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Nilvange

Nilvange est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.

Nilvange
Nilvange
Église Saint-Jacques.
Blason de Nilvange
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Val de Fensch
Maire
Mandat
Alexandra Rebstock Pinna
2020-2026
Code postal 57240
Code commune 57508
DĂ©mographie
Gentilé Nilvangeois
Population
municipale
4 430 hab. (2020 en diminution de 8,51 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 577 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 20′ 34″ nord, 6° 03′ 03″ est
Altitude Min. 193 m
Max. 376 m
Superficie 2,81 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Thionville
(banlieue)
Aire d'attraction Luxembourg (partie française)
(commune d'un pĂ´le secondaire)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Algrange
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Nilvange
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Nilvange
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Nilvange
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Nilvange
Liens
Site web nilvange.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Nilvange est une commune située dans l’Est de la France, en Lorraine, plus précisément dans le département de la Moselle. Elle a surtout été connue pour la sidérurgie qui existait dans la vallée de la Fensch, étant limitrophe de Hayange, berceau du fer et fief de la famille de Wendel.

    Communes limitrophes de Nilvange
    Algrange Le Konacker
    Fontoy Nilvange Marspich
    Knutange Hayange

    RĂ©seau hydrographique

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Fensch[Carte 1].

    La Fensch, d'une longueur totale de 15,2 km, prend sa source dans la commune de Fontoy et se jette dans la Moselle Ă  Illange, après avoir traversĂ© huit communes[1].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Nilvange.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification, dont le territoire correspond aux anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants associĂ©s, d'une superficie de 2 418 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ĺ“uvre est la rĂ©gion Grand Est[2]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le SDAGE du Bassin Rhin-Meuse[3].

    La qualité de la Fensch peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Nilvange est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Thionville, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 12 communes[7] et 133 991 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune d'un pĂ´le secondaire[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10] - [11].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (68,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (44,8 %), forêts (25,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,6 %), mines, décharges et chantiers (9,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Toponymie

    • 821 : Nilfinga, 875 : Nilvengis, 1292 : Nilvinges, 1473 : Nielfingen, 1495 : Nylffingen, 1537 : Nilving, 1567-1568 : Nilfingen, 1756 : Nivange, 1871-1918 : Nilvingen.
    • En allemand : Nilwingen[14], en francique lorrain : NilwĂ©ngen[15] et NilwĂ©ng.

    Histoire

    • DĂ©pendait de l’ancien duchĂ© de Luxembourg, seigneurie de Florange.
    • En 1817, Nilvange, village sur la Fensch, avait 123 habitants rĂ©partis dans dix-sept maisons.
    • Faisait partie de la paroisse de Hayange jusqu’en 1860.

    La commune prend son essor dĂ©mographique avec la crĂ©ation de l'usine sidĂ©rurgique de Knutange (SMK après 1919), situĂ©e en partie sur le ban de Nilvange : sa population passe de 620 Ă  5 800 habitant entre 1880 et 1910. La commune accueille alors le siège de l'entreprise.

    • Nilvange dans les annĂ©es 1950

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1965 mars 2001 Victor Madelaine PSU-PS Contremaître
    Conseiller général du canton d'Hayange (1967 → 1982)
    Conseiller général du canton d'Algrange (1982 → 1992)
    mars 2001 mars 2014 René Gori PS Directeur d'école
    Conseiller général du canton d'Algrange (2004 → 2015)
    mars 2014 mai 2020 Moreno Brizzi DVG Agent technique
    6e vice-président de la CA Val de Fensch (depuis 2014)
    mai 2020 En cours Alexandra Rebstock-Pinna CENTRE ECOLO Professeure des Ă©coles
    Conseillère départementale depuis 2021
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].

    En 2020, la commune comptait 4 430 habitants[Note 3], en diminution de 8,51 % par rapport Ă  2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    12185104163185189296310273
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    4526208057367893 2674 3595 7956 256
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    7 4908 4507 5937 2578 0219 3378 1367 0185 944
    1990 1999 2005 2006 2010 2015 2020 - -
    5 5835 2865 0525 0194 8394 7964 430--
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee Ă  partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    • Ă©cole maternelle Les Crayons magiques
    • Ă©cole Ă©lĂ©mentaire George-Brucker

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Photo de maison de maĂ®tre
      Maison de maître, demeure des directeurs de la SMK.
    • Pigeonnier.
    • Temple protestant rĂ©formĂ©.
      Temple protestant réformé.
    • Église orthodoxe de la Sainte-TrinitĂ© – Saint-Nicolas.
      Église orthodoxe de la Sainte-Trinité – Saint-Nicolas.
    • Chapelle du Konacker.
      Chapelle du Konacker.

    Édifices religieux

    • Église (première Ă©glise) construite en 1908, dĂ©truite en 1914.
    • Église Saint-Jacques de 1925 (deuxième Ă©glise) : statue de saint Jacques du XVe siècle.
    • Temple protestant rĂ©formĂ©, rue Joffre construit entre 1909 et 1910.
    • Église orthodoxe russe de la Sainte-TrinitĂ© – Saint-Nicolas, 22, rue de Verdun, construite pour les ouvriers d'origines russe et ukrainienne, installĂ©e en 1946 en remplacement de l'ancienne qui se trouvait depuis 1925 dans la rue des Vosges. Sur le toit se trouve une croix orthodoxe. Elle est aujourd'hui rattachĂ©e au Vicariat de tradition russe auprès de la MĂ©tropole de France[20], une juridiction du Patriarcat Ĺ“cumĂ©nique de Constantinople.
    • Chapelle du Konacker XXe siècle.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Nilvange Blason
    D'argent au lion de gueules, Ă  la bordure du mĂŞme, en sautoir deux marteaux d'azur brochant sur le tout.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Nilvange » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".

    Références

    1. Sandre, « la Fensch »
    2. « SAGE Bassin ferrifère », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    3. « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur www.eau-rhin-meuse.fr (consulté le )
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Thionville », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
    15. Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1,‎ (ISSN 0762-7440).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    20. https://mgro.fr/2019/12/02/parution-de-la-lettre-du-vicariat
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