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Nicolas-Alexis Ondernard

Nicolas-Alexis Ondernard, nĂ© le Ă  Rambervillers, dans les Vosges (France) et dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Namur (Belgique), est un prĂȘtre et prĂ©lat français qui fut le dix-huitiĂšme Ă©vĂȘque de Namur, de 1828 Ă  sa mort en 1831.

Nicolas-Alexis Ondernard
Image illustrative de l’article Nicolas-Alexis Ondernard
Biographie
Naissance
Rambervillers (France)
DĂ©cĂšs
Namur (Belgique)
ÉvĂȘque de l'Église catholique
Ordination Ă©piscopale
Dernier titre ou fonction ÉvĂȘque de Namur
–

Blason
.html (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Formation

Nicolas-Alexis Ondernard effectue ses Ă©tudes Ă  Toul et Ă  Strasbourg.

DĂ©but de carriĂšre

Nicolas-Alexis Ondenard commence sa carriĂšre ecclĂ©siastique dans son dĂ©partement natal. Il est d'abord professeur de philosophie en 1828 Ă  Saint-DiĂ©. Il est ensuite nommĂ© vicaire de Charmois-l'Orgueilleux de 1780 Ă  1785 puis de BrĂ» de 1785 Ă  1790 avant d'ĂȘtre envoyĂ© Ă  VomĂ©court[1].

En 1791, il refuse de prĂȘter le serment civique et Ă©migre en Pologne puis en Belgique. À Bruxelles, il devient chapelain de l’archiduchesse Marie-Christine, gouvernante des Pays-Bas .

RentrĂ© en France Ă  la suite de la rĂ©volution brabançonne, il est attachĂ© Ă  la mission diplomatique de l’abbĂ© de Pradt, envoyĂ© Ă  Varsovie par NapolĂ©on Ier (1812). Il suit l’abbĂ© de Pradt lorsque ce dernier est nommĂ© archevĂȘque de Malines.

En 1813 il est nommĂ© par de Pradt comme curĂ© de Notre-Dame du Sablon, Ă  Bruxelles. Mal reçu, car perçu comme "intrus" Ă  Malines, et prĂ©fĂ©rant d’ailleurs une carriĂšre politique en France, de Pradt dĂ©missionne en 1815. Son successeur, François de MĂ©an - dernier prince-Ă©vĂȘque de LiĂšge devenu archevĂȘque de Malines - nomme Ondernard Ă  Notre-Dame de la Chapelle, importante paroisse de Bruxelles (1818) : il s’y fait remarquer par son talent oratoire.

ÉvĂȘque de Namur

Dans un esprit de conciliation, cherchant Ă  satisfaire Guillaume Ier, mais avec grande rĂ©ticence (car il est proche de de Pradt), LĂ©on XII nomme Ondernard Ă©vĂȘque de Namur le . Il est consacrĂ© Ă©vĂȘque le suivant.

Ondernard cependant marque son indĂ©pendance et attachement vis-Ă -vis de l’Église. Il n’approuve pas la politique religieuse de Guillaume Ier, et, en fait, utilise son influence Ă  la cour pour obtenir du roi calviniste l’autorisation de rouvrir les petits sĂ©minaires des diocĂšses belges. (autorisation accordĂ©e le ). Le Namur rouvre le sien Ă  l’abbaye de Floreffe, comprenant des cours d’humanitĂ©s, philosophie et thĂ©ologie.

À partir de commence Ă  paraĂźtre Ă  Namur un journal catholique, le ‘Courrier de la Sambre’, trĂšs opposĂ© au gouvernement du Royaume uni des Pays-Bas. Il cesse de paraĂźtre un an plus tard, en juillet 1830, ses Ă©diteurs Ă©tant arrĂȘtĂ©s. Mais son influence fut considĂ©rable. Avec l’appui du clergĂ©, de nombreuses paroisses de Namur et du Luxembourg envoient des pĂ©titions demandant le redressement de divers griefs religieux.

AprĂšs l’indĂ©pendance belge (), en , Ondernard invite les curĂ©s de son diocĂšse Ă  seconder par leur ministĂšre les autoritĂ©s civiles pour faire respecter le nouvel ordre public. Lui-mĂȘme ne connaĂźtra pas longtemps ce "nouveau pays". Il meurt Ă  Namur le , Ăąge de 75 ans.

Armes

D'azur au trigramme du Christ JHS, le H sommé d'une croisette latine, le tout d'or.[2]

Références

  1. Albert Ronsin, « Ondernard (Nicolas Félix) », dans Albert Ronsin (dir.), Les Vosgiens célÚbres : dictionnaire biographique illustré, Vagney, Gérard Louis, (ISBN 2-907016-09-1, lire en ligne), p. 280.
  2. « www.historic.be », Armoiries des ÉvĂȘques de Namur aux pĂ©riodes française et hollandaise (1780-1831) (consultĂ© le ).

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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