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Nicola Spinelli

Nicola Spinelli (1325–1406) nĂ© Ă  Naples et mort Ă  Padoue, fut un jurisconsulte et un homme politique au service de la Reine Jeanne ainsi que des papes Urbain V et GrĂ©goire XI. Il fut promoteur du royaume de Naples auprĂšs de la Cour pontificale, garde des Sceaux du royaume de Naples, comte de Gioia, sĂ©nĂ©chal de Provence (1370-1376), capitaine pontifical et sĂ©nĂ©chal du PiĂ©mont, puis grand chancelier du royaume de Naples. AprĂšs avoir servi avec fidĂ©litĂ© sa souveraine et les papes d'Avignon, lors du Grand Schisme dont il fut en partie l'initiateur, il dut se rĂ©fugier Ă  Milan, chez les Visconti, et lĂ , au cours des derniĂšres annĂ©es de sa vie, il tenta de rĂ©aliser son idĂ©al politique en faisant sĂ©culariser les États de l'Église.

Nicola Spinelli
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Activité
Famille
Blason

Biographie

DĂ©but de carriĂšre

Fils de Giovanni Spinelli de Giovinazzo, conseiller du roi Robert, il entreprit des études de droit et fut gradué docteur en lois. Destiné à la carriÚre ecclésiastique, il devint chanoine de la cathédrale de Naples, et cumula cette charge et ses bénéfices avec celles d'abbé de Sainte Maria au Pignatelli, de Sainte Marie de Fabriano, de Saint-André de Mortara, de Saint-Pancrace de Nocera et de Saint-André de Marigliano[1].

Mais son frĂšre Matteo Ă©tant mort en 1339, et l'aĂźnĂ© Gualtiero, n'ayant point eu d'enfants de son premier mariage avec Roberta di Sangro[1], il obtint la permission de quitter les ordres et de se marier[2]. Il Ă©pousa Maria Fontanella, dame de Toritto, et enseigna alors la jurisprudence dans les universitĂ©s de Naples, Bologne et Padoue oĂč il fut lecteur en droit, puis entra au service de la RĂ©publique de Bologne, ce qui lui permit de commencer sa carriĂšre diplomatique[1]. En septembre 1355, il est envoyĂ© en ambassade auprĂšs du cardinal-lĂ©gat Albornoz[3].

Devenu veuf, il épousa vers 1355, Simona della Marra, fille de Nicola 1er, seigneur de Barletta et d'Alfrana Capitignano[1]. Appelé à Florence, en 1362, il fut chargé par la Seigneurie d'une ambassade auprÚs d'Innocent VI pour solliciter l'intervention pontificale afin de mettre un terme aux dissensions qui l'opposaient à la République de Pise[2].

Pontificat d'Urbain V

Le , Urbain V excommunia BarnabĂČ Visconti, chef des Gibelins, et prĂȘcha contre lui la croisade. Le , les troupes du potentat de Milan Ă©taient battues Ă  Solaro tandis que son fils Ambrogio le BĂątard Ă©tait fait prisonnier. Le , le pape, informĂ© de cette victoire contre les Visconti, annonça son intention de retourner Ă  Rome et dĂ©lĂ©gua dans les États italiens son ambassadeur Nicola Spinelli, devenu promoteur du royaume de Naples auprĂšs de la Cour pontificale, afin d'annoncer son intention de faire la paix. Ce fut dans ce but qu’il chargea, le 1er mai, le cardinal Gil d’Albernoz des discussions prĂ©liminaires Ă  un traitĂ©.

DĂšs la trĂȘve signĂ©e avec Visconti, Urbain V avait donnĂ© ordre de remettre en Ă©tat les jardins pontificaux et d’entreprendre la restauration de la basilique Saint-Pierre. Sa dĂ©cision fut confortĂ©e, le , quand il reçut en audience Gomez Albernoz, envoyĂ© par son oncle le cardinal d’Espagne et la reine Jeanne. Il Ă©tait venu lui faire le rapport de la situation politique en Italie oĂč Nicola Spinelli Ɠuvrait Ă  la constitution d’une Ligue anti-viscontienne tant au niveau national qu’international. Elle fut opĂ©rationnelle Ă  la mi-. Le pape annonça alors Ă  ses cardinaux son retour imminent Ă  Rome.

AprĂšs la mort de Nicola d’Alife, garde des Sceaux du royaume de Naples, sur les conseils d'Urbain V, en dĂ©cembre 1366, la reine Jeanne octroya cette charge Ă  Nicola Spinelli qui devient seigneur de Roccaguglielma, Toritto, Saint Giovanni, Tricarico Celo et Pescosolido[1].

DĂ©but , Urbain V arrivait Ă  Orvieto oĂč il fut saluĂ© par Nicola Orsini, comte de Nola et Recteur de la citĂ©, qu’accompagnait Nicola Spinelli qui, en tant que garde des Sceaux du royaume de Naples, reprĂ©sentait officiellement la reine Jeanne.

Toujours accompagnĂ© par Nicola Spinelli et Nicola Orsini, l’entrĂ©e d’Urbain V dans Rome ne se fit que le 16 octobre. Ils avaient Ă©tĂ© rejoints par Nicola d'Este, marquis de Ferrare, qui ouvrait le cortĂšge Ă  la tĂȘte de mille cavaliers.

Puis le , ce fut au tour de la reine Jeanne de se rendre Ă  Rome auprĂšs du pape. Et pour LĂŠtare, le quatriĂšme dimanche de CarĂȘme, tandis que Nicola Spinelli Ă©tait armĂ© chevalier par Pierre Ier de Lusignan, roi de Chypre, Urbain V remit la rose d'or Ă  Jeanne de Naples, distinction attribuĂ©e pour la premiĂšre fois Ă  une femme.

Pour s'attacher la fidélité que Nicola devait dÚs lors, en bon droit féodal, au roi de Chypre, la souveraine de Naples lui octroya le comté de Gioia. Ce qui permit, en 1368, l'union de Giovanni de Bracciano, d'une branche cadette des Orsini, Sénateur romain, seigneur de Nerola, Marcellino, Vicovaro, Pacentro, Montemaggiore, Montelibretti, Scandriglia et Selci, avec Bartolomea Spinelli, fille de Nicola 1er comte de Gioia.

Quand Charles IV, l'empereur germanique se dirigea vers Rome avec toute sa suite, la citĂ© de Florence, se sentant menacĂ©e par la « calata » impĂ©riale, fit venir d’urgence pour la dĂ©fendre Giovanni Malatacca de Reggio, un des meilleurs capitaines de la reine Jeanne. À la fin , la reine dĂ©pĂȘchait auprĂšs du pape ses conseillers Nicola Spinelli et le logothĂšte NapolĂ©on Orsini pour traiter au nom de Florence avec l’empereur. Un accord fut conclu en entre les parties et Florence s’en tira en versant une forte amende Ă  Charles IV. Urbain V le reçut dans la rĂ©sidence d’étĂ© Ă  la mi-octobre et agrĂ©a la demande de Charles pour couronner son Ă©pouse impĂ©ratrice. Le 21 octobre, les deux Vicaires du Christ rejoignirent ensemble Rome pour la cĂ©rĂ©monie du sacre. Elle dĂ©roula ses fastes le 1er novembre. Puis l’empereur fit nĂ©gocier une nouvelle trĂȘve avec les Visconti jusqu’au dĂ©but du mois de mai 1370.

Mais le sĂ©jour Ă  Rome devait ĂȘtre de courte durĂ©e. Le pape, lassĂ©, des luttes continuelles entre seigneurs et potentats, entre guelfes et gibelins, prit alors la dĂ©cision publique de retourner Ă  Avignon. Le , dans une bulle datĂ©e de Montefiascone, il informa les Romains de son dĂ©part. La reine Jeanne donna immĂ©diatement mission Ă  Nicola Spinelli, de prĂ©parer le retour pontifical. Le elle le nomma maĂźtre rational auprĂšs de la Cour d’Aix-en-Provence, et SĂ©nĂ©chal de Provence tout en lui conservant sa charge de grand chancelier du royaume de Naples.

Une de ses premiĂšres dĂ©cisions pontificales fut de mettre un terme Ă  la lutte frontaliĂšre qui perdurait entre les troupes provençales et celles du DauphinĂ© alliĂ©es aux Bretons d’Olivier du Guesclin. Pour cela, Urbain V monnaya une trĂȘve. Elle fut signĂ©e le entre Nicola Spinelli, sĂ©nĂ©chal de Provence, et Amiel des Baux, sĂ©nĂ©chal de Beaucaire. La « Longue Route » des Bretons quitta la rĂ©gion. Le jour mĂȘme de la signature de la trĂȘve, le pape, tourmentĂ© par la maladie de la pierre, s’éteignit Ă  Avignon.

Pontificat de Grégoire XI

Décidé à revenir définitivement à Rome, le nouveau pape Grégoire XI annonça publiquement son intention lors du consistoire du . Pour cela, il lui fallait défaire militairement les Visconti, potentats de Milan et chefs de file des Gibelins[4]. Pour cela, il mit en place une Ligue qui comprenait Amédée VI, comte de Savoie, Othon de Brunswick, protecteur du marquisat de Montferrat, et son neveu Raymond de Turenne, en tant que Capitaneus in servicio Ecclesie Romane[5]. Mais dans cette guerre, le comte vert eut plus tendance à s'approprier les fiefs de la reine Jeanne dans le Piémont qu'à favoriser les desseins pontificaux[6]. Pour mettre un terme à ces confiscations, le , le pape chargea son frÚre Nicolas Roger de Beaufort d'en demander restitution, et la souveraine de Naples mandata, le lendemain, Nicola Spinelli, qu'elle nommait Sénéchal du Piémont, de récupérer Borgo San Dalmazzo et Coni. Ce qui fut fait le [7].

En dépit de la victoire de Montichiari, les troupes de la Ligue piétinaient[8]. Pour faire parachever la défaite des Milanais, Grégoire XI, le réorganisa son commandement et nomma Spinelli commissaire ad promovendum negocia guerre partium LombardiÊ[9]. Nanti de la confiance pontificale, le , en tant que Sénéchal et Capitaine général du Piémont, il fit preuve d'une humanité rare[10], en exemptant les habitants de Coni du fouage pendant cinq ans « pour qu'ils ne perdent pas la vie en restant en ce lieu »[11].

Puis, le 2 aoĂ»t, il passa Ă  l'offensive, rejoint par les troupes de Brunswick, de l'Ă©vĂȘque de Verceil et de quelques lances savoyardes. Cette armĂ©e s'empara de Centallo mais Ă©choua devant Cherasco[11]. Mais en dĂ©pit de quelques autres succĂšs retentissants, la guerre de GrĂ©goire XI pour mettre Ă  genoux les Visconti se solda par un Ă©chec. Le pape prĂ©fĂ©ra rappeler ses troupes[12]. Aussi, en dĂ©cembre 1373, lorsque GrĂ©goire XI rappela en Avignon Raymond de Turenne et ses Capitaines, Nicola Spinelli, SĂ©nĂ©chal de Provence et du PiĂ©mont, nomma Franceschino Bolleris, seigneur de Roccasparvera, chĂątelain de Demonte en remplacement de Guy de Pesteils[13].

Les pouvoirs de Nicola Spinelli, en tant que SĂ©nĂ©chal de Provence pour la reine Jeanne Ă©taient d'importance, puisque le , Guillaume III Roger de Beaufort, bien que frĂšre du pape, dut demander son aval pour ĂȘtre instituĂ© tuteur d'Alix des Baux, sa petite-fille. L'acte fut passĂ© en la ville d’Avignon[14].

Le retour Ă  Rome, voulu par GrĂ©goire XI, fut un long pĂ©riple puisque le pape parti d'Avignon, le n'y mit pied que le . Si la liesse du peuple romain fut rĂ©elle, il n'en alla pas de mĂȘme ailleurs. Au cours du mois d’avril 1377, Raymond de Turenne organisa une expĂ©dition contre Viterbe et Bolsena, deux des citĂ©s rĂ©voltĂ©es contre le pape. Ce fut un cuisant Ă©chec. Francesco di Vico, le prĂ©fet de Rome, averti de la venue des troupes pontificales, tendit un guet-apens et fit prisonnier Raymond de Turenne avec vingt chevaliers, tous parents du pape et des cardinaux. TrĂšs inquiet, GrĂ©goire XI, qui rĂ©sidait alors Ă  Anagni, en informa immĂ©diatement par lettres Pierre d'Estaing, cardinal d’Ostie, et Nicola Spinelli, grand chancelier de Naples[15]. Les deux lettres pontificales sont datĂ©es du 24 et du [16].

Grand Schisme d'Occident

La mort rapide de GrĂ©goire XI fit convoquer un conclave Ă  Rome. Sous la pression populaire fut Ă©lu Bartolemeo Prignano, archevĂȘque de Bari et natif de Naples. Il est Ă  ce titre soutenu immĂ©diatement par la reine Jeanne et Nicola Spinelli. Urbain VI, peu aprĂšs son Ă©lection, le , nomma Spinelli membre de son Cabinet secret[10]. Mais le nouveau pontife se montra trĂšs autoritaire et se rendit odieux auprĂšs des cardinaux. MĂȘme ses plus fermes soutiens napolitains durent subir sa paranoĂŻa[17].

Une des raisons donnĂ©es pour expliquer le revirement de Spinelli vis-Ă -vis d'Urbain VI fut « un affront qu'il essuya de sa part » lors de la rĂ©ception de la dĂ©lĂ©gation napolitaine conduite par Othon de Brunswick et lui-mĂȘme. Il aurait fait changer de place le plĂ©nipotentiaire par son maĂźtre d'hĂŽtel en le rĂ©trogradant dans la hiĂ©rarchie des ambassadeurs[2]. D'autres historiens expliquent que la dĂ©lĂ©gation napolitaine venue exprimer sa fiertĂ© d'avoir un pape issu du Royaume ne reçut en retour que des mots blessants. ChoquĂ©, Spinelli fut le premier Ă  prĂŽner un changement de pontife[18].

Le , et sur son initiative, un nouveau conclave fut rassemblé à Fondi, et élut Clément VII[2]. Nicola Spinelli est, à ce titre, considéré comme l'un des principaux acteurs ayant conduit au Grand Schisme d'Occident[1].

En octobre 1378, mettant Ă  profit ces connaissances juridiques, il dĂ©montra dans une circulaire la nullitĂ© du concile de Rome[10], ce qui permit Ă  son Ă©pouse Simona et autres huit autres dames, par un bref pontifical datĂ© d'Avignon et du , d'obtenir le privilĂšge de pouvoir pĂ©nĂ©trer quatre fois par an dans le monastĂšre de Santa Chiara de Naples et dans tous les autres couvents fĂ©minins napolitains avec une seule restriction, celle de ne pas y passer la nuit[1]. Furieux, le pontife de Rome se dit prĂȘt au recours Ă  la force pour faire cĂ©der Naples dont la souveraine avait choisi l'obĂ©dience avignonaise. DĂšs le mois de novembre, il prĂȘcha le croisade contre Jeanne et son chancelier et en appela aux Angevins de Hongrie pour destituer la fĂ©lon de son royaume napolitain et du comtĂ© de Provence[19].

En 1381, dĂ©clarĂ© responsable de la conduite de la reine[2], dĂ©pouillĂ© de tous ses fiefs par les Durazzo, Spinelli fut incarcĂ©rĂ© dans les geĂŽles du chĂąteau de l'ƒuf par Charles III[1]. LibĂ©rĂ©, il trouva asile Ă  Padoue, oĂč il reprit ses fonctions de professeur de droit[2].

Puis, il fut appelĂ© Ă  Milan, oĂč Jean-GalĂ©as Visconti le mit sous sa protection. Les deux hommes s'Ă©taient connus lors du mariage de Violante Visconti avec Otton III il Secondotto, marquis de Montferrat[2]. Devenu conseiller du duc, il fut fieffĂ© Ă  Boffalora sopra Ticino[20] et, en 1392, chargĂ© de nĂ©gocier la paix avec la ligue guelfe et le traitĂ© fut paraphĂ© Ă  GĂȘnes. Puis, en 1394, il se rendit en France pour une mission auprĂšs de Louis d'OrlĂ©ans[2]. Au cours des derniĂšres annĂ©es de sa vie, Spinelli tenta de rĂ©aliser « son idĂ©al politique et religieux » en sĂ©cularisant les États de l'Église sous le sceptre du duc d'OrlĂ©ans[10].

ƒuvres

Lectura super tribus libris Codicis, 1491

Parmi ses Ɠuvres imprimĂ©es, on connait[2] :

  • (la) Lectura super tribus libris Codicis, Pavie, Cristoforo Cani, (lire en ligne)
  • Lectura super Institutionibus imperialibus, Turin, 1518, in-fol.
  • Additiones seu glossĂŠ ad Constitutiones et Capitula regni neapolilani, Naples, 1551, in-fol.
  • Lectura in aliquot tilulos primĂŠ partis Infortiati, in ƒuvres de Bariole, Venise, 1605, in-fol.
  • Quod doctores et medici non teneantur ad collectas, sans date[21].

Notes et références

  1. Les Spinelli de Giovinazzo
  2. Joseph Fr. Michaud et Louis Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne, T. XLIII, Éd. L. G. Michaud, Paris 1825
  3. G. Romano, NiccolÎ Spinelli da Giovinazzo , diplomatico del sec. XIV, BibliothÚque de l'école des chartes, Année 1904, Volume 65, Numéro 65, p. 199
  4. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 87.
  5. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 88 Ă  91.
  6. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 95.
  7. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 96.
  8. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 101.
  9. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 102.
  10. G. Romano, NiccolÎ Spinelli da Giovinazzo , diplomatico del sec. XIV, BibliothÚque de l'école des chartes, Année 1904, Volume 65, Numéro 65, p. 200
  11. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 103.
  12. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 104.
  13. Jean-Pierre Saltarelli, op. cit., p. 106 en référence aux Archivio di stato di Torino, inv. 20, liv. 2 Cuneo, mazzo 6, fasc. 14 Demonte, p. 74.
  14. RĂ©gis Veydarier, op. cit., p. 99.
  15. RĂ©gis Veydarier, op. cit., p. 116.
  16. G. Mollat, Lettres secrĂštes et curiales du pape GrĂ©goire XI intĂ©ressant les autres pays que la France, BibliothĂšque des Ă©coles françaises d’AthĂšnes et de Rome, 1962 – 1965.
  17. Vincent Flachaire, Clément VII - antipape d'Avignon de 1370 à 1378
  18. Jean Favier, op. cit., p. 560.
  19. Jean Favier, op. cit., p. 595.
  20. Site de Boffalora sopra Ticino, paragraphe Storia
  21. Spinelli écrivit cette consultation étant professeur à Bologne, à l'occasion d'une question qui s'était élevée dans le duché de Savoie. Elle est suivie de l'opinion de deux autres jurisconsultes.

Bibliographie

  • AbbĂ© Vincent Mignot, Histoire de Jeanne PremiĂšre, reine de Naples, comtesse de PiĂ©mont, de Provence et de Forcalquier, Librairie Le Clerc, La Haye et Paris, 1764.
  • R. Michel, La dĂ©fense d'Avignon sous Urbain V et GrĂ©goire XI, MĂ©langes d'archĂ©ologie et d'histoire, vol. 30, no 1-30, 1910
  • Emile-G. LĂ©onard, Histoire de Jeanne Ire, reine de Naples, comtesse de Provence (1343-1382), MĂ©moires et documents historiques publiĂ©s par ordre du prince Louis II de Monaco, T. III, Le rĂšgne de Louis de Tarente, Monaco et Paris, 1937.
  • Guillaume Mollat, Les papes d’Avignon (1305 – 1378), Limoges, 1949
  • Emile-G. LĂ©onard, Les Angevins de Naples, Presses universitaires de France, Paris, 1954
  • Bernard Guillemain, La cour pontificale d’Avignon, (1309 – 1376). Étude d’une sociĂ©tĂ©, Paris. 1962
  • Archives municipales de Marseille, Marseille et ses rois de Naples, La diagonale angevine 1265-1382, Edisud, Aix-en-Provence, 1988 (ISBN 2-85744-354-4)
  • RĂ©gis Veydarier, Raymond de Turenne, la deuxiĂšme maison d’Anjou et de Provence : Ă©tude d’une rĂ©bellion nobiliaire Ă  la fin du Moyen Âge, thĂšse de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al (QuĂ©bec)1994.
  • Dominique Paladilhe, La reine Jeanne, comtesse de Provence, Éd. Perrin, Paris, 1997, 192 pages (ISBN 2-262-00699-7)
  • Jean Favier, Les papes d’Avignon, Éd. Fayard, Paris. 2006
  • Jean-Pierre Saltarelli, La campagne d'Italie de Raymond de Turenne (1372-1373), Bulletin de la SociĂ©tĂ© scientifique, historique et archĂ©ologique de la CorrĂšze, T. 130, 2008.

Voir aussi

Liens externes

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