Neuville-sur-Seine
Neuville sur Seine est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Neuville sur Seine | |
Le champ Bouton vers la statue. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Barséquanais en Champagne |
Maire Mandat |
Gérard Hugot 2020-2026 |
Code postal | 10250 |
Code commune | 10262 |
Démographie | |
Gentilé | Navarrats, Navarrates |
Population municipale |
395 hab. (2020 ) |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 02′ 34″ nord, 4° 24′ 43″ est |
Superficie | 14,42 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Mussy-sur-Seine |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Urbanisme
Typologie
Neuville-sur-Seine est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,9 %), cultures permanentes (26,9 %), terres arables (20,8 %), prairies (4,8 %), zones urbanisées (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Site naturel
- Les forêts entourant le village comportent de nombreuses espèces végétales rares ou protégées, ce qui en fait une des stations botaniques forestières les plus riches du département de l'Aube : on y trouve aussi bien des espèces méridionales (qui, en dehors du Sud de la France, ne s'observent que dans une dizaine de localités dans l'Aube et la Côte d'Or), que des espèces issues de l'Europe centrale (grosse population de narcisse des poètes, céphalanthère rouge), ou des espèces submontagnardes, notamment dans les lisières et sur les chemins bien ensoleillés (gentiane jaune et carline acaule qui ne se rencontrent pour le département de l'Aube que dans certaines localités du Barséquanais).
- Quatre espèces sont protégées au niveau régional et quatre sont inscrites sur la liste rouge des végétaux menacés en Champagne-Ardenne, ce qui est exceptionnel pour un milieu forestier. Les lisières et milieux ouverts sont fréquentés par la mante religieuse et la petite cigale des montagnes.
Histoire
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Bar-sur-Aube, du bailliage seigneurial de Gyé-sur-Seine.
- L’église est dédiée à la Nativité de la Vierge Marie. Son clocher du XIIe siècle est la partie la plus ancienne et le seul vestige de l’église primitive.En effet l’église fut en partie détruite en 1474 durant la lutte qui opposa Louis XI à Charles le Téméraire. La nef et le chœur, plus récents, sont du XVIe siècle.
- Deux retables de Jean-Baptiste Bouchardon[8] ornent les chapelles latérales.
Héraldique
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : de gueules à la croix celtique d'argent mouvant de la pointe surmontée du monogramme de la Sainte Vierge de sable*, chaussé d'or à deux grappes de raisin de gueules tigées et feuillées de sinople.
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Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2020, la commune comptait 395 habitants[Note 2], en diminution de 8,99 % par rapport à 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Église de la Nativité-de-la-Vierge-Marie du 12e/16e.
- Chapelle Sainte-Philomène datant de 1843.
- Statue colossale de Notre-Dame des Vignes 1864, restaurée en 1980 : statue de 5 m, par Nadège Mermet, posée sur une colonne de 17 m, tenant une grappe de raisin et implorant le ciel pour la protection des vignes.
- Borne-frontière des provinces de Champagne et de Bourgogne du 18e.
- Musée des communications contenant de nombreux matériels rares depuis les débuts de la télégraphie jusqu'à aujourd'hui
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Réunion des sociétés savantes des départements en 1894; Jean-Baptiste Bouchardon », sur gallica BNF (consulté le )
- Site officiel de la préfecture de l‘Aube
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21599923
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
Voir aussi
Article connexe
Bibliographie
- [Dautriat 1959] Pierre Dautriat, « Les lieux-dits à Neuville-sur-Seine », Revue du folklore de l'Aube, Société des amateurs d'archéologie et de folklore aubois, no 2,‎ , p. 21-24 (lire en ligne [PDF] sur folkloredechampagne.fr, consulté en ).
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Neuville sur Seine sur le site de l'Institut géographique national