Mont-sur-Marchienne
Mont-sur-Marchienne (en wallon Mont-dzeu-Mårciene) est une section de la ville belge de Charleroi (district-sud) située en Région wallonne dans la province de Hainaut.
Mont-sur-Marchienne | |||||
L'ancienne maison communale de Mont-sur-Marchienne. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
RĂ©gion | RĂ©gion wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Hainaut | ||||
Arrondissement | Charleroi | ||||
Commune | Charleroi | ||||
Code postal | 6032 | ||||
Zone téléphonique | 071 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Mont-sur-Marchiennois(e)[1] | ||||
Population | 13 670 hab. (2008) | ||||
Densité | 1 492 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 50° 23′ 24″ nord, 4° 24′ 18″ est | ||||
Superficie | 916 ha = 9,16 km2 | ||||
Localisation | |||||
Localisation de Mont-sur-Marchienne dans la commune de Charleroi | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
GĂ©olocalisation sur la carte : RĂ©gion wallonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Hainaut
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C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977. Elle avait 14 300 habitants au moment de cette fusion.
Histoire
Des fouilles récentes au Trou Lombot, en rive de l'Eau d'Heure attestent de l'occupation humaine de Mont-sur-Marchienne depuis le mésolithique.
On retrouve trace de Mont-sur-Marchienne dès le Moyen Âge où la paroisse était desservie par l'abbaye de Lobbes, elle-même dépendant de la principauté de Liège.
Aux XVIe et XVIIe siècles, la seigneurie appartint aux Hamal, seigneurs de Monceau. Dès la fin du XVIe siècle la sidérurgie avait fait son apparition avec les usines de Zône qui furent la propriété des familles Polchet et de Bilquin au XVIIe siècle.
Le XIXe siècle vit le développement de l'industrie charbonnière.
À l'époque, la sidérurgie prenait un nouveau départ. La Société des Forges et Laminoirs de l'Heure, constituée à Zône en 1842 a fermé ses portes en 1878 ; dix ans plus tard, elle avait été remplacée par la Clouterie du Globe qui fut rachetée en 1909 par les Usines Allard, créées en 1905. En 1925, une grève est organisée aux Usines Allard.
En 1987, le musée de la photographie est inauguré dans l'ancien Carmel.
Étymologie
Mont dominant Marchienne (-au-Pont)[2].
GĂ©ographie
Quartiers et lieux-dits
- Les Haies, hameau méridional au nord de Bomerée (Montigny-le-Tilleul) et à l'ouest de Jamioulx. Ce hameau semi-rural possède quelques fermes.
- Le Gadin.
- La Tombe, doit son nom Ă un tumulus gallo-romain qui se trouve sur Marcinelle.
- Les Gonceries, il se situe Ă l'est du centre de Mont-sur-Marchienne et du quartier du XII Ă Marcinelle.
- Le Beau Site.
- ZĂ´ne, il se situe Ă cheval de Marchienne-au-Pont.
- ForĂŞt.
- Pont-Ă -NĂ´le.
- Cité Renchon.
- Les Hayettes.
Armoiries officieuses
Blason de Mont-sur-Marchienne (?)
Blasonnement : D'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules, tenant de la patte dextre une épée d'or, au chef d'azur chargé d'un château d'or crénelé, maçonné de sable.
Source du blasonnement : Le dessin du blason est repris de la couverture de la plaquette «André Sevrin, Mont-sur-Marchienne : Ses Bourgmestres, Charleroi, »[alpha 1].
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DĂ©mographie
Patrimoine
- Église de la Conversion de Saint-Paul, construite au XVe siècle, transformée au XVIIIe siècle : construction de deux nefs latérales suivie en 1772 par le percement du portail de la tour et la construction du nouveau chœur. En 1897 la tour fut exhaussée.
- Ancien couvent du Carmel. En 1887 les religieuses du Carmel achetèrent une vaste propriété et édifièrent une chapelle. Aujourd'hui c'est le musée de la photographie.
- Église du Sacré-Cœur (Haies), édifice de style néo-roman construit par l'architecte Hosdain en 1939-1940.
- Maison blanche, bâtiment qui se trouve sur l'avenue Paul Pastur, construit en 1792 selon un cartouche de la façade triangulaire.
- Tours de l'ancien château de la Torre.
- Maison communale, de style néo-flamand construite par l'architecte François Houyoux.
- Propriété Allard, avenue Paul Pastur, édifée en 1883 et aujourd'hui bibliothèque communale.
- Les villas et manoirs sur l'avenue Paul Pastur.
- Le casino près des tours de l'ancien château construit par le bourgmestre Allard.
Monuments
- Monument "A nos morts," qui se trouve sur le mur de la maison communale.
- Monument aux héros de la guerre 1914-1918 qui se trouve dans le cimetière communal.
- Monument de la grande guerre qui se trouvait dans le mur du château et fut transféré place des Essarts et déplacé près de l'église Saint-Paul.
Culture
Le Musée de la photographie est installé depuis 1987 au 11 de l'avenue Paul Pastur (Place des Essarts) dans l'ancien carmel de Mont-sur-Marchienne.
Mont-sur-Marchienne a vu naître le sculpteur Alphonse Darville en 1910 qui y a travaillé en son atelier de la rue des Gonceries jusqu'en 1990. Sa maison, au Gadin, route de Bomerée, constitue un exemple de l'architecture "Moderniste" de Marcel Leborgne[6]. Le poète Roger Desaise fut son instituteur.
Personnalités
- Roger Desaise, poète, y est né en 1895.
- Alphonse Darville, sculpteur, y est né le .
- Paul Melchior, professeur, y est né le .
- Jacky Brichant, tennisman belge, y est né le .
- Jean Delire, cinéaste, y a longtemps vécu[7].
- S.G. Sender, pâtissier belge, y est né le [8].
- Yves Bossut, peintre surréaliste, y est né en 1941.
- Xavier Hanotte, écrivain, y est né le .
- Jean-Pol Demacq fut le dernier bourgmestre de Mont-sur-Marchienne avant la fusion des communes.
- Olivier Chastel, ancien président du Mouvement réformateur et ancien ministre fédéral belge y réside.
- Paul Magnette, bourgmestre de Charleroi et président du Parti Socialiste y réside.
Images
- Ancien château de la Torre dont deux tours sont les vestiges.
- Villa des Hirondelles (1903), illustrative du quartier des villas. Chaussée de Charleroi (désormais Avenue Paul Pastur). Photographiée en 1913.
- Monument aux morts sur le mur de l'hĂ´tel communal par Alphonse Darville en 1926.
- Villa Darville, située Route de Bomerée[11].
- Musée de la photographie à Charleroi.
- Le monument aux morts.
Notes et références
Notes
- L'ouvrage indique en page 19 que le blason fut trouvé sur un carnet de mariage datant de 1969. Dans le même ouvrage, à la même page, l'auteur dit que le lion brandit un sabre d'or, tout en précisant en note qu'un sabre est recourbé, ce qui n'est pas le cas sur l'illustration de la couverture.
Références
- Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 31
- Jean-Jacques Jespers, Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Bruxelles, Belgique, Éditions Racine, , 649 p. (ISBN 978-2-87386-409-5, lire en ligne), p. 426
- Sauf 1977 - Michel Poulain (dir.), Ville de Charleroi : Atlas géostatistique des quartiers, Charleroi, , p. 55
- 1977 - Pierre-Jean Schaeffer, Charleroi 1830-1994, Histoire d'une MĂ©tropole, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Quorum, , 466 p. (ISBN 2-930014-42-3), p. 337
- Fusion de communes en Belgique
- André Sevrin et Frans Bondroit, Mont-sur-Marchienne, Tempus Publishing, coll. « Mémoires en Images », Gand, 2002 (ISBN 9782842533717)
- « Jean Delire par André Goeffers - Cinergie.be », sur Cinergie.be (consulté le ).
- Décès de S.G. Sender
- PMDB, p. 161.
- PMDB, p. 162-163.
- Anne-Catherine Bioul, Vivre aujourd'hui dans un intérieur d'autrefois, à Charleroi, Namur, Ministère de la Région wallonne, coll. « Études et documents / Monuments et sites », , 245 p. (ISBN 2-87401-171-1), p. 208-213
Voir aussi
Bibliographie
- Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20 : Wallonie, Hainaut, Arrondissement de Charleroi, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 602 p. (ISBN 2-87009-588-0, lire en ligne)
- L'histoire de Mont-sur-Marchienne à travers ses façades, Charleroi, Office du Tourisme de Charleroi, , 16 p., 283 x 595 mm (lire en ligne)
- Redécouvrir son quartier sous un autre regard... Charleroi : Section de Mont-sur-Marchienne, Charleroi, Espace Environnement, , 15 p. (lire en ligne)
- Emmanuel Brutsaert (Rédacteur en chef), Gilbert Menne (Secrétaire d'édition) et Johan De Meester (Mission photographique), Histoire et patrimoine des communes de Belgique : Province du Hainaut, Bruxelles, Éditions Racine, , 608 p. (ISBN 978-2-87386-599-3), p. 161-162
- André Sevrin et Frans Bondroit, Mont-sur-Marchienne, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 2-84253-371-2).
- André Sevrin et Frans Bondroit, Mont-sur-Marchienne, t. II, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 90-76684-58-8).
- André Sevrin, Mont-sur-Marchienne : Ses Bourgmestres, Charleroi, , 73 p.
- Guy Weyn, « Les avoués de Thuin : Contribution à l'histoire de l'abbaye de Lobbes et des seigneurs de Marchienne, Mont-sur-Marchienne et Montigny-le-Tilleul », Documents et rapports de la Société royale d'archéologie et de paléontologie de Charleroi, t. LVIII,‎ 1979-1981, p. 73-168
- Guy Weyn, Mont-sur-Marchienne : Son histoire, sa paroisse, son château et son aspect d'antan, , 222 p.