Natalie Imboden
Natalie Imboden, née le (originaire de Täsch), est une personnalité politique suisse du canton de Berne, membre des Verts.
Natalie Imboden | |
Fonctions | |
---|---|
Conseillère nationale | |
En fonction depuis le | |
LĂ©gislature | 51e |
Groupe politique | Vert (G) |
Commission | CIP |
Prédécesseur | Regula Rytz |
Députée au Grand Conseil du canton de Berne | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Les Verts |
Diplômée de | Université de Berne |
Profession | Historienne |
Elle siège au Conseil national depuis le .
Biographie
Natalie Imboden naît le . Elle est originaire de Täsch, dans le canton du Valais (district de Viège)[1]. Elle y passe également son enfance avec son frère[2].
Elle fait ses études secondaires en internat au lycée-collège Spiritus Sanctus à Brigue, où elle intègre la société d'étudiants Brigensis (de). Elle obtient sa maturité en 1990[3].
Elle déménage à Berne pour ses études universitaires[2]. Elle y obtient une licence en histoire de l'Université de Berne en 1997. Son mémoire, dirigé par Brigitte Studer, porte sur le travail des femmes et la séparation des sexes au début du xxe siècle[3] - [4].
Elle travaille ensuite dans des syndicats notamment pour Unia, l'Union syndicale suisse et le Syndicat des services publics[5].
Elle est secrétaire générale de l'Association suisse des locataires (Asloca) depuis 2018, année où elle succède à Michael Töngi[6].
Elle est mariée et mère d'un enfant[2].
Parcours politique
Elle déclare s'être politisée à la suite de la grève des femmes de 1991[3].
Elle siège au Grand Conseil du canton de Berne du au [7], après avoir siégé pendant dix ans au Conseil de ville (législatif) de la ville de Berne à partir de 2001[2] - [5].
Elle copréside les Verts du canton de Berne de mars 2015[1] à 2020 avec Jan Remund, puis préside seule le parti jusqu'en octobre 2022[8].
Elle accède au Conseil national le à la suite de la démission de Regula Rytz[9], après avoir échoué à décrocher un siège en 1999, 2007[3], 2015 et 2019[2]. Elle est membre de la Commission des institutions politiques (CIP)[1].
Notes et références
- « Biographie de Natalie Imboden », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- (de) Rosanna Steppat, « Rytz-Nachfolge im Nationalrat – Die Ausdauernde » , sur Berner Zeitung, (consulté le )
- (de) Dominik Feusi, « Vom "Giftzwerg" zur grünen Nationalrätin », Nebelspalter,‎ (lire en ligne )
- "Il ne faut plus aucune différence entre le personnel féminin et le personnel masculin" : Frauenarbeit in der Fabrik - Wiederherstellung von Geschlechtertrennung auf dem Arbeitsmarkt 1910-1923 [présentation en ligne]
- Agence télégraphique suisse, « Natalie Imboden succède à Regula Rytz au National », sur www.parlament.ch, (consulté le )
- (de) « Natalie Imboden wird neue Generalsekretärin des SMV », sur www.mieterverband.ch, (consulté le )
- « Natalie Imboden, Les Verts, Bern », sur site officiel du Grand Conseil du canton de Berne (consulté le )
- (de) pd/bw, « Kantonale Parteispitze – Natalie Imboden tritt als Präsidentin der Grünen zurück », sur Berner Zeitung, (consulté le )
- Chancellerie d'État du canton de Berne, « Natalie Imboden élue au Conseil national », sur site officiel du canton de Berne, (consulté le )
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Profil Smartvote 2019