NeuroNation
NeuroNation est un produit d’entraînement cérébral sous forme de site web et d'application pour smartphone. Programmé par Rojahn Ahmadi et Jakob Futorjanski, NeuroNation a été publié en 2011. Le programme s’est vu attribuer divers prix, s'étant entre autres distingué dans les catégories «Best iPhone Apps of 2014» selon Apple et «Best Apps of 2015» chez Google. Son utilisation est conseillée et remboursée par plusieurs institutions de santé allemandes, comme l'assurance santé Deutsche BKK[1].
NeuroNation | |
Adresse | www.neuronation.fr |
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Commercial | oui |
Type de site | entrainement cérébral |
Créé par | Rojahn Ahmadi et Jakob Futorjanski |
Lancement | 2011 |
Histoire
Synaptikon GmbH, l’entreprise qui a développé NeuroNation[2], fut fondée à Berlin en 2008 par les programmeurs Rojahn Ahmadi et Jakob Futorjanski. Ces deux étudiants n'étaient pas seulement programmeurs mais aussi étudiants en intelligence artificielle, ce qui a éveillé leur intérêt pour les possibilités de développement cognitif humain[3] - [4]. Leur entreprise a été rendue possible grâce au cumul d'un prêt bancaire, d'une subvention berlinoise de l'Université Beuth des Sciences et de 50 000 € obtenus grâce à une levée de fonds participative sur le site Seedmatch[4] - [5]. La plateforme numérique fut implémentée en 2011 et était initialement uniquement destinée à l'Allemagne, à l'Autriche et à la Suisse[5].
Dans les trois années qui suivirent sa mise en ligne, NeuroNation a compté plus de 100 000 inscrits. En 2014, Der Spiegel et XLHealth AG achètent 25 % des parts de NeuroNation, finançant ainsi son expansion sur les marchés français, espagnols, russes et portugais[5]. La même année, la clientèle grandit de 1200 %, que Futorjanski attribue principalement au bouche-à -oreille[6]. En 2015, NeuroNation devient également accessible sur Amazon Underground[7].
En 2016, NeuroNation compte plus de 10 millions d’utilisateurs enregistrés[8].
Description
Les exercices composant l’entraînement cognitif de NeuroNation sont développés de concert avec des psychologues de l'Université Libre de Berlin et l'Université technique de Dortmund[4] - [6]. NeuroNation démarra avec un modèle économique d'achat - donc de paiement unique - mais passa plus tard à un modèle d’abonnement, comparable à celui d’une salle de gym[4]. L’application propose une base d’exercices gratuits pour tous les utilisateurs, tandis d’autres activités peuvent être débloquées via des microtransactions[9]. L’application propose à l’utilisateur de créer un programme d’entrainement individuel et personnalisé[10]. Son algorithme est conçu pour s’adapter à l’utilisateur afin de le maintenir dans un état de défi, sélectionnant parmi une soixantaine d'exercices différents celui qui convient le mieux aux performances enregistrées[11] - [12].
L’application est disponible sur Android et iOS[13]. Depuis 2015, elle est disponible en huit langues[14].
Références
- (de) « Kasse zahlt erstmals Digital-Health-Anwendung », sur aerztezeitung.de (de), (consulté le )
- Larissa Koch, « Brain Training App with distinction », InfoRadio, (consulté le )
- « Company Overview of Synaptikon GmbH », Bloomberg (consulté le )
- « Rojahn, Jakob & Ilya, Founders Of NeuroNation », The Asian Entrepreneur, (consulté le )
- « Spiegel picks up stake in Berlin brain-training startup NeuroNation », Venture Capital Post, (consulté le )
- Georg Rath, « 1,200 percent growth with mouth-to-mouth », GrunderSzene, (consulté le )
- Roman Candido, « Amazon Underground in Italy: avalanche of apps and games for free », International Business Times, (consulté le )
- « Brain Power and Memory Improvement Games », Increasing Brain Power, (consulté le )
- « NeuroNation », Bangkok Post, (consulté le )
- « Memory Training: why it is so important and you can do that », Westfaliche Nachrichten, (consulté le )
- Felix Bruggeman, « Neuronation: Warum Gaming auch bilden kann », Wirtschafts Woche, (consulté le )
- « New industry: Health apps », Deutsche Welle, (consulté le )
- « Two Applications to Train the Brain », La Republica, (consulté le )
- « Senior Startups: Old but Powerful », Wirtschafts Woche, (consulté le )