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Brigitte Studer

Brigitte Studer, née en 1955 à Bâle, est une historienne suisse.

Brigitte Studer
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Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Historienne, sociologue, historienne du mouvement ouvrier

Elle est professeure d’histoire contemporaine à l’Institut d'histoire de l'Université de Berne à partir de 1997.

Biographie

Brigitte Studer naît à Bâle en 1955. Son père est professeur de littérature allemande ; sa mère, enseignante de langues étrangères[1].

Elle grandit à Fribourg[1], où elle fait des études d'allemand et d'anglais. Elle milite à l'âge de 17 ans au sein du Mouvement de libération des femmes[2].

Après sa licence, elle étudie à l'École des hautes études en sciences sociales de Paris. Elle obtient un doctorat en histoire à l'Université de Lausanne en 1994[1]. Sa thèse porte sur le fonctionnement du Parti communiste suisse[2].

Elle enseigne ensuite aux universités de Zurich, de Saint-Louis et de Genève[1]. Elle est professeure d’histoire contemporaine à l’Institut d'histoire de l'Université de Berne à partir de 1997[2].

Elle est membre du comité du Dictionnaire historique de la Suisse, du conseil scientifique du département des Sciences de l’Homme et de la Société du CNRS à partir de 2001[2] et du conseil de recherche du Fonds national suisse de la recherche scientifique[3].

Ouvrages

  • avec François Vallotton (dir.), Histoire sociale et Mouvement ouvrier. Un bilan historiographique, 1848-1998, Éditions d’En bas et Chronos Verlag, Lausanne et Zurich, 1997.
  • Parti sous influence : le Parti communiste suisse, une section du Komintern, 1931-1939, Éditions L'Ă‚ge d'Homme, 2000.
  • avec JosĂ© Gotovitch, MikhaĂŻl Narinski, Michel Dreyfus, Claude Pennetier, Henri Wehenkel, Serge Wolikow (dir.), Komintern : L'histoire et les hommes. Dictionnaire biographique de l'Internationale communiste, Éditions de l’Atelier, 2001, 604 pages
  • avec Berthold Unfried et Irène Herrmann (eds.), Parler de soi sous Staline. La construction identitaire dans le communisme des annĂ©es trente, Éd. de la Maison des sciences de l’homme, Paris, 2002, 210 p.
  • avec Bernhard Bayerlein, MikhaĂŻl Narinski et Serge Wolikow, Moscou, Paris, Berlin, 1939-1941. TĂ©lĂ©grammes chiffrĂ©s du Komintern, Éditions Tallandier, Paris, 2003.
  • avec Catherine Jacques, Éliane Gubin, Florence Rochefort, Françoise ThĂ©baud et Michelle Zancarini-Fournel (dir.), Le Siècle des fĂ©minismes, Éditions de l’Atelier, 2004, 463 p.
  • avec Heiko Haumann, (de) Stalinistische Subjekte. Individuum und System in der Sowjetunion und der Komintern, 1929-1953, Zurich, 2006, 550 p. .
  • La conquĂŞte d'un droit : Le suffrage fĂ©minin en Suisse (1848-1971), Neuchâtel, Livreo-Alphil, , 158 p. (ISBN 9782889500581)[4]

Notes et références

  1. Anne-Françoise Praz, « Brigitte STUDER », sur Dictionnaire universel des créatrices (consulté le )
  2. Michel Guillaume, « Brigitte Studer, vox femina », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  3. Présentation des auteurs du Siècle des féminismes.
  4. « Brigitte Studer présente son livre "La conquête d'un droit. Le suffrage féminin en Suisse" », sur rts.ch, (consulté le )

Liens externes

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