[2] « GĂ©nĂ©ral Peace Plant » †[2]
« GĂ©nĂ©ral Alhaji » †[2]
Forces en présence
Plus de 300 soldatsInconnues
Pertes
Aucun mort, quelques blessés (revendication des autorités camerounaises)[3]
Nombre inconnu de morts ou de blessés (revendication des séparatistes)[3]
15 morts (revendication des autorités camerounaises, confirmée par les séparatistes)[2]
13 civils morts (selon la population locale)[3]
Aucune victime civile (revendication des autorités camerounaises)[3]

Crise anglophone au Cameroun

Batailles

Batailles et opérations


Attentats


Massacres


Contexte

AprÚs le début d'une rébellion armée dans les zones anglophones du Cameroun, Bafut est rapidement devenu un champ de bataille entre les forces séparatistes et l'armée camerounaise. Les opérateurs de taxi locaux qui ont perdu leurs moyens de subsistance en raison du conflit ont organisé la milice « Seven Karta » vers 2017/18, et ont occupé certaines parties de la région[4]. Les troupes gouvernementales ont fait un raid sur le palais royal de Bafut au moins deux fois en 2018 et 2019, les deux fois en prétendant rechercher des séparatistes armés. Bien qu'aucun rebelle n'ait été trouvé lors de ces deux raids, les soldats en ont profité pour brûler une partie du palais, piller son musée et blesser le frÚre du Fon[5].

DĂ©roulement

L'opĂ©ration a Ă©tĂ© lancĂ©e le 26 avril, avec pour objectif officiel d'expulser la milice Seven Karta de Bafut. L'opĂ©ration a impliquĂ© plus de 300 soldats et a consistĂ© en une sĂ©rie de raids sur les camps sĂ©paratistes. Au cours de la premiĂšre journĂ©e de l'opĂ©ration, plusieurs personnes ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es et un civil a Ă©tĂ© tuĂ©[6]. L'un des principaux objectifs de l'opĂ©ration Ă©tait de sĂ©curiser l'hĂŽtel Saddle Ranch, un site touristique que les sĂ©paratistes armĂ©s avaient transformĂ© en base[2]. L'opĂ©ration a Ă©galement impliquĂ© un raid Ă  l'intĂ©rieur du palais du Fon de Bafut[7]. Les sĂ©paratistes ont affirmĂ© que le palais avait Ă©tĂ© endommagĂ© au cours de l'opĂ©ration, bien que l'armĂ©e camerounaise ait niĂ© ces accusations[2] - [8].

Le 1re mai, l'armée camerounaise a annoncé la mort de deux généraux séparatistes connus sous le nom de Général Peace Plant et Général Alhaji. L'armée camerounaise a également capturé des armes, des munitions, six motos, un véhicule et deux chevaux des séparatistes[2].

Victimes

L'armée camerounaise a affirmé qu'aucun civil n'avait été tué au cours des combats. Cette affirmation a été contestée par les villageois locaux, qui ont affirmé que 13 civils avaient été tués. L'armée camerounaise a annoncé avoir tué 15 séparatistes, dont les deux généraux, ce qui n'a pas été contesté par les séparatistes, qui ont affirmé avoir infligé des pertes à l'armée camerounaise. Le Cameroun a affirmé que seuls quelques-uns de ses soldats avaient été blessés[3].

Suites

L'opération Free Bafut a abouti à l'affaiblissement des séparatistes dans la région, mais n'a pas marqué la fin définitive des activités séparatistes à Bafut. En novembre, des soldats camerounais ont envahi à nouveau la ville et ont brûlé plusieurs maisons[9].

Notes et références

  1. (en) « Cameroon: North West - Defence Forces Destroy Armed Fighters Camp in Bafut », .
  2. (en) « Cameroon:Two Ambazonia ‘Generals’ killed after military raid in Bafut », .
  3. (en) « Cameroon Military Denies Civilian Deaths in ‘Successful’ Raids on Rebels », .
  4. (en-GB) « Cameroon's Anglophone crisis: Red Dragons and Tigers - the rebels fighting for independence », BBC News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  5. (en) « World Heritage Site Attacked in Cameroon », sur Human Rights Watch, (consulté le )
  6. (en) « Cameroon: One killed in military raid in North West region », sur Journal du Cameroun, (consulté le )
  7. (en) « https://twitter.com/hashtag/Cameroon?src=hash&ref_src=twsrc%5Etfw », sur Twitter (consulté le )
  8. (en) « Cameroon: North West - Defence Forces Destroy Armed Fighters Camp in Bafut », AllAfrica,‎ (lire en ligne AccĂšs libre)
  9. « Government forces have resumed the burning and looting of houses in the northwest region. After Small Babanki, they invaded Bafut and set many houses on fire. », sur Twitter (consulté le )
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