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Monsieur des Lourdines (film)

Monsieur des Lourdines est un drame historique français réalisé par Pierre de Hérain en , d'après le roman éponyme de d'Alphonse de Châteaubriant.

Monsieur des Lourdines

RĂ©alisation Pierre de HĂ©rain
Scénario André Obey
d'après le roman éponyme de
Alphonse de Chateaubriant
Acteurs principaux
Sociétés de production Pathé Consortium Cinéma
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Film dramatique
DurĂ©e 109 minutes
Sortie 1943

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Un jeune hobereau, ayant la vie Ă  la campagne en horreur, s'installe Ă  Paris oĂą il dilapide, en compagnie du prince Stimov[1], son hĂ©ritage dans les bras de Nelly, une demi-mondaine au passĂ© angevin d’ouvrière. De retour chez lui, après avoir ruinĂ© son père, fait mourir sa mère de chagrin et envisagĂ© le suicide, il est brusquement touchĂ© par la grâce du bocage, Ă  laquelle n’avait cessĂ© de croire son père. Il se rĂ©concilie avec son père et se fiance Ă  Sylvie La Marzelière, vivante incarnation, comme l'atteste son prĂ©nom, de cette « terre qui ne ment pas Â» et qui, par chance, se trouvait justement l’aimer depuis toujours. De sa vie passĂ©e Ă  Paris, Anthime des Lourdines ne conservera que son « chien de ville Â», un lĂ©vrier russe dont se moquent tous les gens de maison, mais dont Perrette prend la dĂ©fense en disant : « Ce n’est pas de sa faute. Ce sont les autres qui l’ont fait comme ça. Â»

Fiche technique

Distribution

Ă€ noter

  • Adaptation du roman d’Alphonse de Châteaubriant, passĂ© Ă  la collaboration sous l’Occupation, par le beau-fils du marĂ©chal PĂ©tain, les thèmes du film contribuent Ă  la propagande de la politique du « retour Ă  la terre Â» prĂ´nĂ©e par l’idĂ©ologie officielle de la RĂ©volution nationale mise en Ĺ“uvre par le rĂ©gime de Vichy[2].
  • SollicitĂ©e avec insistance pour jouer dans « le film collaborationniste du beau-fils du marĂ©chal PĂ©tain », Arletty opposera un refus ferme dont elle se servira ensuite pour se dĂ©fendre des accusations de collaboration portĂ©es contre elle[3].
  • Le film a Ă©tĂ© tournĂ© aux studios de Saint-Maurice Ă  Paris. Les dĂ©cors du film ont Ă©tĂ© conçus par le directeur artistique Lucien Aguettand.

Notes et références

  1. Incarné par Jacques Castelot, dont la mère, Gabrielle Castelot, était justement la compagne et « égérie » d’Alphonse de Châteaubriant. Voir Paul Dirkx, Les Amis belges : presse littéraire et franco-universalisme, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 416 p., 21 cm (ISBN 978-2-7535-0224-6, OCLC 69904147, lire en ligne), p. 282. et Ingrid Galster, Sartre devant la presse d’Occupation : le dossier critique des Mouches et Huis clos, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll. « Interférences », , 474 p. (ISBN 978-2-7535-0103-4, OCLC 1001690339, lire en ligne), p. 391.
  2. (en) Margaret Butler, Film and Community in Britain and France : From La Règle Du Jeu to Room at the Top, Londres ; New York, I.B. Tauris, , 252 p., 24 cm ; 13 ill. (ISBN 978-1-86064-955-4, OCLC 56807838)
  3. Jérôme Dupuis, « Arletty et son nazi : les dessous d'une idylle coupable », L'Express,‎ (lire en ligne).

Liens externes

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