Ondine (Q166)
L'Ondine (Q166) était un sous-marin français de la Marine nationale, de la Classe Orion. Il a servi pendant l'entre-deux-guerres et le début de la Seconde Guerre mondiale.
Ondine | |
Type | Sous-marin à double coque de 2e classe dit « de 630 tonnes » |
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Classe | Orion |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Chantiers Dubigeon, Nantes |
Commandé | |
Quille posée | |
Lancement | |
Armé | |
Statut | condamné en 1943 et démoli, rayé de la liste le |
Équipage | |
Équipage | 3 officiers + 38 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 64.40 |
Maître-bau | 5.18 |
Tirant d'eau | 3.90 |
Déplacement | 656 tonnes en surface, 822 tonnes en plongée |
Propulsion | 2 moteurs Diesel Sulzer de 710 ch, 2 moteurs électriques de 550 ch |
Vitesse | 14 nœuds en surface, 9,2 nœuds en plongée |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 7 tubes lance-torpilles de 550 mm et 2 de 400 mm : 3 avant dont 2 extérieurs + 1 torpille de réserve, 1 tourelle double axiale de 550 mm, 1 tourelle triple arrière axiale avec un tube de 550 mm et deux de 400 mm 1 canon de 75 mm 1 mitrailleuse de 13,2 mm 2 mitrailleuses de 8 mm |
Rayon d'action | 2 300 nautiques à 13,5 nœuds, 4 000 nautiques à 10 nœuds, 82 nautiques à 5 nœuds en plongée |
Carrière | |
Indicatif | Q166 |
Carrière
En 1939, le sous-marin part de Toulon et opère en Atlantique où il surveille les côtes des îles Canaries[1]. Il fait ensuite partie de la 2e escadrille de la 6e escadre et est basé à Oran où il se trouve en septembre 1939 lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale[1]. En 1940, l'Ondine est en carénage dans le port de Cherbourg[1]. Lors de la bataille de France, au moment où les troupes allemandes s'apprêtent à s'emparer de la ville et de son port, l'équipage parvient à échapper à l'ennemi et le navire, encore privé de moteurs, est remorqué jusqu'en Angleterre[1]. Parvenu jusqu'à Portsmouth, l'équipage s'engage dans les forces navales françaises libres et est dispersé sur plusieurs autres bâtiments[1]. L'Ondine est alors dépouillée de ses équipements au profit des sous-marins Minerve et Junon puis est démolie afin de récupérer du métal pour la fabrication d'armement[1].
Personnalités ayant servi sur le bâtiment
- Georges Rossignol (1911-1942), Compagnon de la Libération.
Notes et références
- « Ondine : Sous-Marin de 2ème classe », sur u-boote.fr (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Jean Moulin, Les sous-marins français en images, Rennes, Marines Éditions, , 91 p. (ISBN 2-915379-40-8), p. 36-37.
- Jean-Jacques Antier, L'Aventure héroïque des sous-marins français : 1939-1945, Éditions maritimes et d'outre mer, , 347 p. (ISBN 2-7070-0068-X, EAN 978-2-70700-068-2, lire en ligne), p. 31-37.
- Eddy Florentin et Jacques Zang, Les rebelles de La Combattante, Ancre de Marine Editions, , 149-151 p. (ISBN 978-2-84141-226-6 et 2-84141-226-1, EAN 978-2-84141-226-6, lire en ligne), p. 628.
Liens externes
- Jean-Paul Nadeau et Claude Rogel, « Sous-Marin Orion », sur Sous-Marins Français Disparus & Accidents (consulté le ).
- « ONDINE », sur Bases Sous-Marines - Sous-Marins et U-Boote - La Bataille de l'Atlantique (consulté le ).
- « Sous marin de 2ème classe ou 630 tonnes Classe Diane 2 », sur AGASM, (consulté le ).
- « 13-Sous-marins (17) sous-marins classe Argonaute (3) », sur CLAUSUCHRONIA Une uchronie un peu folle, (consulté le ).