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Natura 2000 en France

Le Réseau Natura 2000 regroupe, dans l'ensemble des pays de l'Union européenne, un ensemble d'aires protégées en vertu de deux directives :

Logo de Natura 2000.
Logo de Natura 2000.
Vue depuis les falaises calcaires du parc départemental des Rives du Loup
Vue depuis les falaises calcaires, site des Rivières et Gorges du Loup (Alpes-Maritimes).

La France a choisi d'utiliser principalement une approche contractuelle dans la gestion de ses sites, au travers de contrats, donnant lieu Ă  des subventions, pour des actions en faveur de la conservation de la nature ou des chartes pour le maintien en l'Ă©tat des sites.

Les activités potentiellement néfastes sont, cependant, soumises à une évaluation et peuvent être interdites.

Le réseau Natura 2000 s'est doté d'un site web[1] sur lequel est consultable en temps réel le nombre de sites et les surfaces par pays.

Historique

La France s'est dotée d'outils réglementaires efficaces à partir de 2001, au moyen de deux décrets :

  1. décret no 2001-1031 du [2] relatif à la procédure de désignation des sites Natura 2000 et modifiant le code rural (articles R. 214-15 à R. 214-22) ;
  2. décret no 2001-1216 du [3] relatif à la gestion des sites Natura 2000 et modifiant le code rural (articles R. 214-23 à R. 214-39).

Historiquement, après une période de « gel » de la procédure de désignation des sites[N 1], une réflexion nationale a permis de déterminer la méthode de désignation à mettre en œuvre en France, en application de la directive no 92/43/cee[4] et de la directive no 2009/147/ce[5], selon des règles de désignation (et de gestion) traduites dans le droit français dans une section spécifique du Code de l'environnement (France)[6].

Le réseau de sites Natura 2000 français a été particulièrement long à se mettre en place, souvent du fait des polémiques et du mauvais accueil réservé à ce qui a été perçu comme une confiscation des terres. Aussi la Cour de justice des Communautés européennes a sanctionné la France à trois reprises, malgré des avancées significatives, pour le retard pris dans la constitution du réseau Natura 2000[7] :

  • une première fois le , pour le retard pris par la France dans la transposition en droit national des deux directives Habitats et Oiseaux[8] ;
  • le , pour insuffisance de propositions de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC)[9] ;
  • le , pour insuffisance de dĂ©signation de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[10], notamment pour ne pas avoir classĂ© une superficie suffisante de la plaine des Maures (dĂ©partement du Var) en ZPS.

À la suite de ces deux condamnations, les rapports entre la France et la Commission européenne sont devenus plus difficiles encore lorsque cette dernière a envoyé en 2004 à l’État français une mise en demeure, puis un avis motivé lui demandant de compléter rapidement son réseau de sites. Cet avis était assorti de menaces de sanctions, notamment de suspension des fonds structurels européens pour les régions qui ne se mettraient pas en conformité avec la directive Habitats[7].

Pour respecter ses engagements et éviter cette condamnation, la France a transmis en 2006 à la Commission européenne plus de 400 dossiers, se traduisant par un accroissement de la surface du réseau de + 14 % au titre de la directive Habitats-faune-flore et de + 167 % au titre de la directive Oiseaux. Cet effort considérable permet à la France de présenter, au , un réseau plus cohérent au regard des enjeux de sauvegarde de la biodiversité de son territoire.

En septembre 2007, le rĂ©seau français de sites Natura 2000 comptait 1 705 sites couvrant 6,8 millions d'hectares (hors milieux marins), soit 12,4 % du territoire mĂ©tropolitain terrestre, comprenant[11] :

  • 1 334 sites d'intĂ©rĂŞts communautaires (SIC) proposĂ©s, soit 4,6 millions d'hectares ;
  • 371 zones de protection spĂ©ciales (ZPS) reprĂ©sentant 4,3 millions d'hectares.

La liste des sites français a été validée par la Commission européenne le [12], qui a classé définitivement les deux derniers contentieux pour insuffisance de désignation de sites Natura 2000 en France.

Le site internet européen « baromètre Natura 2000 » permet de suivre l'évolution du nombre de sites et de leur surface par pays, depuis 2011. Des ajustements manuels ont été faits régulièrement ce qui limite l'utilité des statistiques présentées.

La superficie terrestre couverte par le réseau Natura 2000 augmente lentement mais régulièrement, selon les chiffres présentés sur le baromètre européen[1].

Dans le domaine marin, une forte augmentation a eu lieu en 2014/2015 avec la création de sites en haute mer. L'élargissement s'est poursuivi avec l'ajout de huit nouveaux sites en 2018.

En novembre 2022, le rĂ©seau Natura 2000 compte en France 1 756 sites dont 221 sites marins, comprenant :

La superficie totale est de 203 933 km2, ce qui reprĂ©sente 13 % de la surface terrestre du territoire de la France[1].

Évaluation périodique

L'article 17 de la directive Habitats impose une évaluation tous les six ans de l'état de conservation des habitats et espèces, par domaine biogéographique. Des évaluations ont eu lieu en 2013 et 2019[13]. La directive oiseaux impose aux États-membres d'adresser à la commission européenne une synthèse sur les moyens mis en œuvre pour la protection des oiseaux, dans son article 12.

2007

Une première évaluation provisoire du réseau français a été menée pour la période 1995-2006 par divers experts regroupés par le MEDAD et le MNHN. Présentées en octobre 2007 cette évaluation a porté sur 132 habitats naturels et 290 espèces[14] - [15]. Elle montre que même dans les zones Natura 2000, un grand nombre d'habitats et d'espèces sont dans un mauvais état de conservation : 53 % des habitats qui inscrits au titre de Natura 2000 sont en état de conservation « défavorable ou mauvais », de même que 43 % des 199 espèces de faune suivies et 43 % des 91 espèces floristiques patrimoniales suivies. Une analyse plus détaillée de cette évaluation doit être néanmoins faite, tous les groupes d'espèces ne sont pas en mauvais état de conservation (les mammifères sont jugés en bon état de conservation, à l'inverse des amphibiens par exemple), des nuances doivent être apportées selon le domaine biogéographique considéré.

On rappellera également que les habitats et espèces inscrits au titre de Natura 2000 ne sont pas représentatifs de la biodiversité, mais des espèces rares, et qui plus est du territoire européen, ce qui ne reflète pas la situation de l'un ou l'autre des États membres de l'Union.

2015

En 2015, le réseau natura 2000 français comptait 1758 sites pour 12,5 % de la superficie du territoire terrestre métropolitain.

La mission d'évaluation faisait le constat d'un climat largement apaisé sur la question du réseau Natura 2000, mais recommandait l'amélioration des mécanismes budgétaires et de suivi financier et le maintien du budget pour éviter que des tensions ne ressurgissent[16].

2021

En 2021, le rĂ©seau français compte 1756 sites Natura 2000, pour une superficie terrestre de 71 111 km2 et 132 610 km2 pour le domaine marin, ce qui reprĂ©sente 12,96 % du territoire national français[17].

Selon l'analyse de Paul Rouveyrol et Maya Leroy, publiée en janvier 2021, il existe des différences de conservation entre région biogéographique : dans les régions atlantiques et continentales les habitats et espèces sont dans un état de conservation fortement dégradé, par comparaison les régions méditerranéenne et alpine sont dans un meilleur état de conservation. Il faut dire que ces régions sont mieux couvertes par le réseau Natura 2000[18].

En matière de résultats, les deux chercheurs relèvent quatre points[18] :

  • Les espèces d'oiseaux spĂ©cialistes des milieux agricoles dĂ©clinent moins vite dans les sites Natura 2000 qu'en dehors, selon les donnĂ©es du STOC.
  • Les communes dans lesquelles on trouve des ZPS ou ZSC ont perdu moins de surface de prairie permanente entre 2000 et 2010 que les autres.
  • La quantitĂ© d'arbres de fort diamètre a plus augmentĂ© dans les sites qu'en dehors.
  • Les sites, aujourd'hui classĂ©s en Natura 2000, subissaient une urbanisation et un dĂ©veloppement des grandes cultures moins rapide que dans le reste du territoire français. C'est toujours le cas, mĂŞme s’il est difficile d'y voir un effet du classement.

En termes de moyens, les Mesures agro-environnementales et climatiques mobilisent la plus grosse part du budget, Ă  l'Ă©chelle nationale[18].

Gestion

Principes généraux

Chaque site Natura 2000 est géré par une « structure porteuse » désignée lors de la création du site. Il ne peut s'agir que d'une collectivité territoriale ou d'un groupement de collectivités territoriales concerné(e) par le site. Si aucune collectivité ne s'engage, c'est l'État qui le prend en charge.

Un comité de pilotage (dit Copil), équivalent du comité consultatif d'une réserve naturelle, doit veiller à la bonne application du droit et au bon déroulement de la gestion du site. Il regroupe des représentants des acteurs en présence sur le site : associations, agriculteurs, collectivités, pouvoirs publics, chasseurs, pêcheurs, etc. Selon le ministère de la transition écologique, 60% des Copil sont présidés par des élus[19], le reste étant par défaut présidé par des préfets.

La structure porteuse doit élaborer un document d'objectifs (couramment appelé DOCOB), Celui-ci dresse l'état des lieux naturels et socio-économiques et établit les objectifs de gestion du site, pour la conservation du patrimoine naturel, l'information et la sensibilisation du public, le travail réalisé en collaboration avec les acteurs locaux. Le DocOb comprend un échéancier des actions prévues. La rédaction peut être confiée à un tiers, le rédacteur du DocOb est appelé « Opérateur ». Sur le terrain, le suivi des actions réalisées peut être confié à une autre entité qui sera qualifiée de « structure animatrice »[20].

Le document d'objectifs d'un site est mis à la disposition du public dans toutes les mairies situées sur le territoire du site en question.

Les propriétaires fonciers peuvent s'engager sur des actions prévues dans une « charte Natura 2000 », tandis que les exploitants et autres ayants droit (propriétaires compris) peuvent s'engager sur des « contrats », enfin les travaux sans rapport avec la protection de la nature sont soumis à des « études d'incidence ».

Contrats Natura 2000

L'entretien des haies fait partie des objectifs de certains contrats Natura 2000 visant Ă  conserver le bocage traditionnel, ici dans le Boulonnais, Pas-de-Calais, France.

Il existe 3 types de contrat Natura 2000 : agricoles, forestier ou « ni-ni ».

Pour les terres agricoles ce sont les MAEC, « Mesures agro-environnementales et climatiques » (appelées MAET avant 2013, ou CAD avant 2007). Un contrat Natura 2000 indique la liste des « bonnes pratiques agro-environnementales » que le contractant s'engage à appliquer, ainsi que le descriptif des engagements qui, allant au-delà de ces bonnes pratiques, ouvrent droit à une contrepartie financière.

Les mesures agro-environnementales visent souvent à maintenir des pratiques agricoles anciennes, favorables à la biodiversité, comme le pâturage extensif, l'entretien du bocage ou de mares.

Le financement est assuré en partie par l'État et par l'Union européenne via le second pilier de la PAC et le FEADER géré par les régions. La rémunération du contractant est versée par l'Agence de Service et de Paiement (fusion en 2009 du CNASEA (Centre national pour l'aménagement des structures des exploitations agricoles) et de l'Agence unique de paiement).

Les contrats sont signés entre l'État et les propriétaires foncier ou les utilisateurs du terrain, leur rédaction nécessite cependant un important travail technique et administratif de la part des animateurs. Ce travail a tendance à être rendu invisible par la forme du contrat[21].

Chartes Natura 2000

Les Chartes Natura 2000 sont un nouvel outil contractuel mis en place par le gouvernement français, progressivement depuis 2005[22]. Spécifique à chaque site et décrite dans le document d'objectifs, la charte Natura 2000 peut être considérée comme un contrat Natura 2000 simplifié : elle décrit les bonnes pratiques agro-environnementales auxquelles les propriétaires de terrain en site Natura 2000 peuvent souscrire, sans les contraindre trop fortement. Cet engagement permet néanmoins d'être exonéré de la taxe foncière sur les terrains non bâtis. Le signataire de la charte peut s'engager sur cinq ou dix ans, indépendamment ou en plus d'un contrat Natura 2000.

Une circulaire interministérielle du précise le contenu de la charte Natura 2000, les modalités de son élaboration dans le cadre du DOCOB et la procédure d’adhésion à la charte[23].

Évaluations d'incidence

Pour tout projet d'envergure non prévus par le DOCOB, la directive Habitats prévoit une procédure d'évaluation d'impact sur le site (pour une ZSC comme pour une ZPS). Si le projet peut avoir un impact important, il est annulé, sauf dérogation exceptionnelle pour des raisons impératives d'intérêt public (santé publique, sécurité publique, bénéfice économique et social vital, ou bénéfice environnemental indirect). Les projets soumis à ces études d'incidences sont répertoriés dans une liste nationale complétée par 2 listes départementales. Il peut s'agir de modification ou de rédaction de documents de planification, de projets de travaux, de manifestation ou de tout type d'interventions[24].

Pesticides

À la suite d'un recours de l'association France Nature Environnement, dans sa décision no 437613 du , le conseil d'État impose au gouvernement d'interdire ou de réglementer l'usage des pesticides dans les zones Natura 2000[25], dans un délai de 6 mois.

Environ 10% de la SAU en France serait comprise dans des sites Natura 2000, soit approximativement 3 millions d'hectares, dont la moitié est constitué de prairie permanente où l'usage de pesticides est limité voir absent[26].

Gestionnaires

Les conservatoires d'espaces naturels sont structures animatrices de 200 sites Natura 2000, pour une surface de 180 000 ha. La ligue pour la protection des oiseaux anime 50 sites Natura 2000 soit 4 % du rĂ©seau français[27].

Liste par département

# DĂ©partement SIC ZPS Total
01 Ain +19, +08, +27,
02 Aisne +13, +05, +18,
03 Allier +18, +05, +23,
04 Alpes-de-Haute-Provence +23, +04, +27,
05 Hautes-Alpes +16, +07, +23,
06 Alpes-Maritimes +23, +03, +26,
07 Ardèche +19, +03, +22,
08 Ardennes +14, +05, +19,
09 Ariège +15, +06, +21,
10 Aube +17, +05, +22,
11 Aude +19, +16, +35,
12 Aveyron +26, +03, +29,
13 Bouches-du-RhĂ´ne +16, +14, +30,
14 Calvados +18, +05, +23,
15 Cantal +27, +04, +31,
16 Charente +19, +05, +24,
17 Charente-Maritime +32, +12, +44,
18 Cher +13, +02, +15,
19 Corrèze +16, +02, +18,
2A Corse-du-Sud +37, +10, +47,
2B Haute-Corse +37, +15, +52,
21 CĂ´te-d'Or +14, +03, +17,
22 CĂ´tes-d'Armor +15, +05, +20,
23 Creuse +11, +02, +13,
24 Dordogne +21, +00, +21,
25 Doubs +20, +09, +29,
26 DrĂ´me +27, +06, +33,
27 Eure +16, +02, +18,
28 Eure-et-Loir +04, +02, +06,
29 Finistère +28, +12, +40,
30 Gard +27, +16, +43,
31 Haute-Garonne +08, +04, +12,
32 Gers +06, +00, +06,
33 Gironde +46, +09, +55,
34 HĂ©rault +35, +17, +52,
35 Ille-et-Vilaine +10, +03, +13,
36 Indre +07, +02, +09,
37 Indre-et-Loire +06, +04, +10,
38 Isère +22, +04, +26,
39 Jura +28, +11, +39,
40 Landes +26, +05, +31,
41 Loir-et-Cher +07, +06, +13,
42 Loire +16, +05, +21,
43 Haute-Loire +25, +02, +27,
44 Loire-Atlantique +14, +12, +26,
45 Loiret +10, +04, +14,
46 Lot +19, +00, +19,
47 Lot-et-Garonne +15, +00, +15,
48 Lozère +17, +03, +20,
49 Maine-et-Loire +09, +05, +14,
50 Manche +18, +06, +24,
51 Marne +22, +05, +27,
52 Haute-Marne +39, +05, +44,
53 Mayenne +07, +01, +08,
54 Meurthe-et-Moselle +21, +06, +27,
55 Meuse +20, +08, +28,
56 Morbihan +17, +07, +24,
57 Moselle +21, +06, +27,
58 Nièvre +20, +04, +24,
59 Nord +11, +06, +17,
60 Oise +14, +03, +17,
61 Orne +20, +01, +21,
62 Pas-de-Calais +23, +07, +30,
63 Puy-de-DĂ´me +28, +04, +32,
64 Pyrénées-Atlantiques +37, +15, +52,
65 Hautes-Pyrénées +20, +02, +22,
66 Pyrénées-Orientales +19, +10, +29,
67 Bas-Rhin +10, +06, +16,
68 Haut-Rhin +11, +05, +16,
69 RhĂ´ne +04, +00, +04,
70 Haute-SaĂ´ne +08, +05, +13,
71 SaĂ´ne-et-Loire +19, +06, +25,
72 Sarthe +12, +00, +12,
73 Savoie +18, +07, +25,
74 Haute-Savoie +25, +11, +36,
75 Paris +00, +00, +00,
76 Seine-Maritime +17, +02, +19,
77 Seine-et-Marne +14, +04, +18,
78 Yvelines +06, +03, +09,
79 Deux-Sèvres +11, +05, +16,
80 Somme +15, +03, +18,
81 Tarn +09, +01, +10,
82 Tarn-et-Garonne +07, +02, +09,
83 Var +23, +08, +31,
84 Vaucluse +11, +03, +14,
85 Vendée +12, +08, +20,
86 Vienne +12, +08, +20,
87 Haute-Vienne +12, +01, +13,
88 Vosges +28, +02, +30,
89 Yonne +14, +01, +15,
90 Territoire de Belfort +03, +02, +05,
91 Essonne +07, +03, +10,
92 Hauts-de-Seine +00, +00, +00,
93 Seine-Saint-Denis +00, +01, +01,
94 Val-de-Marne +00, +00, +00,
95 Val-d'Oise +03, +01, +04,

Notes et références

Notes

Références

  1. (en) « Natura 2000 Barometer », sur European Environment Agency (consulté le )
  2. Décret n° 2001-1031 du 8 novembre 2001.
  3. Décret n° 2001-1216 du 20 décembre 2001.
  4. Directive n° 92/43/CEE
  5. directive no 2009/147/ce du Parlement européen et du Conseil du concernant la conservation des oiseaux sauvages (version codifiée)
  6. Voir articles L. 414.1 Ă  L. 414.7 et articles R. 414-1 Ă  R. 414-29 du Code de l'environnement (France)
  7. Bizet 2005
  8. Cour de justice des communautés européennes, « Arrêt du 6 avril 2000, affaire C-256/98 opposant la Commission des communautés européennes contre la République française » (consulté le ).
  9. Cour de justice des communautés européennes, « Arrêt du 11 septembre 2001, affaire C-220/99 opposant la Commission des communautés européennes contre la République française » (consulté le ).
  10. Cour de justice des communautés européennes, « Arrêt du 26 novembre 2002, affaire C-202/01 opposant la Commission des communautés européennes contre la République française » (consulté le ).
  11. [PDF]Les chiffres clés de Natura 2000 en France, septembre 2007.
  12. « La Commission européenne valide le réseau terrestre Natura 2000 français », (consulté le ), communiqué de presse du ministère de l'Écologie et du Développement durable.
  13. « rapportages communautaires sur les directives "Nature" », sur inventaire national du patrimoine naturel
  14. Une synthèse brute de ce travail publiée par France nature environnement est consultable en ligne France Nature Environnement, « lettre FNE n° 228, Biodiversité en France : Nouvelle alerte rouge ! » [PDF], sur fne.asso.fr, (consulté le ).
  15. le rapport dans son intégralité [PDF].
  16. Fabienne ALLAG DHUISME, Christian BARTHOD (coordonnateur),, Denis DOMALLAIN, Geneviève JOURDIER, Paul REICHERT et Rémi VELLUET, Analyse du dispositif Natura 2000 en France : Rapport CGEDD n° 009538-01, CGAAER n° 15029, (lire en ligne)
  17. « synthèse de données pour Natura 2000 », sur INPN (consulté le )
  18. Paul Rouveyrol et Maya Leroy, L’efficacité du réseau Natura 2000 terrestre en France, Paris, UMS PatriNat (OFB/CNRS/MNHN), , 249 p. (lire en ligne)
  19. Comité des élus Natura 2000 (FPNR, FCEN, RNF), « Coordination inter-réseaux Natura 2000 »
  20. Commission Départementale des Espaces, Sites et Itinéraires relatifs aux sports de nature (CDESI) du Tarn, « Natura 2000 en quelques mots »
  21. Camille Rivière, Le gouvernement de la biodiversité européenne : expertise, contractualisation et infrastructure de financement - Natura 2000 en France (1988-2016) (thèse), École des hautes études en sciences sociales, (lire en ligne)
  22. Loi n° 2005-157 du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux. La charte Natura 2000 est désormais inscrite au code de l'environnement français dans les articles R414-12 et R414-12-1.
  23. Circulaire interministérielle DNP/SDEN N°2007 N°1 DGFAR/SDER/C2007-5023 du 30 avril 2007.
  24. « réseau européen Natura 2000 », sur ecologie.gouv.fr,
  25. « Decision n° 437613 », sur www.conseil-etat.fr,
  26. Philie Marcangleo Leos, « Sites Natura 2000 : un décret précise le rôle des préfets dans l’encadrement de l’utilisation des pesticides », sur Banque des territoires,
  27. « LPO »

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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