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Nicolas Bernier

Nicolas Bernier est un compositeur français de la période baroque, né le , le ou le à Mantes-sur-Seine (actuelle Mantes-la-Jolie) et mort le , le ou le à Paris.

Nicolas Bernier
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Portrait de Nicolas Bernier. Gravure d'Étienne Ficquet
Naissance
Mantes-la-Jolie Drapeau du royaume de France Royaume de France
DĂ©cĂšs (Ă  70 ans)
Paris Drapeau du royaume de France Royaume de France
Activité principale Compositeur
Style Musique baroque

ƒuvres principales

  • Motets Ă  plusieurs voix
  • Cantates françaises

Biographie

Fils de RĂ©my Bernier et de Marguerite Bauly, c'est Ă  la maĂźtrise de la cathĂ©drale de sa ville natale que le jeune Nicolas commence ses Ă©tudes. Il bĂ©nĂ©ficie ensuite de l'enseignement choral dispensĂ© par la maĂźtrise de la cathĂ©drale d'Évreux toute proche (un peu moins de 50 km). Bien que L’État actuel de la Musique du Roi de 1773 fasse Ă©tat d’études avec Antonio Caldara (1670-1736) en Italie, il n'existe pas de preuve tangible de ce voyage.

Bernier semble toutefois ĂȘtre arrivĂ© Ă  Paris peu avant 1692, date Ă  laquelle il loge rue Tiquetonne, (dans l'actuel 2e arrondissement de Paris) et y enseigne le clavecin. Selon Évrard Titon du Tillet, " il y fit en peu de temps de grands progrĂšs, ce qui lui donna dans la suite des Protecteurs de la plus grande considĂ©ration, dont M. le Duc d'OrlĂ©ans, petit-fils de France, voulut bien ĂȘtre du nombre " .

L'annĂ©e suivante, en 1693, il Ă©choue au concours ouvrant les portes de maĂźtre de chapelle de la cathĂ©drale de Rouen face Ă  Jean-François Lalouette (1651-1728) Ă©lĂšve et secrĂ©taire de Lully. Le , il se console nĂ©anmoins en dĂ©crochant la direction de la maĂźtrise de la cathĂ©drale de Chartres puis, le celle de l'Église Saint-Germain-l'Auxerrois Ă  Paris, en remplacement de Jean-François Lalouette.

Le , l'un de ses Te Deum est jouĂ© avec succĂšs devant le roi au chĂąteau de Fontainebleau. Selon le Mercure de France d', Bernier redonna l'Ɠuvre Ă  Saint-Germain-l'Auxerrois, exĂ©cutĂ©e " par un grand nombre de voix, qui furent bien secondĂ©es par la bontĂ© d'un trĂšs-grand nombre d'instrumens ".

Il se lance alors dans la publication de petits motets, genre qu'il maĂźtrisera avec brio.

Vers l'annĂ©e 1700, peu aprĂšs le compositeur Jean-Baptiste Morin (OrlĂ©ans, 1677-Paris, 1745), protĂ©gĂ© comme lui par le duc Philippe d'OrlĂ©ans, Bernier fut un des crĂ©ateurs d'un nouveau genre d'inspiration profane, imitĂ© de l'Italie, la " cantate françoise ". Ces Ɠuvres sont Ă©crites pour une ou deux (plus rarement trois) voix solistes avec basse continue (auxquelles peuvent s'ajouter un ou deux violons, ou d'autres instruments tels que la flĂ»te traversiĂšre, le hautbois ou la basse de viole).

La dédicace de son premier livre de motets (1703) montre que Bernier était déjà attaché à la famille royale puisqu'il l'adresse au jeune duc de Bourgogne :

« Monseigneur,Je ne suis pas assez tĂ©mĂ©raire pour entreprendre de faire ici votre Éloge, je sens que c’est une chose infiniment au-dessus de moy. Toutte l’Europe conoist assez quelles sont vos vertus, et personne n’ignore que vous marchez Ă  grands pas sur les traces de vos ayeuls. La France EntiĂšre sçait qu’à l’Exemple de Louis le grand, et de Monseigneur le Daufin, une profonde piĂ©tĂ© jointe Ă  un zĂšle ardent pour la vraye Religion, fait un de vos soins les plus chers, et ceux qui ont l’honeur de vous aprocher ressentent tous les jours les effects de la grandeur de votre Ame, et de la gĂ©nĂ©rositĂ© de votre cƓur. C’est pourquoy, Monseigneur, je garderay un silence respectueux sur touttes ces Eminentes vertus dans la crainte de ne pouvoir les Elever autant qu’elles le mĂ©ritent. Je me contenteray seullement de publier par tout que vous avez un dicernement parfait pour tous les beaux arts, et particuliĂšrement pour la Musique que vous conoissez toutte la dĂ©licatesse et toutte la force de l’harmonie, que vous en faites un de vos plus agrĂ©ables amusements, dans les intervalles que vous dĂ©robez Ă  vos occupations sĂ©rieuses, et qu’enfin vous acordez une protection si singuliĂšre aux maistres en cet Art, que vous les animez Ă  s’y rendre plus parfaits pour vous plaire. Ce sont ces raisons, Monseigneur, qui m’ont dĂ©terminĂ© Ă  composer ces Mottets pour les mettre au jour, et qui m’ont fait prendre la libertĂ© de vous les prĂ©senter, d’autant plus qu’ils ne enferment que des choses pieuses qui concernent le culte divin. Je m’estimeray trop heureux, Monseigneur, si vous avez la bontĂ© de les agrĂ©er, et si dans les moments de votre loisir, vous daignez jetter dessus quelques regards favorables. C’est la grĂące que vous demande celui qui sera toutte sa vie, avec un profond respect, Monseigneur, Vostre trĂšs humble, trĂšs obĂ©issant et trĂšs soumis serviteur, Bernier. »

Quelques années plus tard, en 1713, son second opus trahit ses relations avec la puissante famille des Noailles, qui donna de grandes figures au pouvoir militaire, politique et religieux à la France, ce que confirme une fois de plus Titon du Tillet : « M. le Duc de Noailles, aujourd'hui Maréchal de France, a donné aussi de grandes marques de sa protection à ce Musicien. » En l'occurrence, il s'agit ici d'Anne Jules de Noailles, comte d'Ayen :

« Monseigneur, J’ay ressenti les effets de la protection de Votre Grandeur en tant d’occasions diffĂ©rentes, que je ne puis retenir plus longtemps le respectueux silence qui m’a empĂȘchĂ© jusqu'Ă  prĂ©sent de publier Ă  toute la France les grĂąces dont vous m’avez comblĂ©. C’est Ă  vous, Monseigneur, a qui je dois toutes les bontez qu’eut pour moy Feu Monseigneur le MarĂ©chal votre Illustre PĂšre, dont la mĂ©moire sera toujours chĂšre aux gens de bien, et dont je conserveray le souvenir toute ma vie. C’est Ă  Votre grandeur que je suis redevable de la faveur de Son Eminence Mgr Le Cardinal de Noailles dont la piĂ©tĂ© et les vertus sont l’exemple de l’ornement du ClergĂ©. C’est Ă  vous en un mot que je dois l’honneur de faire chanter devant le plus Grand Roy du Monde ; honneur, qui m’est d’autant plus sensible que mon peu de mĂ©rite m’en Ă©loigneroit sans l’apui de V. G. Comme c’est d’Elle que je tiens tous ces differens avantages, il est bien juste que je lui donne une marque, foible Ă  la vĂ©ritĂ© mais sincĂšre, de ma reconnoissance et de mon parfait dĂ©voĂŒemt. En lui offrant ce second Livre de Mottets. L’accueil favorable que Votre Grandeur a toujours fait Ă  mes ouvrages, me fait espĂ©rer qu’Elle voudra bien avoir pour celui cy la mĂȘme indulgence qu’Elle a eu pour les autres. AprĂšs cela j’estimeray mon travail bien recompensĂ©, si dans les heures de son loisir, Elle daigne quelquefois l’honnorer de ses regards. Ce seroit icy l’endroit, Monseigneur, ou je devrois publier les vertus heroiques de V. G. sur tout cette chaleur intrĂ©pide que avez fait paroitre en tant d’occasions, et en dernier lieu Ă  la prise de Girone. Ce seroit icy ou il me seroit permis de loĂŒer avec justice la piĂ©tĂ©, la grandeur d’ame et la magnificence qui vous sont si familiĂšres et qui sont les apanages de votre illustre famille. Mais, Monseigneur, il n’apartient pas Ă  un gĂ©nie aussi bornĂ© que le mien de faire l’Eloge de V. G. Il faut une plume plus dĂ©licate que la mienne pour Ă©crire sur un sujet si relevĂ©. Je me borneray donc Ă  l’admiration de toutes vos brillantes qualitez, et penetrĂ© que je suis de vĂ©nĂ©ration et de reconnoissance, je ne cesseray jamais de ma dire et d’ĂȘtre avec tout le respect possible, Monseigneur, De Votre grandeur, le trĂšs humble, trĂšs obĂ©issant et trĂšs obligĂ© serviteur, N. Bernier. »

Bernier. Page de titre du premier Livre des Motets

Le Bernier succĂšde Ă  Marc-Antoine Charpentier dĂ©cĂ©dĂ© un mois auparavant, le , comme maĂźtre de musique de la Sainte-Chapelle de Paris avec l'appui du RĂ©gent. À cette Ă©poque, Lecerf de La ViĂ©ville, dans son Discours sur la musique d'Église, parlait dĂ©jĂ , Ă  plusieurs reprises, d'un "abbĂ© Bernier" d'oĂč la confusion sur l'Ă©tat soi-disant ecclĂ©siastique du musicien. À sa suite, en 1910, Michel Brenet, pensait que Bernier « avait probablement pris les ordres mineurs ». En rĂ©alitĂ©, il eut, par dĂ©rogation extraordinaire du RĂ©gent, le droit de porter le collet et d'occuper une charge qui incombait d'ordinaire Ă  un cĂ©libataire arborant l'habit religieux... Titon du Tillet prĂ©cise alors que « le Prince obtint du Chapitre, qu'il conserveroit sa place, Ă  condition que sa femme n'habiteroit pas dans la maison destinĂ©e au MaĂźtre de Musique ; exemple unique, cette place ne pouvant ĂȘtre remplie que par un homme dans le cĂ©libat avec l'habit EcclĂ©siastique ».

Son activité au sein du Palais est intense, illustré par la publication de ses deux livres de motets nous l'avons vu. Le , alors qu'il demeure « à Paris Cour du Palais », on sait qu'il contacte mariage avec Marie-Catherine Marais, la fille du célÚbre gambiste Marin Marais et Mlle Damicourt. Parrain de Pélagie Marais, Bernier semble d'ailleurs fréquenter la famille depuis un certain temps puisque l'épousée habitait avec ses parents sur la paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois, rue Bertin-Poirée.

En 1715, Bernier participe aux divertissements donnĂ©s par la duchesse du Maine en son chĂąteau de Sceaux : ce sont les fameuses Grandes Nuits de Sceaux, sorte de fĂȘtes virevoltantes accueillant de nombreux compositeurs comme Mouret ou Boismortier, dans le cercle restreint des Chevaliers de la Mouche Ă  Miel.

En 1723 l'éducation des pages de la Chapelle royale lui est confiée et il reçoit par surcroßt l'un des trois quartiers de sous-maßtre de musique de la Chapelle royale conjointement détenu par Michel-Richard de Lalande, Charles Hubert Gervais et André Campra.

Afin de succĂ©der Ă  Michel-Richard de Lalande (qui venait tout juste de dĂ©cĂ©der), comme chargĂ© de l'Ă©ducation des pages de la Chapelle royale (poste qu'il conservera jusqu'en 1733), Nicolas Bernier dĂ©missionne de son poste Ă  la Sainte-Chapelle le , en faveur d'un de ses Ă©lĂšves François de La Croix, lequel fera d'ailleurs publier en 1741 (Ă  titre posthume) trois motets inĂ©dits de son maĂźtre, accompagnĂ© des siens. L'inventaire aprĂšs-dĂ©cĂšs de Bernier mentionnait en effet « les partitions et les parties tirĂ©es Ă  la main de trente six motets manuscrits de la composition dud. deffunt pour l'usage de la Chapelle du roy » ; feuillets qu'il lĂ©gua par testament Ă  La Croix : « Je legue et donne au susdit Sieur de La Croix toutes les planches gravĂ©es de mon premier et de mon second Ɠuvre de motets et les planches du troisiĂšme que javois comencĂ© qui n'ont pas encore estĂ© estampĂ©es ». L'ouvrage est dĂ©diĂ© Ă  Messire Nicolas de Vichy-Chamron, docteur en Sorbonne, abbĂ© de St-Calais du Mans...

Nicolas Bernier est inhumé en l'église Saint-Jean-le-Rond.

« Bernier, si recommandable par sa science et par le grand nombre d'élÚves qui sont sortis de ses mains, a composé de trÚs-beau [sic] motets remarquables, surtout par les excellentes fugues qui s'y trouvent » nous avouait Pierre-Louis d'Aquin de Chùteau-Lyon dans ses Lettres sur les hommes célÚbres (1754, p. 94).

Musique

AprĂšs Marc-Antoine Charpentier, Bernier est probablement le compositeur français qui a le mieux assimilĂ© le style italien. Ses motets constituent une synthĂšse parfaite des goĂ»ts français et italien, mais lĂ  oĂč ses compatriotes imitent tant bien que mal le style italien, l’artiste offre un modĂšle Ă  suivre. Il en ira de mĂȘme un peu plus tard chez Hasse qui maĂźtrisait mieux le style napolitain qu’on ne le faisait au pied du VĂ©suve !

Le gĂ©nie de Bernier s’exprime Ă  la fois par son invention harmonique, son sens rythmique et sa science contrapuntique. Des mouvements fuguĂ©s tels que Principes populorum (Omnes Gentes) portent la signature d’un des trĂšs grands maĂźtres français du contrepoint.

Nicolas Bernier a trouvĂ© dans le petit motet un lieu d’expression privilĂ©giĂ©e et s’impose comme le plus grand maĂźtre du genre. Paru en 1703, son Premier Livre attestait d’emblĂ©e une maĂźtrise Ă©poustouflante. La qualitĂ© premiĂšre de ses petits motets est d’offrir une construction dĂ©passant le cadre fixĂ© par ses prĂ©dĂ©cesseurs. De plus, il imprime une thĂ©ĂątralitĂ© au discours qui se traduit par la prĂ©sence de plusieurs rĂ©citatifs, parfois trois par motet. Dans les Premier (1695) et Second Livres (1700) d’AndrĂ© Campra, on n’en trouvait aucun. Seuls Marc-Antoine Charpentier avant Bernier et François Couperin parmi ses contemporains (les Trois Leçons de TĂ©nĂšbres datent de 1714) peuvent soutenir la comparaison.

Quelques-uns de ses petits motets obĂ©issent Ă  une forme cyclique, le premier mouvement Ă©tant rĂ©pĂ©tĂ© Ă  la fin de chacune des autres parties. D’autres sont conçus afin de s’enchaĂźner sans aucune interruption. Un changement survient par ailleurs entre le Premier et le Second Livre : dans ce dernier, la forme se rĂ©vĂšle plus ample et l’écriture plus virtuose, surtout pour les parties instrumentales.

ƒuvres Ă©ditĂ©es

  • 1703 : MOTETS Ă  une, deux, et trois voix avec Symphonie et sans Symphonie au nombre de vingt six DEDIEZ A Monseigneur le duc de Bourgogne Composez / Par Mr. Bernier. Maistre de Musique du Roy dans la Ste. Chapelle du Palais cy devant maistre de Musique de Saint Germain l’Auxerois PremiĂšre ƒuvre [...] A PARIS Chez l’Auteur dans la Cour du Palais Ă  la Maitrise [
] / 1703 [26 motets]
  • v. 1703 : Cantates françoises ou musique de chambre Ă  voix seule avec symphonie et sans symphonie avec la basse continue. PREMIER LIVRE. GravĂ©es par H. de Baussen. Paris, Foucault [s.d., PrivilĂšge gĂ©nĂ©ral de 1703]
  • v. 1703 : Les NYMPHES DE DIANE. Cantate françoise Ă  deux voix et la basse-continue. Paris, Foucault [s.d., PrivilĂšge gĂ©nĂ©ral de 1703]
  • 1705 ? : Cantates françoises ou musique de chambre Ă  voix seule et Ă  deux avec symphonie et sans symphonie avec la basse continue. SECOND LIVRE. GravĂ©es par H. de Baussen. Les Parolles sont de M. Fuzellier. Paris, Foucault [s.d., PrivilĂšge gĂ©nĂ©ral de 1703]
  • avril. 1706 : [air] "On ne peut s'empĂȘcher d'aimer" dans Recueil d'airs sĂ©rieux et Ă  boire de diffĂ©rents auteurs [...], Paris, Ballard.
  • mars. 1711 : [air] "Chasse l'ennuy qui te possede" dans Recueil d'airs sĂ©rieux et Ă  boire de diffĂ©rents auteurs [...], Paris, Ballard.
  • entre 1703 et 1712 ? : Cantates françoises ou musique de chambre Ă  voix seule et Ă  deux avec symphonie et sans symphonie avec la basse continue. TROISIEME LIVRE. GravĂ©es par Paulo Angeli. Paris, Foucault [s.d., PrivilĂšge gĂ©nĂ©ral de 1703]
  • v. 1712 ? : Cantates françoises ou musique de chambre Ă  voix seule et Ă  deux avec symphonie et sans symphonie avec la basse continue. QUATRIEME LIVRE. Paris, Foucault [s.d., PrivilĂšge gĂ©nĂ©ral de 1703]
  • 1713 : MOTETS Ă  une, deux, et trois voix avec Symphonie et sans Symphonie DEDIEZ A MONSEIGNEUR LE DUC DE NOAILLES Composez PAR MR. BERNIER. Maitre de Musique du Roy dans la Ste. Chapelle du Palais SECOND ƒUVRE [
] A PARIS, Chez l’Auteur dans la Cour du Palais Ă  la Maitrise [
] 1713 [15 motets]
  • 1715 : LES NUITS DE SCEAUX, concerts de chambre ou cantates françoises Ă  plusieurs voix en maniĂšre de divertissement, meslez d'airs de violon et autres symphonies avec la basse continue. CINQUIEME LIVRE. GravĂ© par F. du Plessy. Paris, Foucault, 1715.
  • 1718 : Cantates françoises ou musique de chambre Ă  voix seulle avec symphonie et sans symphonie avec la basse-continue. SIXIEME LIVRE. Les Paroles sont de M. Thibault. F. du Plessy grav. Paris, Foucault 1718.
  • 1723 : Cantates françoises ou musique de chambre Ă  voix seulle avec symphonie et sans symphonie avec la basse-continue. SEPTIEME LIVRE. GravĂ©es par L. HĂŒe. Paris, Boivin, 1718

Le catalogue de ses oeuvres a été établi par le CMBV en 2007[1].

ƒuvres manuscrites

  • Leçons de tĂ©nĂšbres (Lyon, BibliothĂšque Municipale) ;
  • Grands motets Cantate Domino et Cum invocarem (Lyon, BibliothĂšque municipale).
  • Grands motets (Paris, BnF) : Benedic anima mea dĂ©diĂ© au roi ; Lauda anima mea Dominum ; Miserere mei Dus quoniam ; Venite exultemus ; Beatus vir ; Confitebor tibi Domine ; Deus noster refugium ; Lauda Jerusalem ; Laudate Dominum.
  • Chants des offices de differents Saints nouveaux composez en plein-chant [sic] par le sieur Bernier (perdu).
  • Principes de composition (Paris, BnF).

Sources

  • Notice sur la BibliothĂšque nationale de France
  • Nous remercions le site musicologie.org auquel nous avons fait de larges emprunts *musicologie
  • Titon du Tillet (Evrard), Le Parnasse françois, Premier SupplĂ©ment , 1743, p. 679. Article : Bernier (Nicolas) (Premier livre de cantates).
  • Id. , Second supplĂ©ment , [1755], p. 67. Article : Fuselier (Louis) (Second livre de cantates).
  • Journal de TrĂ©voux, , p. 552 (QuatriĂšme livre de cantates).
  • Jean-Paul C. Montagnier: ‘Attributing Early Music: the Case of Nicolas Bernier’, Recercare, 4 (1992), p. 81–104.
  • Jean-Paul C. Montagnier: ‘De l'air da capo Ă  un embryon français de “forme sonate”: les cas du Confitebor tibi et du Beatus vir de Nicolas Bernier’, Revue de Musicologie, 79 (1993), p. 308–318.
  • Jean-Paul C. Montagnier: ‘Nicolas Bernier's Principes de composition and the Italian Partimento Tradition’, Early Music, 49 (February 2021), p. 87-100.

Discographie sélective

Le Café, cantate, Hana Blazikovå, soprano, Reinoud Van Mechelen, ténor, Lisandro Abadie, basse Ensemble Masques, dir. Olivier Fortin. CD Alpha 2019.

Notes et références

  1. Nathalie Berton-Blivet, « Catalogue des Ɠuvres de Nicolas Bernier », sur philidor.cmbv.fr,

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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