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Narco sous-marin

Un « narco sous-marin Â» (anglais : narco submarine) est un type de vĂ©hicule autopropulsĂ© et semi-submersible (anglais : self-propelled semi-submersible : SPSS) artisanal construit pour le trafic de stupĂ©fiants. Ils sont surtout connus pour ĂȘtre utilisĂ©s par les cartels colombiens de la drogue pour exporter illĂ©galement la cocaĂŻne de la Colombie au Mexique, laquelle est alors souvent transportĂ©e par voie terrestre aux États-Unis.

Narco sous-marin interceptĂ© en Équateur, 2010.

DĂ©tectĂ©s la premiĂšre fois en 1993 par la police, ils sont appelĂ©s « sous-marins Â», bien qu'Ă  proprement parler, ils sont semi-submersibles, car ils ne peuvent pas plonger. Ce sont donc plus des bateaux Ă  la ligne de flottaison basse. Ces navires sont conçus de façon Ă  avoir une faible signature radar, sonar, infrarouge et visuelle.

Pendant les années 1980, les canots go fast deviennent les navires de prédilection des contrebandiers de la cocaïne dans plusieurs régions du monde. La technologie du radar progressant, les cartels de la drogue colombiens tournent leur attention vers des vaisseaux semi-submersibles à partir des années 1990[1].

Lorsque l'U.S. Coast Guard dĂ©couvre un SPSS de contrebande la premiĂšre fois, les autoritĂ©s amĂ©ricaines le surnomment Bigfoot car des rumeurs circulaient Ă  propos de leur existence, mais personne n'en avait jamais vu[2]. Vers la fin de 2006, un Bigfoot est capturĂ© Ă  145 kilomĂštres au sud-ouest du Costa Rica : il transporte plusieurs tonnes de cocaĂŻne[3]. La mĂȘme annĂ©e, les autoritĂ©s amĂ©ricaines dĂ©clarent en avoir dĂ©tectĂ© trois. Deux ans plus tard, ils affirment en dĂ©tecter 10 par mois, mais seulement un sur dix est capturĂ© en moyenne. La plupart des unitĂ©s interceptĂ©es sont sabordĂ©es par leur Ă©quipage et coulent en moins d'une minute[4] - [5].

AprÚs l'arrestation de Harold Mauricio Poveda le [6] - [7], une personne-clé de la filiÚre mexico-colombienne, les autorités américaines en viennent à comprendre que les FARC, responsables de la construction des narco sous-marins, collaborent avec le Cartel de Sinaloa et le cartel Beltrån Leyva dans le but de financer ses activités[8] - [9] - [10].

Construction

La cĂŽte pacifique de la Colombie, parsemĂ©e de cours d'eau marĂ©cageux se jetant dans l'ocĂ©an, prĂ©sente une longue histoire de contrebandes. ProtĂ©gĂ©e par des falaises dentelĂ©es qui se jettent dans l'ocĂ©an, se trouve une immense jungle abritant des milliers de kilomĂštres de cours d'eau qui accueillent des chantiers navals clandestins[11]. Un officier de marine colombien a mentionnĂ© que les contrebandiers qui profitent de l'abri de cette jungle doivent dĂ©montrer une capacitĂ© logistique avancĂ©e pour y amener tout le matĂ©riel nĂ©cessaire Ă  la construction de navires, y compris de lourds moteurs et des gĂ©nĂ©ratrices[12]. Parfois ces piĂšces sont dĂ©montĂ©es pour ĂȘtre assemblĂ©es Ă  un autre endroit sous le couvert de la jungle, dans des camps amĂ©nagĂ©s pour des travailleurs. Un narco sous-marin peut coĂ»ter jusqu'Ă  deux millions USD et prendre un an avant d'ĂȘtre complĂ©tĂ©[12]. MalgrĂ© ce coĂ»t Ă©levĂ©, ils sont conçus pour durer une mission et sont abandonnĂ©s dĂšs que la livraison est complĂ©tĂ©e. Ils peuvent transporter jusqu'Ă  400 millions USD de drogues en valeur de revente sur la rue.

Avec le temps, les contrebandiers ont perfectionnĂ© Ă  la fois la conception et la fabrication de ces sous-marins : ils sont plus rapides, ils ont de meilleures qualitĂ©s marines et emportent plus de matĂ©riel que les premiers modĂšles. Ils mesurent habituellement 18 m de long et la coque est faite de fibre de verre. Ils peuvent atteindre une vitesse de 18 km/h lorsqu'entraĂźnĂ©s par un moteur diesel de 300 Ă  350 ch alimentĂ© par des rĂ©servoirs assurant une autonomie de 3 200 km. ManƓuvrĂ©s par un Ă©quipage de 4 hommes qui y vivent Ă  l'Ă©troit, ils contiennent suffisamment d'espace pour transporter de 2 Ă  10 tonnes de cocaĂŻne. Ils possĂšdent un systĂšme de navigation par satellite, mais pas de toilette.

Puisque la plupart de leurs structures sont en fibre de verre et qu'ils naviguent Ă  peine Ă  la surface de l'eau, ces narco sous-marins sont pratiquement indĂ©tectables par le sonar ou le radar. Les modĂšles les plus rĂ©cents Ă©vacuent les gaz d'Ă©chappement sous la coque pour rĂ©duire la tempĂ©rature de ceux-ci, ce qui rĂ©duit leur signature thermique[2]. Ils peuvent ĂȘtre dĂ©tectĂ©s depuis les airs, mais plusieurs sont recouverts d'une peinture bleue et laissent peu de sillage. Ils sont Ă©quipĂ©s de rĂ©servoirs Ă  ballasts qui permettent de modifier leur flottaison de façon Ă  qu'ils naviguent prĂšs de la surface de l'eau.

Sous-marins de contrebande

Jusqu'en 2000, les autoritĂ©s amĂ©ricaines ne croient pas Ă  l'existence de sous-marins de contrebande. Elles ont changĂ© d'opinion lorsque la police colombienne a dĂ©couvert un sous-marin en acier de 30 m de long, en cours de fabrication grĂące Ă  l'aide d'ingĂ©nieurs nord-amĂ©ricains et russes, dans un entrepĂŽt prĂšs de Bogota[2] - [13]. Le sous-marin Ă  double coque aurait pu parcourir 3 700 km, plonger jusqu'Ă  100 m et transporter de 150 Ă  200 tonnes de marchandises[14].

Le , les autoritĂ©s Ă©quatoriennes capturent un sous-marin en service dans une jungle Ă  la frontiĂšre de l'Équateur et de la Colombie[15]. Ce sous-marin Ă  moteur diesel a une coque cylindrique de 31 m de long faite de fibre de verre, un kiosque de m de haut avec un pĂ©riscope et un systĂšme de traitement de l'air. Le vaisseau pouvait emporter environ 10 tonnes de marchandises, un Ă©quipage de cinq ou six personnes, pouvait plonger jusqu'Ă  20 m et se dĂ©placer sous l'eau sur une grande distance[15]. Les autoritĂ©s Ă©quatoriennes l'ont capturĂ© avant qu'il ne fasse son voyage inaugural en mer[16] - [17] - [18].

Le , un autre sous-marin est capturĂ© par la marine colombienne. Le navire de 31 m en fibre de verre Ă©tait cachĂ© dans la jungle prĂšs de Timbiqui au sud-ouest de la Colombie. Il pouvait plonger jusqu'Ă  m, emporter quatre personnes et transporter jusqu'Ă  8 tonnes de marchandises[19].

Narco-torpilles

Les SPSS, mĂȘme non camouflĂ©s, sont difficiles Ă  dĂ©tecter depuis un bateau, mais pas depuis les airs. Pour rĂ©duire le risque de dĂ©tection, les contrebandiers colombiens ont mis au point la narco-torpille. PlutĂŽt que de construire un navire autopropulsĂ©, ils construisent un conteneur en forme de torpille Ă©quipĂ© de rĂ©servoirs de ballast pour le maintenir Ă  environ 30 m sous la surface de l'eau et il est remorquĂ© par un banal bateau de pĂȘche[20]. Si un bateau de patrouille est dĂ©tectĂ©, la torpille est abandonnĂ©e. Toujours submergĂ©e, elle relĂąche alors une bouĂ©e camouflĂ©e dans un morceau de bois. Celle-ci transmet alors sur une frĂ©quence prĂ©Ă©tablie qui sera captĂ©e par un autre bateau de pĂȘche qui prendra le relais pour transporter la torpille vers la destination. Ces bateaux de pĂȘche ne montrent aucune activitĂ© qui pourrait provoquer leur arraisonnement.

La bouĂ©e contient un mĂ©canisme qui Ă©lĂšve temporairement une antenne, laquelle sert Ă  transmettre des coordonnĂ©es chiffrĂ©es quelques fois par jour. Ce systĂšme est une adaptation de bouĂ©es mises au point pour les filets de pĂȘche servant Ă  capturer les thons. L'un de ses concepteurs affirme que le systĂšme permet de livrer la marchandise 90 % du temps et que de nouvelles gĂ©nĂ©rations de torpilles mettront Ă  profit une technologie de contrĂŽle Ă  distance via des satellites de communications[20].

Routes et captures

Un narco sous-marin capturé par des marins de l'US Coast Guard prÚs de la cÎte du Guatemala le 17 septembre 2008.
Un narco sous-marin quelques instants avant qu'il ne soit arraisonné par l'US Coast Guard en août 2007.

Des experts ont estimĂ© qu'entre 25 et 40 narco sous-marins remplis de cocaĂŻne ont quittĂ© l'AmĂ©rique du Sud en 2007, et s'attendaient Ă  ce que ce nombre double en 2008[21]. La topographie de la cĂŽte ouest de la Colombie est presque idĂ©ale pour le transport de la cocaĂŻne fabriquĂ©e dans des laboratoires clandestins qui sont Ă  proximitĂ© dans le dĂ©partement de Nariño. Environ le tiers des 600 tonnes de cocaĂŻne qui proviennent de la Colombie chaque annĂ©e transite par la cĂŽte du Pacifique et une partie importante l'est par des SPSS[22]. La SĂ©curitĂ© intĂ©rieure affirme que 32 % de toute la cocaĂŻne qui transite par la mer entre l'AmĂ©rique du Sud et les États-Unis est transportĂ©e par des narco sous-marins[23].

L'US Coast Guard affirme que les contrebandiers de la drogue ont mis au point un systĂšme logistique sophistiquĂ© comprenant des bateaux de pĂȘche servant de stations d'alerte tout le long des trajets menant au Mexique. De plus, ces bateaux transportent des aliments et de l'eau destinĂ©s aux Ă©quipages des narco sous-marins. Certains font mĂȘme office de ravitailleur en carburant en mer[24]. Pour des organisations de contrebande, les risques sont largement compensĂ©s par la possibilitĂ© de toucher prĂšs de 200 millions USD pour un chargement de 10 tonnes de cocaĂŻne. Les pĂȘcheurs embauchĂ©s servent souvent de guide, ceux qui complĂštent le trajet peuvent toucher jusqu'Ă  3 000 USD[2] - [20].

Lorsqu'un narco sous-marin est prĂšs des cĂŽtes mexicaines, les contrebandiers dĂ©chargent la cocaĂŻne dans des canots automobiles rapides avant de se diriger vers la terre ferme, le SPSS est sabordĂ© pour limiter les risques de dĂ©tection. En 2006, un narco sous-marin long de 10 m a Ă©tĂ© dĂ©couvert sur une cĂŽte au nord de l'Espagne, les autoritĂ©s croient que le chargement a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© avant que l'Ă©quipage n'abandonne le sous-marin[25]. En , la mafia calabraise a commandĂ© 10 tonnes de cocaĂŻne Ă  transporter par un narco sous-marin de la Colombie Ă  l'Italie, mais le vaisseau a Ă©tĂ© dĂ©couvert par la police colombienne alors qu'il Ă©tait en construction[26].

Pendant l'année 2007, treize vaisseaux ont été capturés sur la terre ferme colombienne ou arraisonnés en mer par des patrouilles colombiennes ou américaines, plus que toutes les captures des 14 années antérieures mais les arrestations sont rares[14]. Quand un chantier naval est découvert, les travailleurs s'enfuient dans la jungle. Dans certains cas, les SPSS sont remorqués par un autre vaisseau et sont sabordés s'ils sont détectés.

Pendant les six premiers mois de 2008, l'US Coast Guard et l'US Navy ont repĂ©rĂ© 42 narco sous-marins qui se dirigeaient vers le nord en direction des États-Unis depuis l'une des cĂŽtes de l'AmĂ©rique du Sud[27], mais ils sont rarement arraisonnĂ©s. En 2008, l'US Coast Guard a estimĂ© que l'arraisonnement des 85 SPSS dĂ©tectĂ©s aurait permis de saisir environ 340 tonnes de cocaĂŻne[28]. En 2007, l'US Coast Guard a modifiĂ© les paramĂštres de ses capteurs acoustiques sous-marins dans le but de dĂ©tecter Ă  grande distance les moteurs des narco sous-marins[29].

Le , la marine mexicaine a arraisonnĂ© un narco sous-marin de 10 m de long qui se trouvait Ă  environ 200 km de la cĂŽte au sud-ouest d'Oaxaca, Mexique. Des soldats des forces marines spĂ©ciales mexicaine sont descendus en rappel sur le narco sous-marin et ont arrĂȘtĂ© quatre contrebandiers avant qu'ils ne sabordent le navire. Il transportait 5,8 tonnes de cocaĂŻne et a Ă©tĂ© remorquĂ© Ă  Huatulco, Oaxaca par un navire de patrouille mexicain[30] - [31] - [32] - [33] - [34].

Le , l'US Coast Guard capture un SPSS Ă  environ 560 km Ă  l'ouest du Guatemala. Il transportait 7 tonnes de cocaĂŻne[35] - [36]. Le narco sous-marin de 18 m de long, dont la coque Ă©tait d'acier et de fibre de verre, a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© par un avion de l'US Navy dans le cadre de l'opĂ©ration Panama Express et a Ă©tĂ© arraisonnĂ© par le Law Enforcement Detachment 402 de l'US Coast Guard dĂ©ployĂ© Ă  bord de l’USS McInerney. Cinq jours plus tard, un SPSS de 18 m de long est capturĂ© par un navire de l'US Coast Guard Ă  environ 320 km au sud du Guatemala[37] - [38].

À la fin de , une unitĂ© de l'armĂ©e du Sri Lanka a dĂ©couvert trois SPSS en cours de construction par les Tigres de libĂ©ration de l'Îlam tamoul dans les jungles de Mullaitivu, faisant de ceux-ci les premiers vaisseaux militaires sous-marins construits par un organisme non gouvernemental[2] - [39]. En date de 2009, la marine colombienne avait arraisonnĂ© ou dĂ©couvert 33 narco sous-marins[1].

Lorsqu'un SPSS est capturĂ© en eaux internationales, la situation lĂ©gale des personnes arrĂȘtĂ©es est pratiquement impossible Ă  Ă©tablir. Les États-Unis ont adoptĂ© en une loi, la Drug Trafficking Vessel Interdiction Act, dans le but de punir ces personnes : est passible de « crime toute personne qui de façon consciente ou intentionnelle opĂšre ou embarque dans un SPSS qui ne possĂšde pas de nationalitĂ© et qui navigue ou naviguait dans les eaux internationales, dans le but d'Ă©viter la dĂ©tection [trad 1] - [28] ». Une personne condamnĂ©e selon cette loi est passible d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'Ă  20 ans[40] - [41]. Le parlement colombien a adoptĂ© une loi en qui punit les personnes construisant des SPSS, la peine pouvant aller jusqu'Ă  12 ans d'emprisonnement alors que transporter des drogues dans ces vaisseaux est passible d'une peine maximale de 14 ans[42].

En , un narco sous-marin est intercepté au large de l'Espagne avec à son bord une cargaison de cocaïne d'une valeur de 100 millions d'euros[43].

Notes et références

Traductions

  1. (en) « felony for those who knowingly or intentionally operate or embark in a self-propelled semi-submersible (SPSS) that is without nationality and that is or has navigated in international waters, with the intent to evade detection »

Références

  1. (en) William Booth et Juan Forero, « Plying the Pacific, Subs Surface as Key Tool of Drug Cartels », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  2. (en) David Kushner, « Drug-Sub Culture », The New York Times,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  3. (en) The Associated Press et Reuters, « Submarine with cocaine seized off Costa Rica », MSNBC News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  4. (en) Personnel de rĂ©daction, « Drug-trafficking trends », The Economist,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  5. (en) Luis Jaime Acosta et Hugh Bronstein, « Another cocaine-laden submarine sinks off Colombia », Reuters,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  6. The mafia rabbit, 25 novembre 2008
  7. Harold Mauricio Poveda Ortega, the biggest supplier of cocaine to powerful criminal organizations in Mexico
  8. (es) Detienen al Conejo, proveedor de El Barbas, El Universal, 5 novembre 2010
  9. (en) « Insurgent submersibles », Jane's, Jane's Information Group,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  10. (en) James Stavridis (dir.) et U.S. Southern Command 2009 Posture Statement, Report to the 111th Congress - 2009, U.S. Navy, , PDF (lire en ligne)
  11. (en) Chris Kraul, « Drug traffickers use submersibles to ferry narcotics », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  12. (en) Self-Propelled Semi-Submersible (SPSS) : Fact Sheet, Joint Interagency Task Force South, , PDF (lire en ligne)
  13. (en) « Drug submarine found in Colombia », BBC News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  14. (en) Juan Forero, « Drug traffic beneath the waves », LatinAmerican Post,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  15. (en) Frank Bajak, « Ecuadoreans, DEA seize drug-smuggling submarine », APF,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  16. (en) « Ecuador authorities seize drug-smuggling sub », CNN News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  17. (en) « DEA Intel Aids In Seizure of Fully-Operational Narco Submarine In Ecuador », DEA Public Affairs, USA Drug Enforcement Administration,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  18. (en) Lewis Page, « First true submarine captured from American drug smugglers », The Register,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  19. (en) « Sophisticated drug submarine seized in Colombia », BBC News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  20. [vidéo] (en) « Narco Submarine Technology », (consulté le )
  21. (en) « Narco subs pose new challenge for US coast guards », APF,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  22. (en) « The War In The Pacific », Strategy Page,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  23. (en) Kevin G. Hall, « At $2 million each, subs become the drug transport of choice », McClatchy Newspapers,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  24. (en) Jeanne Meserve et Mike M. Ahlers, « Coast Guard hunts drug-running semi-subs », CNN News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  25. (en) « Spanish police find 'drugs' sub », BBC NEWS,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  26. (en) Nick Pisa, « Drug cops foil mafia plot to smuggle $870m of cocaine by submarine », Cyber Diver News Network,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  27. (en) Adam Housley, « Drug subs », Fox News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  28. (en) Amy McCullough, « Legislation targets drug-smuggling subs », NavyTimes,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  29. (en) « Run Silent, Run Drugs: The Cocaine Sub Fleet », ABC News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  30. (es) « MĂĄs De Cinco Toneladas De CocaĂ­na TraĂ­a El Minisubmarino Asegurado Por La Armada De MĂ©xico », Mexican Navy,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  31. (en) Reuters, « Mexico captures submarine loaded with drugs », Canada News,‎
  32. (en) Maegan La Mala, « The Narco Submarine », VivirLatino,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  33. (en) « Mexican navy seizes cocaine sub », BBC News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  34. (en) « Drug cartels using submarines to smuggle cocaine », CTV News - Canada,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  35. (en) « Coast Guard seizes $8.4 million worth of cocaine », CNN News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  36. (en) Elaine Silvestrini, « Drug-Toting Semi-Sub Nabbed In Tampa-Based Probe », The Tampa Tribune,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  37. (en) Jeanne Meserve, « Cocaine smugglers turn to submarines, feds say », CNN News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  38. Les vidéos montrant les captures de ces deux vaisseaux sont accessibles sur le site de l'US Coast Guard :
  39. (en) Rafik Jalaldeen, « No chance of Prabhakaran fleeing by sea », Sri Lanka Daily News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  40. (en) CongrĂšs des États-Unis, « S. 3351: Drug Trafficking Interdiction Assistance Act of 2008 », GovTrack,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  41. (en) Azadeh Ansari, « Smugglers sink 'drug subs,' but not feds' case », CNN News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  42. (en) Jereny McDermott, « Colombia out to sink cocaine barons by banning 'drug subs' », The Scottsman,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  43. Le point “Espagne : le "narco sous-marin" convoyait 100 millions d'euros de cocaïne”

Annexes

Bibliographie

  • (es) Miguel Angel Montoya, Ayer MĂ©dico, Hoy Narco : El Mexicano que Quizo ser Pablo Escobar, Oveja Negra (ISBN 978-958-06-1092-2)
    Biographie. L'ouvrage contient un chapitre sur les narco sous-marins et les narco-torpilles.

Filmographie

Articles connexes

Liens externes

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