Narquois
Narquois (né en 1891, mort le ) est un cheval de course né dans le Calvados, un Anglo-normand de type trotteur. C'est l'un des premiers fils du principal étalon à l'origine du Trotteur français, le chef de race Fuschia. Comme lui, Narquois devient un excellent compétiteur, parallèlement réputé pour sa laideur. Il court régulièrement en binôme avec sa demi-sœur, la jument Nitouche.
Espèce | |
---|---|
Couleur | |
Sexe | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | |
Date de décès | |
Père | |
Mère |
Hébé III (d) |
Enfants |
Urgent (d) Beaumanoir Barcarolle (d) Chrisis (d) Hermione V (d) |
Fait notable |
Réduction kilométrique de 1'29''3/4 |
Il abaisse le record kilométrique français au trot à 1'29''75 en 1895, décrochant aussi le record de vitesse européen sur 3 200 mètres. Acquis par les Haras nationaux, il est mis à la reproduction au haras national de Saint-Lô jusqu'en 1911, année de sa mort par abattage. Son succès auprès des éleveurs fut tel que des conditions d'accès spécifiques à la saillie durent être établies. Narquois engendra 255 trotteurs, dont Beaumanoir. Il est à l'origine de deux rameaux de la branche de Conquérant, toujours très vivants dans la race du Trotteur français.
Une course de groupe III au trot attelé est baptisée « Prix Narquois » pour lui rendre hommage.
Histoire
Narquois naît en 1891[1] à Secqueville-en-Bessin, dans le Calvados, chez les éleveurs M. du Rozier[2] et Vaulogé[3]. Il est entraîné par Lemoine[3] (casaque rose)[4].
Il se montre excellent en courses, avec 92 246 francs de gains sur deux ans de compétition, somme considérée comme considérable à son époque[5] - [6]. En avril 1894, le Grand Prix d'Essai, traditionnel premier rendez-vous classique de chaque génération, semble promis à Neuilly, un autre fils de Fuschia[7]. Narquois l'emporte facilement, avec 6 secondes d'avance sur Nodus[8]. Il est en revanche battu deux fois les jours suivants par la gagnante du Prix Bayadère[8] (équivalent du Prix d'Essai pour les pouliches), Narcisse : d'abord le à Maisons-Laffitte[9], puis le à Vire[10]. En juillet, Narquois réalise le meilleur temps pour un poulain de trois ans sur 4 000 mètres à Vincennes, soit 1'36''1/10[3], dans le Critérium des 3 ans couru au trot monté[11]. Il court fréquemment avec sa demi-sœur Nitouche, issue de la même écurie et du même père que lui, qui lui est « sacrifiée », mais cette dernière est initialement considérée comme meilleure que lui[4]. Il effectue sa rentrée pour la saison de courses 1895 sur le Prix Conquérant le , qu'il remporte en 1'38''1/6[4].
Record de France et d'Europe sur le Prix Phaéton de 1895
En mai 1895, lorsque Narquois est présenté au Prix Phaéton, une course de 3 200 mètres sur l'hippodrome de Neuilly-Levallois, il attire initialement peu d'attention, la jument Odessa étant considérée comme mieux servie par les conditions de la course — les 3 ans bénéficiant d'une avance de 75 m[12] — et ayant remporté une course sur la même distance en 1'34''[4]. Aucun Trotteur français n'a encore atteint les 1'30''[4]. Narquois boucle son premier tour de piste dans le temps record de 1'27''[4]. Sa compagne d'écurie Nitouche arrive en seconde place, avec une réduction kilométrique de 1'31''5/16. Odessa finit troisième[4]. La course est bouclée en 4'47'' par Narquois[13]. Il atteint une réduction kilométrique de 1'29''3/4[14] - [15]
Alban d'Hauthuille, dans son étude Les courses de chevaux parue en 1982 dans la collection des PUF Que sais-je ?, signale Narquois comme l'un des trotteurs qui font tomber le record kilométrique au début de l'histoire de la race du Trotteur français[16], de même que d'autres hippologues renommés, tels que Louis Cauchois[17] et Paul Diffloth[18]. Cela constitue le record sur 3 200 mètres au niveau européen, ainsi que le record de France en réduction kilométrique, tel que cité puis homologué dans La France chevaline[3] et la Revue des Haras[13].
Narquois est qualifié de « roi des trotteurs »[4].
Suite de saison 1895
Plus tard dans la saison, Narquois court à l'hippodrome de Saint-Lô, et y fait tomber le record français sur 4 000 mètres au trot monté, battant Messagère en 6'16''2/5[4]. Il revient à Levallois et y enlève le record de France sur 4 200 mètres, en 6'30''2/5, devant sa compagne d'écurie Nitouche[4]. Il participe au derby de l'hippodrome de Rouen sur 3 200 mètres, battant Novice et Napoléon en 4'38''1/2[4]. Il poursuit sa saison à l'hippodrome de Dieppe, sur 4 000 mètres parcourus en 6'22''[4].
Il s'ensuit une nouvelle victoire au Prix du Conseil général sur l'hippodrome de Caen, devant Hallali et Niemen[4]. Narquois a alors une excellente réputation, si bien que sa défaite le lendemain, sur l'hippodrome de Cabourg après un départ manqué face à Novice, Marin et Messagère, est une mauvaise surprise qui laisse supposer un surmenage[4]. Narquois se rattrape lors de sa course suivante à l'hippodrome de Lisieux, remportant le prix de Quatre Ans face à Nymphe, Niemen et Nitouche[4].
Quatre jours plus tard, Narquois revient à Levallois et bat son propre record sur 4 200 mètres, en 6'21'', vitesse jusqu'alors jamais atteinte sur cette distance en trot monté[4]. Narquois ayant battu tous les trotteurs de sa génération, un match est proposé contre la jument Ergoline, dont il s'agit de la dernière course à l'occasion du Prix Zéthus[4]. Narquois rate son départ, perd 100 mètres, commet deux fautes, et ne rattrape jamais sa rivale[4].
Narquois se rend ensuite au Prix international du haras du Pin, qu'il gagne en 1'34''3/10 devant Novice et Néri, avant de remporter le Prix de l'Administration des Haras à Caen, devant Néri et Nestorius[4]. Il retourne à Levallois le 2 octobre, avec pour principale adversaire la jeune jument Obole, mais rate son départ, tandis qu'Obole s'effondre au troisième tour de piste[4]. Il termine sa saison le 7 octobre pendant le Prix de la Marne à l'hippodrome de Vincennes, qu'il emporte facilement en 1'37'', devant tous les autres chevaux trotteurs de 4 ans[4].
Au haras
Ses performances lui valent d'être acquis par les Haras nationaux, pour le montant élevé de 30 000 (selon les mémoires de l'Académie des sciences de Caen de 1909)[19], 34 000 (selon La France chevaline[4], le vétérinaire de Caen Alfred Gallier[5] et Pierre de Choin[20], information reprise par Jean-Pierre Reynaldo[6]) ou 35 000 francs (selon La Revue hebdomadaire de 1906)[21]. Il s'agit alors du record de prix d'achat pour un trotteur par l'État français[4].
Il est attribué au haras national de Saint-Lô[6], qui le stationne à Sainte-Marie-du-Mont de 1896 à 1911[22] - [23] - [24]. Son succès comme étalon se révèle si important que des conditions d'accès spéciales à la saillie doivent être établies : seules les juments ayant atteint une réduction kilométrique de 1'42'' sont autorisées à recevoir Narquois[25]. Le prix de sa saillie est d'environ 50 francs en 1900[26]. En 1901, il entre parmi les dix étalons trotteurs tête de liste des reproducteurs, en se plaçant à la 8e place, loin derrière la tête de liste qui est aussi son père, Fuschia, ainsi que derrière les étalons Harley et James Watt[27].
Il est, avec Harley, le plus célèbre étalon du haras national de Saint-Lô à son époque[28]. Narquois devient moins demandé au fil du temps, avec 159 inscriptions en 1908 pour une saillie au haras national de Saint-Lô, contre 177 en 1907[29]. En 1910, il atteint la troisième place du classement des têtes de liste des étalons trotteurs[30].
Sa mort, datée du , est annoncée dans le journal La France chevaline du 19 août[31] :
« On a abattu Narquois sur place, en raison de ses excellents services [...]. L'État propriétaire de chevaux, doit se conduire aussi galamment qu'un propriétaire de chevaux ordinaire, qui ne voudrait pas, pour encaisser une somme infime, envoyer un vieux serviteur aux abattoirs parisiens [...][32]. »
Description
Pour l'éleveur à Plagny Édouard Nicard, Narquois a l'apparence du Trotteur Norfolk, et rappelle fortement son grand-père maternel l'étalon Niger[33] de par son aspect « carré »[34]. Il est particulièrement musclé, avec des membres (en) solides et qualiteux[24].
Comme son père Fuschia, il est réputé pour sa laideur[6], ayant hérité de sa « vilaine tête greffée sur une encolure trop courte »[35]. L'éleveur Maurice de Gasté décrit une « déformation » des étalons trotteurs tels que Narquois, qui les rend impropres à la selle : l'épaule est droite, courte, et en avant ; l'encolure haute, longue dessous, courte en dessus, et extrêmement puissante ; l'attache de tête est épaisse, avec un développement des maxillaires et une tête forte ; la croupe est puissante et fortement abattue[36].
Origines et lignées
Narquois est engendré par l'étalon Fuschia et la jument Hébé III, par Niger[38] - [14] - [5]. Il est considéré, d'après un article publié dans La Quinzaine littéraire, comme l'un des meilleurs fils de Fuschia, avec Messagère, Moonlighter, Novice et Hérode[35] ; A. Ollivier citant Portici, Hetmann, Narquois, Mars et Novice[39]. Ses origines sont marquées par le Trotteur Norfolk, représenté par Niger, et par le Pur-sang[40]. Le calcul des origines Pur-sang connues montre 44,8 % d'origines Pur-sang[41].
Édouard Nicard témoigne qu'un journal subventionné par des fonds américains a, à l'époque des succès de Narquois sur les hippodromes, revendiqué une paternité américaine pour cet étalon : « Celui-là, au moins, nous pouvons le revendiquer hautement comme un Américain, tant par le père que par la mère. Du côté du père nous trouvons Miss Pierce, fille de Lady Pierce, américaine. Du coté de la mère nous trouvons l'américaine Miss Bell. C'est grâce à ce double courant du sang trotteur qu'il peut réussir à triompher des chevaux Anglo-Normand »[42]. La jument Miss Bell est cependant qualifiée d'anglaise (probablement en grande partie Pur-sang) par Nicard, lequel regrette que ses origines soient inconnues[33].
La jument Pur-sang Débutante, mère de Bank Note, semble avoir eu une influence favorable sur toute sa lignée (en)[43]. Elle est issue de l'étalon Pretty Boy[44].
Descendance
Narquois engendre 255 trotteurs. Beaumanoir devient son fils le plus célèbre[6], mais d'autres de ses descendants réduisent le record de vitesse au trot : Custer trotte le kilomètre en 1'25'', et Arthur en 1'26''[20]. Son fils Custer (né en 1902) remporte le championnat d'Europe de trot attelé de 1911[45].
Narquois est cité par M. P. Guillerot et le comte Marie-Aimery de Comminges comme l'un des premiers véritables étalons trotteurs qui puissent faire perdurer une race de trotteurs par elle-même, sans recourir aux croisements avec le Pur-sang[46].
Un fils de Narquois ou de Beaumanoir et d'une mère par Cherbourg, l'étalon Grand Maître appartenant à M. Lallouet, remporte en 1910 le premier prix des étalons trotteurs[47]. En 1909, ses gains se sont élevés à 46 325 francs pour trois apparitions en public[47]. D'après Louis Baume, en 1913, les poulains de Narquois se vendent, en moyenne, entre 2 500 et 4 000 francs, soit autant que ceux de Harley, mais moins que ceux de Fuschia[48].
En 1929, Narquois « figure dans le pedigree des meilleurs chevaux actuels »[49].
Placement dans la lignée de Conquérant
En 1902, lorsque A. Ollivier établit ses Généalogies chevalines anglo-normandes en ligne mâle, il place Narquois parmi la branche Conquérant, dans la ligne de l'étalon anglais Young Rattler[50]. Jean-Pierre Reynaldo a établi un classement plus récent des lignées subsistantes du Trotteur français, et attribué à Narquois une présence dans deux rameaux issus de la branche de Conquérant, le rameau « e » et le rameau « f »[51]. D'après Reynaldo, le rameau « e » reste très vivant de nos jours (2015)[52].
- Young Rattler (1811)
- Impérieux (1822)
- Voltaire (1833)
- Kapirat (1844)
- Conquérant (1858)
- Reynolds (1873)
- Fuschia (1883)
- Narquois (1891)
- Urgent (1898)
- Custer (1902)
- Beaumanoir (1901)
- Kœnigsberg (1910)
- Boléro (1923)
- Loudéac (1933)
- Fandango (1944)
- Loudéac (1933)
- Boléro (1923)
- Kœnigsberg (1910)
- Narquois (1891)
- Fuschia (1883)
- Reynolds (1873)
- Conquérant (1858)
- Kapirat (1844)
- Voltaire (1833)
- Impérieux (1822)
Hommages
Une course de trot monté courue à Vincennes en 1922 est baptisée « Prix Narquois » en son honneur[54]. La course a toujours lieu au XXIe siècle, et est devenue un groupe III au trot attelé. Elle se court au mois de décembre[55].
Notes et références
- « Narquois », sur www.letrot.com (consulté le ).
- Reynaldo 2015, p. 88-89.
- La France chevaline du 15 mai 1895 sur Gallica.
- « Revue des courses au trot en 1895 » dans La France chevaline, 28 décembre 1895 sur Gallica.
- Gallier 1900, p. 160.
- Reynaldo 2015, p. 89.
- « Courses au trot de Paris-Vincennes » dans La France chevaline, 1er avril 1894 sur Gallica.
- « Comptes-rendus - Courses au trot de Paris-Vincennes » dans La France chevaline, 4 avril 1894 sur Gallica.
- « Courses au trot de Maisons-Laffitte » dans La France chevaline, 7 avril 1894 sur Gallica.
- « Courses de Vire » dans La France chevaline, 25 avril 1894 sur Gallica.
- « Comptes-rendus - Courses au trot de Paris-Vincennes » dans La France chevaline, 11 juillet 1894 sur Gallica.
- La France chevaline du 11 mai 1895 sur Gallica.
- Paul Machart, Le cheval : allures et vitesses, Paris, Berger-Levrault, , 43 p. (lire en ligne), p. 34.
- Ollivier 1902, p. 14.
- Edmond Curot, Galopeurs et trotteurs : Hygiène. Elevage. Alimentation. Entraînement. Maladies : 72 figures et graphiques, (lire en ligne), p. 561.
- Alban d'Hauthuille, Les Courses de chevaux, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », , 128 p. (lire en ligne), p. 15.
- Cauchois 1908, p. 62.
- Paul Diffloth, Zootechnie : Zootechnie général; production et alimentation du bétail. Zootechnie spéciale; cheval, âne, mulet, J.-B. Baillière, coll. « Encyclopédie agricole », , 504 p., p. 392.
- Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres de Caen, Mémoires, P. Chalopin, , p. 78.
- de Choin 1912, p. 70.
- La Revue hebdomadaire, vol. 12, Nourrit et Cie, , p. 1296.
- « Monte de 1897 - Dépôt d'étalons de Saint-Lô » dans La France chevaline, 17 février 1897 sur Gallica.
- « Monte de 1905 - Dépôt d'étalons de Saint-Lô » dans La France chevaline, 22 mars 1905 sur Gallica.
- de Choin 1912, p. 43.
- Gallier 1908, p. 70.
- M. Guénaux, La plaine de Caen (Bulletin de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale), Société d'encouragement pour l'industrie nationale, , p. 486.
- Ollivier 1902, p. Classement des dix étalons trotteurs de tête.
- de Choin 1912, p. 64.
- Gallier 1908, p. 72.
- de Choin 1912, p. 71.
- Pierre-Joseph-Louis-Alfred Dubois, La crise du demi-sang français : évolution nécessaire, Paris, (lire en ligne), p. 36.
- La France chevaline du 19 août 1911 sur Gallica.
- Nicard 1898, p. 81.
- Nicard 1898, p. 177.
- Quinzaine : revue littéraire, artistique et scientifique, vol. 1, Montligien, , p. 127-128.
- Maurice de Gasté, Question du cheval d'arme et le demi-sang galopeur : suivie de La Déformation du modèle par les étalons trotteurs de grande vitesse, Paris, Imp. E. Menard et cie., 18.. (lire en ligne), p. 28-29.
- « Informations générales Narquois », sur infochevaux.ifce.fr, Institut français du cheval et de l'équitation (consulté le ).
- « Pedigree 5 générations de Narquois », sur infochevaux.ifce.fr, Institut français du cheval et de l'équitation (consulté le ).
- Ollivier 1902, p. 18.
- Nicard 1898, p. 160 ; 176.
- « Le rôle du Pur-sang anglais dans la production du demi-sang galopeur et du demi-sang trotteur », Le Sport universel illustré, Paris, , p. 13 (lire en ligne).
- Nicard 1898, p. 80.
- Nicard 1898, p. 232.
- Registre des chevaux de demi-sang nés et importés en France, section normande, tome V : étalons (1902-1905) sur Gallica, page 89.
- « Les trotteurs français à l'étranger », Le Sport universel illustré, Paris, , p. 647 (lire en ligne).
- Marie-Aimery de Comminges (ill. Robert Gignoux), Le cheval de selle en France, Paris, A. Legoupy, , 191 p. (lire en ligne), p. 98.
- Bulletin de la Société des agriculteurs de France, Société des agriculteurs de France, , p. 108.
- Baume 1913, p. 64.
- Direction de l'agriculture de France, Statistique agricole de la France : Résultats généraux de l'enquête de 1929, vol. 4, Impr. nationale, , 803 p., p. 122.
- Ollivier 1902, p. Classement par lignes mâles.
- Reynaldo 2015, p. 104.
- Reynaldo 2015, p. 109.
- Reynaldo 2015, p. 104 ; 109.
- Agence Rol, « Vincennes, passage du prix Narquois, trot monté », sur Gallica.
- « Résultat Prix Narquois - Paris-Vincennes / R1 - C5 », sur paris-turf.com, Paris-Turf (consulté le ).
Bibliographie
- [Baume 1913] Louis Baume, Influence des courses au trot sur la production chevaline en France, Paris, , 90 p. (lire en ligne).
- [Cauchois 1908] Louis Cauchois, Les familles de trotteurs : classification des trotteurs français en familles maternelles numéretées, tables généalogiques et historique des principales familles, Aux bureau de La France chevaline, (lire en ligne).
- [de Choin 1912] Pierre de Choin, Le haras et la circonscription du dépôt d'étalons à Saint-Lô : avec 15 figures et une carte, Paris, J.-P. Baillière et fils, , 164 p. (OCLC 1143193242, lire en ligne).
- [Gallier 1900] Alfred Gallier, Le cheval Anglo-Normand : avec photogravures intercalées dans le texte, Paris, Baillière, (lire en ligne).
- [Nicard 1898] Édouard Nicard, Le pur sang anglais et le trotteur français devant le transformisme, Nevers, Mazeron frères, (lire en ligne).
- [Gallier 1908] Alfred Gallier, Le cheval de demi-sang, races françaises, Laveur, coll. « L'Agriculture au XXe siècle », , 332 p..
- [Ollivier 1902] A. Ollivier, Généalogies chevalines Anglo-Normandes en ligne male, H. Rebuffé, , 56 p. (OCLC 866897918).
- [Reynaldo 2015] Jean-Pierre Reynaldo, Le trotteur français : Histoire des courses au trot en France des origines à nos jours, Éditions Lavauzelle, , 428 p. (ISBN 2-7025-1638-6).