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Olivier Le Gonidec de Traissan

Olivier-Marie-Mériadec Le Gonidec, comte de Traissan, né au château de La Baratière à Vitré le et mort à Paris le , est un militaire et homme politique français.

Olivier Le Gonidec de Traissan
Biographie
Naissance

Château de la Baratière (d) (Vitré)
Décès
Nationalité
Domicile
Château de la Baratière (d)
Activité
Famille
Autres informations
Parti politique
Unités
Bataillon des Zouaves pontificaux‎‎
LĂ©gion des volontaires de l'Ouest (d)
Grade militaire
Conflits
Distinctions
Archives conservées par
Blason

Biographie

En tenu de zouave pontifical

Fils d'Alfred Marie-Mériadec Le Gonidec de Traissan (1807-1889) et de Claire-Marie-Louise du Plessis d'Argentré, il se fait connaître de bonne heure par l'ardeur de ses sentiments royalistes et catholiques ; il sert, en qualité de capitaine, dans les zouaves pontificaux, prend part aux combats de Castelfidardo et de Mentana. Il est décoré à ce titre des médailles pontificales Pro Petri Sede et Fidei et Virtuti. Il avait participé au combat de Ponte-Correze, près Rome le .

Puis, au cours de la Guerre franco-allemande de 1870, il s'engage dans la Légion des Volontaires de l'Ouest et il fait la campagne de la Loire dans le corps de Charette. Il prend part aux combats de Cercottes (Loiret), le , de Brou (Eure-et-Loir) le et de Loigny (Eure-et-Loir) le . Il est décoré de la Légion d'honneur.

Conseiller municipal de VitrĂ©, il se prĂ©sente, comme candidat monarchiste, aux Ă©lections lĂ©gislatives de 1876, et il est Ă©lu, le , au second tour de scrutin, dĂ©putĂ© d'Ille-et-Vilaine, par 9 997 voix (14 803 votants, 19 692 inscrits), contre 4 841 Ă  M. de Montluc.

Il prend place Ă  l'extrĂŞme droite, fut l'un des secrĂ©taires de la Chambre, vota constamment avec la minoritĂ©, et soutint, contre les 363, le gouvernement du Seize-mai. RĂ©Ă©lu, le , par 13 022 voix (17 316 votants, 20 391 inscrits), contre 4 237 Ă  M. de Montluc, il suit la mĂŞme politique que prĂ©cĂ©demment, se prononce contre les invalidations des dĂ©putĂ©s de la droite, contre le ministère Dufaure, contre l'article 7, contre les lois Ferry sur l'enseignement, contre l'amnistie, etc., et obtient encore sa rĂ©Ă©lection, dans la mĂŞme circonscription, aux Ă©lections du , avec 10 319 voix (15 555 votants, 20 350 inscrits) contre 5 142 Ă  Ragot.

Adversaire de tous les cabinets qui se succĂ©dèrent au pouvoir pendant la lĂ©gislature, il opina contre les crĂ©dits de l'expĂ©dition du Tonkin. Aux Ă©lections du , portĂ© sur la liste conservatrice d'Ille-et-Vilaine, il Ă©choua avec 59 414 voix, mais retrouva son siège le , qu'il conserva jusqu'Ă  son dĂ©cès, survenu en 1912. Il conserva sa place dans l'opposition anti-rĂ©publicaine.

À la mort du général baron de Charette survenue le , le comte Olivier Le Gonidec de Tressan est devenu chef de l'ancien régiment des Zouaves pontificaux. Châtelain de La Baratière, il est mort à Paris le et inhumé à Vitré.

Distinctions

Notes et références

  1. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )

Bibliographie

  • « Olivier Le Gonidec de Traissan », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [dĂ©tail de l’édition]
  • J. Joly, Dictionnaire des parlementaires français de 1889 Ă  1940
  • LĂ©gitimistes parlementaires,
  • Henri Frotier de La Messelière, Les Filiations bretonnes, t. 2, Saint-Brieuc, Prudhomme, , p. 522-523.

Liens externes

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