Montagna-le-Templier
Montagna-le-Templier est une ancienne commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté, à 5 km au sud de Saint-Julien (sur-Suran).
Montagna-le-Templier | |
Église Saint-Étienne. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Jura |
Arrondissement | Lons-le-Saunier |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Petite Montagne (Jura) |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Nicole Velon 2017-2020 |
Code postal | 39320 |
Code commune | 39347 |
Démographie | |
Population | 105 hab. (2014 ) |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 21′ 16″ nord, 5° 27′ 20″ est |
Altitude | Min. 340 m Max. 571 m |
Superficie | 7,05 km2 |
Élections | |
Départementales | Saint-Amour |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Montlainsia |
Localisation | |
Le , elle fusionne avec Dessia et Lains pour former la commune nouvelle de Montlainsia.
Géographie
Situation
Le village est situé en Petite Montagne du Jura, dans la vallée du Suran (rivière). Il est dominé par Mont-Charrue, Mont-Vivier et Mont-Tortier. Son territoire est traversé par trois cours d'eau : les ruisseaux des Creux, des Vernes et de la Doye ; les deux derniers y prennent leur source [1].
Communes limitrophes
Saint-Julien (Val Suran) | Lains (Montlainsia) | |||
Broissia | N | Villeneuve-lès-Charnod (Aromas) | ||
O Montagna-le-Templier E | ||||
S | ||||
Montfleur |
Toponymie
La commune de Montagna-le-Templier s'est autrefois appelée Montagnacus Templarius, Montagny, Montagna-Saint-Alban, Montagnat-la-Doye [1] - [2], Montagna-la-Doie ou Montagna-la-Doye[3], du nom de la rivière qui la traverse. Concernant l'étymologie du nom Montagna, Gérard Taverdet signale que deux écoles s'affrontent, l'une pensant à un nom d'homme, l'autre l'attribuant au relief[4].
Histoire
Montagna Le templier a été une possession Templière entre 1220 et 1263. Manassès, seigneur de Coligny, donna au Temple de Varessia où son frère fut admis dans l'ordre.
Etienne de la Baume acquit en 1361 la seigneurie de Montagna le Templier de Tristan de Chalon. La seigneurie était rattachée à celle de la seigneurie de Montfleur.
La chapelle de Saint Alban fut le but d'un pèlerinage très fréquenté au Moyen Âge et jusqu'en 1790. Elle a dû être bâtie sur un ancien temple païen. Il ne subsiste plus aucune trace de l'hospice pour les lépreux mentionné par les différents testaments des seigneurs d'Andelot.
La seigneurie fut unie en 1697 au marquisat de Broissia.
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Montagna-la-Doie[3].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[6] - [Note 1].
En 2014, la commune comptait 105 habitants, en augmentation de 16,67 % par rapport à 2009 (Jura : −0,23 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Lieux et monuments
- La chapelle Saint-Alban et sa source miraculeuse.
Personnalités liées à la commune
Le chanteur Laroche Valmont
Voir aussi
Articles connexes
Sources
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- A. Rousset, Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté et des hameaux qui en dépendent, classés par département, t. IV, Lons-le-Saunier, A. Robert, imprimeur et lithographe, , p. 259-263
- A.F. Lecousturier, Dictionnaire des postes aux lettres du Royaume de France, t. II, Paris, Lecousturier l'aîné, , p. 273
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Gérard Taverdet, Les noms de lieux du Jura, (un volume A5, 130 pages.), p. 85
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .