AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Nawal El Saadawi

Nawal El Saadawi (en arabe Ù†ÙˆŰ§Ù„ Ű§Ù„ŰłŰčŰŻŰ§ÙˆÙŠ) nĂ©e le prĂšs du Caire et morte le au Caire[1], est une Ă©crivaine et psychiatre, figure Ă©gyptienne de l’émancipation des femmes dans le monde arabe[2].

Nawal El Saadawi
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
NawĂąl El SaadĂąwi en 2010.
Naissance
Kafr Tahla, Égypte
DĂ©cĂšs
Le Caire
NationalitĂ© Égyptienne
Activité principale
MĂ©decin psychiatre et Ă©crivaine
Conjoint
Sherif Hatata
Auteur
Langue d’écriture Arabe

Elle est emprisonnĂ©e en 1981 pour s'ĂȘtre opposĂ©e Ă  la loi du parti unique sous le prĂ©sident Anouar el-Sadate. Son livre MĂ©moires de la prison des femmes relate cet Ă©pisode. LibĂ©rĂ©e sous le prĂ©sident Hosni Moubarak elle fonde en 1982 l’Association arabe pour la solidaritĂ© des femmes qui est interdite en 1991. Ses Ɠuvres sur la condition de la femme, sur l'intĂ©grisme religieux et sur les brutalitĂ©s policiĂšres lui valent d'ĂȘtre poursuivie et contrainte Ă  plusieurs reprises Ă  l'exil. Elle revient par la suite en Égypte[3].

Biographie

Nawal El Saadawi naĂźt Ă  Kafr Tahla, au nord du Caire, dans le delta de la basse Égypte[4]. Son pĂšre est fonctionnaire au ministĂšre de l’Éducation ; sa mĂšre est issue d’une famille bourgeoise. Cette mĂšre, musulmane traditionaliste, insiste pour que sa fille soit excisĂ©e Ă  l’ñge de six ans[5]. Cependant, contrairement aux habitudes, ils envoient Ă  l’école leurs neuf enfants, et non seulement les garçons. Nawal El Saadawi Ă©tait une bonne Ă©lĂšve, et en 1949, entre en facultĂ© de mĂ©decine[5]. DiplĂŽmĂ©e de l’universitĂ© du Caire en 1955, elle Ă©tudie ensuite Ă  l'universitĂ© Columbia (New York)[6].

Elle fait un premier mariage avec Ahmed Helmi, Ă©tudiant en mĂ©decine et militant pour la libertĂ©, dont elle divorce. Son second mari est un riche traditionaliste, avec lequel Nawal El Saadawi rompt lorsqu’il s’oppose au fait qu’elle Ă©crive, une activitĂ© qu’elle exerce depuis l’enfance. En 1964, elle Ă©pouse Sherif Hetata (en), mĂ©decin et romancier qui traduit en anglais plusieurs de ses livres.

Une fois diplĂŽmĂ©e, elle travaille comme mĂ©decin Ă  l’universitĂ©, ainsi qu'au Centre de santĂ© rurale Ă  Tahala pendant deux annĂ©es. De 1958 Ă  1972, elle est directrice gĂ©nĂ©rale de l’éducation Ă  la santĂ© publique, au ministĂšre de la SantĂ©. Elle est en mĂȘme temps Ă©ditrice responsable du magazine Health et secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral auxiliaire de l’Association Ă©gyptienne de mĂ©decine.

En 1969, elle publie Al-imra'a wa-l-jins (traduit en français en 2017 par A.Drissi Messouak par La femme et le sexe)[7].

En 1972, elle est rĂ©voquĂ©e de son poste au ministĂšre pour avoir publiĂ© La femme et le sexe, qui traite de sexualitĂ©, de religion et du traumatisme de l’excision – autant de sujets tabous dans le pays[4]. Health est interdit et les livres de Nawal El Saadawi sont censurĂ©s. « Tout, dans ce pays, est dans les mains de l’État et sous son contrĂŽle direct ou indirect », Ă©crit-elle plus tard dans ses MĂ©moires d’une prison de femmes, « grĂące Ă  des lois reconnues ou tacites, par la tradition ou par une peur de l’autoritĂ© depuis longtemps Ă©tablie et profondĂ©ment enracinĂ©e. »

De 1973 Ă  1978, elle exerce son mĂ©tier d’écrivaine Ă  l’Institut supĂ©rieur de littĂ©rature et de science. Elle publie des essais, tels que Al mar’a wal sira’ al-nafsi (1976), qui traite des femmes et du conflit psychologique, ou La Face cachĂ©e d’Ève (1977), publiĂ© Ă  Beyrouth. Elle est chercheuse Ă  la facultĂ© de MĂ©decine de l’universitĂ© Ain Shams, au Caire, et travaille pour les Nations unies en tant que directrice du Centre africain de recherche et de formation pour les femmes en Éthiopie, de 1978 Ă  1980. Elle est Ă©galement conseillĂšre pour la Commission Ă©conomique des Nations unies pour l’Afrique occidentale, au Liban. En 1981, elle s’oppose Ă  la loi du parti unique Ă©dictĂ©e par Anouar el-Sadate. Elle est arrĂȘtĂ©e et emprisonnĂ©e le 6 septembre 1981 dans la prison pour femmes de Qanatir, pour infraction Ă  la Loi de protection des valeurs contre le dĂ©shonneur. En 1981, ses opinions politiques franches lui valent d'ĂȘtre accusĂ©e de crimes contre l’État et emprisonnĂ©e pendant trois mois – elle a utilisĂ© ce temps pour Ă©crire les MĂ©moires de la prison des femmes sur un rouleau de papier toilette, avec un crayon Ă  sourcils introduit par une prisonniĂšre[8]. Son incarcĂ©ration lui inspire Ă©galement l'Ă©criture d'une piĂšce de thĂ©Ăątre publiĂ©e en langue arabe 1984 et traduite en français par Magda Wassef sous le titre Douze femmes dans Kanater[9]. La prison lui est dĂ©jĂ  familiĂšre, puisqu’elle y a menĂ© des Ă©tudes dans les annĂ©es 1970 auprĂšs des dĂ©tenues. AprĂšs la mort du prĂ©sident Sadate en , elle est libĂ©rĂ©e le 25 novembre 1981[6].

En 1982, elle fonde l’Association arabe pour la solidaritĂ© des femmes, qui est interdite en 1991[4]. AprĂšs son roman La Chute de l’iman, en 1987, publiĂ© au Caire, elle commence Ă  recevoir des menaces de la part de groupes fondamentalistes. Lorsque son nom apparaĂźt sur une liste fondamentaliste de condamnĂ©s Ă  mort, elle s’envole avec son mari pour les États-Unis, oĂč elle enseigne Ă  l'universitĂ© Duke et Ă  l'universitĂ© d'État de Washington Ă  Seattle.

En 1990, elle retrouve un cahier qui date de ses annĂ©es de collĂšge, oĂč elle raconte la vie d'une jeune fille appelĂ©e Souad. Elle dĂ©cide de publier ce cahier tel quel, quarante cinq ans aprĂšs l'avoir Ă©crit, sous le titre MoudhakkirĂąt tifla ismouhĂą Souad (traduit en 2006 par InĂšs Horchani par MĂ©moires d'une enfant prĂ©nommĂ©e Souad[10]).

En 1996, elle revient en Égypte[11].

MĂ©moires d’une prison de femmes est publiĂ© en 2002 Ă  Londres, par The Women's Press. Elle publie en une piĂšce de thĂ©Ăątre en arabe intitulĂ©e Dieu dĂ©missionne de la rĂ©union au sommet. JugĂ© blasphĂ©matoire par l’universitĂ© islamique du Caire, ce livre est retirĂ© de la vente avant mĂȘme l'ouverture du procĂšs qui lui est intentĂ© sur plainte de l'UniversitĂ© al-Azhar pour apostasie et non-respect des religions. Elle s'exile Ă  nouveau. De nombreuses voix s'Ă©lĂšvent pour soutenir l'Ă©crivaine dont celle de Fadela Amara. Une pĂ©tition est lancĂ©e. En 2008, elle gagne son procĂšs et regagne l'Égypte mais elle continue Ă  enseigner aux États-Unis.

Le , elle apporte son soutien aux manifestants de la place Tahrir au Caire, pour le départ de Mohammed Hosni Moubarak. Le , elle est à l'initiative, avec sept autres femmes arabes, de L'Appel des femmes arabes pour la dignité et l'égalité[12].

ƒuvre littĂ©raire

Ses premiĂšres nouvelles ont Ă©tĂ© publiĂ©es dans des journaux et des magazines. Ses premiers romans sont parus dans les annĂ©es 1950. En 1958, elle fait ses dĂ©buts de romanciĂšre avec MĂ©moires d’une femme docteur, un roman partiellement autobiographique. Ce livre est considĂ©rĂ© comme l’Ɠuvre fictionnelle pionniĂšre dans le fĂ©minisme moderne du monde arabe, mĂȘme si, Ă  la fin, la protagoniste rĂ©voltĂ©e accepte son sort[4].

En 1969, paraßt Al-imra'a wa-l-jins (traduit en français par Abdelhamid Drissi Messouak en 2017 sous le titre La femme et le sexe[13]) qui questionne le rapport des femmes arabes à leur sexualité, et analyse les rapports entre hommes et femmes dans une perspective de Gender Studies.

Dans les annĂ©es 1970, elle continue Ă  critiquer ouvertement le systĂšme patriarcal et Ă  aborder des sujets tabous, tel que l'excision, l’avortement, la sexualitĂ©, les abus sexuels sur les enfants, et les diffĂ©rentes formes d’oppression des femmes. L’oppression sexuelle et sociale est mise en relation avec la doctrine religieuse dans son court roman Elle n’a pas sa place au paradis, publiĂ© en 1972.

L'ouvrage Femme au degrĂ© zĂ©ro, Ă©ditĂ© en 1975, est partiellement inspirĂ© par ce que Nawal El Saadawi a pu collecter comme tĂ©moignage Ă  l’universitĂ© Ain Shams sur la santĂ© mentale des femmes. Dans la prison pour femmes de Qanatir, elle a rencontrĂ© le personnage principal, Ferdaous, une femme abusĂ©e dans son enfance et dont la recherche de libertĂ© finit en quĂȘte de revanche et dans le meurtre de son souteneur. Un psychiatre l’interroge Ă  la veille de l'exĂ©cution. La mort lui semble une victoire : « Je ne veux rien. Je n’espĂšre rien. Je ne crains rien. C’est pour ça que je suis libre. Parce que, tout au long de notre vie, ce sont nos dĂ©sirs, nos espoirs, nos craintes qui nous asservissent. » Le livre a Ă©tĂ© traduit en français sous le titre Ferdaous, une voix d’enfer par Assia Djebar et Essia Trabelsi en 1981 aux Ă©ditions des femmes Ă  Paris alors que l'autrice Ă©tait incarcĂ©rĂ©e pour ses opinions politiques.

En 1978, lors d’un sĂ©jour Ă  Addis-Abeba, elle rĂ©dige Le Voile, oĂč la protagoniste rĂ©vĂšle ses pensĂ©es au lecteur, mais pas Ă  son amant. En 2014, son roman, Innahu al-dam (C’est le sang), paru Ă  Beyrouth, tĂ©moigne pour l'Ă©mancipation politique et fĂ©minine, et contre des lois pseudo-religieuses[11].

La dĂ©couverte et la publication, en 1990, de MoudhakkirĂąt tifla ismouhĂą Sou'Ăąd (traduit en français par InĂšs Horchani sous le titre MĂ©moires d'une enfant prĂ©nommĂ©e Souad[14] en 2006) marque un tournant dans la rĂ©ception de l'Ɠuvre de Nawal SaadĂąwĂź. C'est une Ɠuvre de jeunesse, Ă©crite par la collĂ©gienne Nawal SaadĂąwi, qui exprime dĂ©jĂ  sa volontĂ© de comprendre en exerçant son esprit critique.

En 2007, Ă  l'occasion de la remise du titre de docteure honoris causa Ă  l'universitĂ© libre de Bruxelles, Lansman Éditeur publie Isis, une piĂšce Ă  la fois drĂŽle et caustique, traduite de l'arabe par Xavier Luffin et adaptĂ©e en français par Emile Lansman. Il s'agit d'une des rares Ɠuvres de l'auteure accessible en français.

Elle a reçu de nombreuses distinctions, parmi lesquelles le prix du Conseil supĂ©rieur de littĂ©rature en 1974, le prix littĂ©raire de l’amitiĂ© franco-arabe en 1982[6], le prix littĂ©raire de Gubran en 1988, ou prix suĂ©dois Stig Dagerman en 2012[11].

CaractĂ©ristiques de l'Ɠuvre de Nawal El Saadawi

Les caractĂ©ristiques de l’écriture de Nawal El Saadawi sont le mĂ©lange entre fiction et donnĂ©es rĂ©elles, sa connaissance des sciences mĂ©dicales, les dĂ©tails autobiographiques, et la description de maladies sociales. Elle a su aborder avec courage des sujets tabous tels que le fondamentalisme religieux, la violence domestique, l'excision et les abus sexuels, et est devenue une des auteures majeures s'exprimant sur la condition fĂ©minine, au-delĂ  des clivages entre Orient et Occident[4] - [15]. Son message a impactĂ© les mouvements fĂ©ministes arabes Ă  leurs dĂ©buts. En Tunisie notamment, le mouvement fĂ©ministe indĂ©pendant l'a invitĂ© au club culturel Tahar Haddad afin de prĂ©senter ses livres, et a tenu des sĂ©ances de lectures sur ses ouvrages[16].

Publications

ƒuvres traduites en français

  • 1958 : Femmes Ă©gyptiennes, tradition et modernitĂ© (mĂ©moires), traduit de l’arabe par Essia Trabelsi et Emma Chettaoui, des femmes-Antoinette Fouque, Paris, 1991 (1973), 227 p. (ISBN 9782721004093) (Titre original : Kānat hiya al-aឍʻaf, « MĂ©moires d’une femme docteur »)
  • 1969 : La Femme et le Sexe, ou Les souffrances d'une malheureuse opprimĂ©e (essai), traduction d'Abdelhamid Drissi Messouad, Éditions L’Harmattan, Paris, 2017. (ISBN 978-2343121789) (Titre original : Al-imra'a wa-l-jins, Ű§Ù„Ù…Ű±ŰŁŰ© ÙˆŰ§Ù„ŰŹÙ†Űł)
  • 1977 :
    • Ferdaous, une voix en enfer (roman), traduit de l'arabe par Assia Djebar et Essia Trabelsi, prĂ©face d’Assia Djebar de l’AcadĂ©mie française, des femmes-Antoinette Fouque, coll. Poche, Paris, 2022 (1981, 2007), 162 p. (ISBN 9782721009425) (Titre original : Emra'a enda noktat el sifr, Ű§Ù…Ű±ŰŁŰ© ŰčÙ†ŰŻ Ù†Ù‚Ű·Ű© Ű§Ù„Ű”ÙŰ±, « La Femme au point zĂ©ro », Ă©crit en 1975).
    • 1977 : La Face cachĂ©e d’Ève : Les femmes dans le monde arabe (essai), traduit de l’anglais par Elisabeth Geiger van Essen, Éditions des femmes, Paris, 1982, 411 p. (ISBN 9782721002266) (Titre original : Al-Wajh al-'ari lil-mar'a al-'arabiyy, « Le Visage nu des femmes arabes »).
  • 1983 : MĂ©moires de la prison des femmes (mĂ©moires), traduit de l’arabe par Magda Wassef, Le Serpent Ă  Plumes, 2002, 267 p. (Titre original : Mudhakkirat fi Sijn al-Nisa) (ISBN 978-2842613334)
  • 1984 : Douze femmes dans Kanater (thĂ©Ăątre), traduit de l’arabe par Magda Wassef, Éditions des femmes, Paris, 1984, 249 p. (ISBN 9782721002624) (Titre original : Ithna 'ashar imra'a fi zinzana wahida, « Douze femmes dans une cellule »).
  • 1985 : Isis (thĂ©Ăątre), Lansman, Manage (Belgique), 2007. (ISBN 978-2872826100)
  • 1990 : MĂ©moires d'une enfant prĂ©nommĂ©e Souad (novella), traduit de l’arabe par InĂšs Horchani, LCM Éditions, coll. « Mots d’elle » Le Mans, 2019 (2007), 83 p. (ISBN 978-2-490780-08-2) (Titre original : MoudhakkirĂąt tifla ismouhĂą Sou'Ăąd)
  • 2008 : Zina, le roman volĂ© (roman), traduit par Houda Ben Ghacham, Luc Pire, Waterloo (Belgique), 2008. (ISBN 9782874159725)
  • Nawal El Saadawi : Recueil de textes introduit par Hafidha Chekir, CETIM, 2022. (ISBN 978-2880531430)

Autres Ɠuvres notables

  • 1972 : C’était la plus faible (nouvelles). (Titre original : Kānat hiya al-aឍʻaf)
  • 1978 : Le Voile (roman).
  • 1986 : Mes Voyages autour du monde (mĂ©moires). (Titre original : Rihlati hawla al-'alam)
  • 1987 : La Chute de l’imam (roman). (Titre original : SuqĆ«áč­ al-imām)
  • 1992 : L'Innocence du Diable (roman). (Titre original : Jann āt wa-IblÄ«s)
  • 1996 : Dieu dĂ©missionne de la rencontre au sommet (thĂ©Ăątre).
  • 2014 : C’est le sang. (Titre original : Innahu al-dam)

Entretiens

Distinctions

Hommages

Jill Nicholls a consacré à Nawal El Saadawi le film She Spoke the Unspeakable (« Elle a dit l'indicible »), diffusé sur BBC One au sein de la série télévisée britannique Imagine en février 2017[17].

Notes et références

  1. « L’écrivaine Ă©gyptienne fĂ©ministe Nawal El Saadawi est morte », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  2. (en) « Nawal El Saadawi: ‘Do you feel you are liberated? I feel I am not’ », sur the Guardian, (consultĂ© le )
  3. « Nawal El Saadawi: 100 Women of the Year », sur Time (consulté le )
  4. Myriam Benraad, « Nawal El Saadawi, icĂŽne du fĂ©minisme en Egypte », le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. (en) Homa Khaleeli, « Nawal El Saadawi: Egypt's radical feminist », The Guardian,‎ (lire en ligne)
  6. Jacqueline Picot, « Saadawi, Nawal el [Kafr Tahla Basse-Égypte 1931] », dans BĂ©atrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le Dictionnaire universel des crĂ©atrices, Éditions des femmes, , p. 3790
  7. (en-US) « Nawal El Saadawi: An Egyptian Feminist », sur The Muse (consulté le )
  8. (en-GB) Homa Khaleeli, « Nawal El Saadawi: Egypt's radical feminist », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consultĂ© le )
  9. Magda Wassef et Impr. Jugain), Douze femmes dans Kanater, Des Femmes, (ISBN 2-7210-0262-7 et 978-2-7210-0262-4, OCLC 416664011, lire en ligne)
  10. Nawal SaadĂąwĂź InĂšs Horchani (trad. de l'arabe), MĂ©moires d'une enfant prĂ©nommĂ©e Souad, Le Mans, LCM Éditions, , 83 p. (ISBN 978-2-490780-08-2, lire en ligne)
  11. Katia Ghosn, « Le deuxiĂšme sexe d’aprĂšs Nawal el-Saadawi », L'Orient-Le Jour,‎ (lire en ligne)
  12. « Appel des femmes arabes pour la dignité et l'égalité », Le Monde.fr, 8 mars 2012
  13. Nawal SaadĂąwi Abdelhamid Drissi Messouak, La femme et le sexe, L'Harmattan,
  14. Nawal SaadĂąwĂź InĂšs Horchani (trad. de l'arabe), MĂ©moires d'une enfant prĂ©nommĂ©e Souad, Le Mans, LCM Éditions, , 83 p. (ISBN 978-2-490780-08-2, lire en ligne)
  15. Jenna Le Bras et François Hume-Ferkatadji, « Nawal El Saadawi : “Les femmes sont sacrifiĂ©es sur l’autel de Dieu et de l’argent” », TĂ©lĂ©rama,‎ (lire en ligne)
  16. Recueil de textes introduit par Hafidha Chekir, Nawal El Saadawi, Éditions du CETIM, Collection PensĂ©es d'hier pour demain, 2022, 27 p., (ISBN 978-2-88053-143-0)
  17. "She Spoke the Unspeakable", BBC One, Imagine, Winter 2017. Via Dailymotion.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.