Mine de Canari
La mine de Canari, carrière de Canari ou usine de Canari est une mine à ciel ouvert d'amiante située au nord de la Corse.
Ressources | |
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Exploitant | |
Patrimonialité |
Recensé à l'inventaire général |
Adresse | |
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Coordonnées |
42° 49′ 15″ N, 9° 19′ 41″ E |
C'est le principal gisement d'amiante de France. Il fut découvert en 1898. La mine a été exploitée à son plein potentiel de 1949 à 1965 par une filiale d'Eternit. En 1965, date de sa fermeture, l'entreprise occupait 300 personnes[1].
Ouvrage de référence
L'ouvrage de référence pour comprendre la raison d'être de ce site industriel, sa création, son déclin et le devenir de l'actuelle friche industrielle a été rédigé par un historien local, Mr Guy Meria, ancien fonctionnaire à la DDASS, dont la profession et les attaches familiales ont fait qu'il a eu une excellente connaissance de ce site et des problèmes de santé liés à son exploitation: cet ouvrage intitulé L'aventure industrielle de l'amiante en Corse est une véritable "mine"... d'informations sur le sujet[2], la plupart des informations ci-dessous en sont tirées.
Contexte de la création de la mine
Généralités
L'amiante est connu depuis la plus haute antiquité pour ses propriétés ignifuges et son caractère étrange de roche fibrée qui permet de le filer et de le tisser.
Les anciens Romains et les paléochrétiens l'utilisaient notamment pour renforcer les poteries allant au feu et aussi pour des "draps de crémation", qui permettaient de ne pas mélanger les cendres d'un haut personnage ou d'un supposé saint avec celles de son bûcher funéraire.
Cependant l'exploitation de l'amiante ne prendra vraiment son essor qu'avec la première Révolution industrielle, celle de la machine à vapeur.
On l'utilise pour les joints des tuyautages, les garnitures de tiges de pistons, l'isolation des chaudières. L'industrie navale l'utilise massivement pour tenter de combattre les risques d'incendie à bord des navires à vapeur (dont bon nombre ont encore des coques en bois).
Il en résulte un véritable boom économique (comparable à celui de l'aluminium lors du développement de l'aviation) qui déclenche une frénésie spéculative et une fièvre de recherche "tous azimuts" des gisements d'amiante lors du Second Empire et de la IIIe République.
L'amiante est considéré comme un matériau stratégique et les industriels s'efforcent de trouver des gisements en France pour ne pas dépendre des compagnies minières russes ou canadiennes qui se taillent la part du lion sur le marché mondial. Après la découverte d'un gisement à Molines en Queyras dans les Alpes, les géologues commencent à prospecter en Corse, une "Montagne dans la mer" qui est un prolongement de l'Arc Alpin.
En Corse
Divers petits gisements sont bientôt exploités artisanalement en Corse, notamment dans le Cap Corse, mais aussi au Col de Prato, à Piedicroce, Matra, et Saint André de Cotone. Toutefois, le plus prometteur est celui que découvre un certain Ange-Antoine Lombardi, forgeron et mineur de son état, à Canari en 1898.
La mine de Canari
L'exploitation reste très artisanale (quelques dizaines de tonnes par an) mais un géologue prospecteur d'origine suisse, Henri Eggenberger, s'intéresse au gisement de Canari pour le compte de la puissante société ETERNIT (Siège social à Prouvy Thiant dans le Nord), dont les capitaux sont détenus en grande majorité par de riches hommes d'affaires du Nord de la France.
Vers la fin des années 1920, Eternit décide de créer une petite usine pilote (broyant 30 tonnes de roches par jour) avant d'envisager de passer au stade véritablement industriel. En effet, la société Eternit est pionnière d'un matériau "miracle", le fibrociment (ou amiante ciment) qui permet de réaliser des plaques de toiture, des canalisations d'égouts, et bien d'autres éléments de construction standardisés de façon économique, rapide et simple avec l'avantage d'un matériau résistant au feu. À cette application nouvelle viennent s'ajouter celles des garnitures de freins et d'embrayage pour l'automobile, en plein essor. Toutefois cette exploitation à grande échelle par la SMA (Société Minière de l'Amiante), filiale d'Eternit, sera retardée par la Seconde Guerre Mondiale, durant laquelle la Corse est occupée par les troupes de Mussolini.
Passage au stade industriel
La guerre n'empêche cependant pas Henri Eggenberger et les ingénieurs d'Eternit de tracer dès 1941 les plans de la future usine capable en principe de broyer et traiter 2000 tonnes de roches par jour, ce qui compte tenu du rendement de quelques pour cent du minerai, produit finalement 6 000 tonnes d'amiante de qualité moyenne par an plus des sous produits (fibrettes, talc, magnésie) commercialisables.
L'exploitation est calquée sur celle d'un gisement existant en Italie à Balangero, utilisant la gravité naturelle pour fonctionner: Les carrières d'amiante, en haut de la montagne (on y accède par une route en zigzag au niveau du lieudit Punta bianca) ont la forme de gigantesques entonnoirs à ciel ouvert dont les flancs sont taillés en gradins, comme un titanesque théâtre romain (cf photo en tête d'article), la largeur des gradins étant de plusieurs mètres pour pouvoir y faire circuler des pelles mécaniques et autres bulldozers.
La roche extraite à la dynamite est poussée vers le fond des entonnoirs où des galeries obliques communiquent avec un tunnel circulaire de trois kilomètres de circonférence où circule un chemin de fer (à voies d'écartement normal, contrairement aux chemins de fer de la Corse). Les wagons-benne à bascule tirés par un locotracteur diesel et chargés via un système de très robustes trappes en acier manœuvrées par des vérins pneumatiques très puissants situées au plafond du tunnel (deux entonnoirs, donc deux trappes de chargement). Une petite portion de la voie circulaire est à l'air libre, les wagons y déversent la roche brute dans un premier concasseur (très robuste structure en béton armé verticale). Les pierres issues de ce premier broyage sont stockées un certain temps pour sécher (un silo avec un élégant toit incurvé, aujourd'hui disparu, sera construit dans les années 1950 pour améliorer le séchage par temps pluvieux). De là les pierres descendent en cascade vers l'usine proprement dite où une série de traitements (broyage fin, passage dans un four rotatif, tri des fibres, etc.) permettra d'extraire et d'ensacher la fibre d'amiante. Le site de Canari est donc à la fois une mine à ciel ouvert et une usine produisant et conditionnant la fibre d'amiante. Les roches non utilisées (appelées les stériles) sont ensuite rejetées en mer via deux "sauterelles", des plans inclinés à flanc de falaise dont le haut se situe au niveau le plus bas de l'usine (le long de la route de corniche reliant Canari à Saint Florent).
L'usine est finalement construite à partir de 1946 en deux tranches (usine A et usine B) sous la supervision d'ingénieurs italiens venus de Balangero.
La construction en béton armé est due à la firme dirigée par un autre italien spécialiste de ce type de projet, le turinois Michele Oddon Bellezza.
L'exploitation de la partie carrière est une entité semi-autonome, sous la direction d'un carrier italien remarquablement efficace, M Cataldo, né à Siderno Marina en Calabre.
Les procédés industriels sont très modernes pour l'époque, en complet contraste avec l'économie corse de l'immédiat après-guerre (agro-pastoralisme, tourisme encore embryonnaire) ce qui explique la difficulté à recruter de la main-d'œuvre qualifiée pour des tâches très diversifiées : entretien du parc de machines, forge pour les fleurets de marteaux-piqueurs, conduite d'engins de chantier type "wagon-drill", bande transporteuse de pierres dog-bill, bulldozers et camions "dumpers", broyeurs, tables canadiennes pour la séparation de la fibre, gigantesque four rotatif sécheur, réseau électrique triphasé à haute tension, locotracteurs, etc.).
Le petit village de Canari, jusque là déclinant, vient de basculer d'un coup dans l'univers de l'industrie lourde et en subit de plein fouet les inconvénients : horaires contraints, pollution, travail éreintant et parfois dangereux, et bientôt les cas de mésothéliome pulmonaire, qui concerne de façon aiguë les ouvriers affectés au traitement de la fibre et à son conditionnement en sacs, nettement moins les mineurs, qui, eux, travaillent à ciel ouvert, encordés comme des alpinistes au flanc des gradins, avec les risques dus aux chutes de pierre et aux coups de dynamite mal maîtrisés.
L'implantation de la mine a aussi ses avantages : développement économique, implantation de commerces et de services (écoles, médecins), hausse de la population, salaires bien plus élevés que pour les ouvriers agricoles, respect du droit du travail, application de la sécurité sociale et des pensions de retraite... (À cette époque, et partout en Corse, les propriétaires terriens recrutent encore des journaliers agricoles dociles en se faisant accompagner par le curé, qui écarte soigneusement les "rouges" et les "fortes têtes", et se dispensent la plupart du temps de verser les cotisations sociales)[3].
La commune touche un pourcentage sur la production (avec toutefois une certaine "triche" de la part de la direction de la SMA, qui motivera des contestations et des arbitrages), ainsi que la taxe professionnelle, et peut disposer d'un bon budget pour diverses réalisations d'intérêt commun.
Parmi les premiers travailleurs de la mine, au lendemain de la 2e Guerre Mondiale, il y a aussi, pendant un an environ, de la main-d'œuvre gratuite: des prisonniers allemands, qui seront progressivement remplacés par de la main-d'œuvre locale ou immigrée.
Les mesures d'hygiène et de sécurité sont nettement à la traîne : il n'y a pas de dépôt d'explosifs (dynamitière) conforme aux normes jusqu'au début des années 1950, et l'inspecteur du services des Mines doit obtenir le concours de l'armée pour stocker les explosifs dans sa poudrière de Bastia, les treuils des monte-charges en plans inclinés (ou descenderie), utilisés pour transporter hommes et matériels dans cette usine étagée à flanc de falaise n'ont pas de frein parachute de secours, mais le plus grave problème, qui ne sera jamais résolu, est la question cruciale de l'aération et du dépoussiérage de l'intérieur de l'usine.
Les ouvriers y travaillant, en particulier à l'ensachage des fibres, inhalent des quantités énormes de fibres d'amiante et développent en quelques années, voire quelques trimestres des cancers de la plèvre spécifiques à l'amiante (les mésothéliomes).
Le risque professionnel de l'amiante a été documenté au Canada depuis les années 1930 mais il est encore assez peu connu en France et la pression économique induit une omerta généralisée, toutefois la prise de conscience se fait peu à peu, au fil des luttes sociales (qui obligent aussi la direction à équiper l'usine de douches et d'un réfectoire) et c'est en partie face au coût d'une vraie mise aux normes que la mine fermera en 1965 alors que l'usine-sœur de Balangero, dont le minerai est plus riche en amiante, sera équipée d'installations de ventilation et ne fermera qu'en 1992[4].
Viabilité economique
La teneur en fibres d'amiante commercialisables (entre 2 et 5%) semble avoir été quelque peu surestimée dans les rapports initiaux du géologue Eggenberger (qui effectuait des recherches avec un pendule!), l'ingénieur civil Théo Pierre Bès (qui dirigea l'exploitation, de la fin des années 1950 jusqu'à la fermeture en 1965) est nettement moins enthousiaste dans les rapports qu'il envoie au siège social nordiste d'Eternit.
De plus la richesse des minerais baisse régulièrement, obligeant à concasser toujours plus de roches pour maintenir les chiffres-cible de production d'amiante et la qualité du produit fini est seulement moyenne.
Toutefois la direction d'Eternit tient absolument à maintenir la mine de Canari en exploitation (elle représente environ 10% de la consommation française) car le commerce mondial de l'amiante est en fait un oligopole où trois acteurs principaux (les consortiums canadiens, les mines de Rhodésie, et les exploitations minières d'Union Soviétique) se taillent la part du lion, et manipulent à leur guise le cours de cette matière première considérée comme irremplaçable. Avec la mine de Canari et 50% des parts de celle de Balangero, Eternit s'est dotée d'un "parapluie" ou d'un "filet de sécurité" pour ne pas être trop dépendante des fluctuations des cours mondiaux.
Pour maintenir les chiffres cibles de production, les dirigeants de la SMA, (De Coster, Théo Pierre-Bès) préconisent divers investissements pour améliorer la productivité, mais ceux-ci ne sont que partiellement réalisés. Une autre mesure d'économie aurait pu être la construction d'un quai d'accostage pour les cargos à St Florent (entre la roche du Tignoso et l'embryon de jetée de la Marinuccia) permettant de diminuer le coût du transport d'une douzaine de centimes par tonne (le transport des sacs d'amiante se faisait avec de gros camions semi-remorques américains Kenworth, assez peu adaptés au réseau routier corse de l'époque) mais la chambre de commerce et d'Industrie de Bastia, peu désireuse de perdre les lucratifs droits d'accostage, freinera le projet, qui ne verra pas le jour avant la fermeture de la mine.
Saint-Florent se dotera seulement d'un port de plaisance moins profond au début des années 1970, sur l'embouchure de l'Aliso avec les inconvénients de l'envasement du port et de l'érosion des plages[5].
Finalement la rentabilité de la mine ira en décroissant avec l'usure du matériel, l'épuisement (relatif) du gisement et surtout les problèmes de remise aux normes d'hygiène et de sécurité, sans oublier les nuisances environnementales pour l'industrie touristique alors en plein développement.
Rejet des "stériles" : une empreinte environnementale durable
Compte tenu du rendement moyen des minerais de Canari (autour de 3%), la production annuelle de 6000 tonnes d'amiante suppose de broyer 200 000 tonnes de roches par an (chiffre doublé ensuite avec la réalisation de la 2e tranche de l'usine (Usine B) au milieu des années 1950 et donc de rejeter en mer plus de 180 000 tonnes de roches "stériles" et de terre superficielle (la "découverte" en jargon minier, via les deux "sauterelles", c'est-à-dire les toboggans plongeant vers la mer à partir d'un tunnel creusé (sans autorisation) sous la Route Nationale qui surplombe de 80 m le niveau de la mer.
Il n'est pas rare qu'en l'absence de coups de mer pour disperser les monticules de stériles, l'exploitation de la mine doive être stoppée faute de pouvoir évacuer ses propres déchets.
Sur la vingtaine d'années d'exploitation, c'est donc près de 4 millions de tonnes de terre et de déblais qui sont ainsi rejetés à la mer, ce qui ne sera pas sans conséquences sur l'environnement.
Les roches rejetées sont principalement des schistes et des ophiolites comme la pierre de serpentine, noire et verte, mais aussi des boues et des rebuts d'amiante non commercialisables.
La flore et la faune marines ne semblent pas trop avoir souffert, la thèse d'un jeune plongeur et biologiste, Alain Souquet, sous la supervision et la signature du professeur Roger Molinier, intitulée Étude des biocénoses du Cap Corse[6], qui bénéficie du support technique du CESM de Saint Florent, alors école de plongée scientifique pionnière et réputée, installée dans la Citadelle de St Florent, dresse le bilan d'une faune marine en bonne santé et d'une flore perturbée uniquement sur la zone immédiate des rejets, au nord de la Punta Bianca.
Par contre le simple volume des rejets modifie nettement l'environnement physique: La "marine" (crique utilisable comme port naturel de beau temps) d' Albo, au sud de la Punta Bianca, est la première touchée, le comblement de la baie empêche la mise à l'eau des barques de petite pêche et même si la SMA finance (en la camouflant astucieusement dans ses comptes) la construction d' une rampe de mise à l'eau devant la tour génoise d'Albo, cette mesure d'apaisement est vite annulée: la rampe de mise à l'eau est vite rendue inutilisable par l'amas des pierres que le ressac et les courants marins font inexorablement progresser vers le sud.
L'étape suivante est le comblement de la marine de Nonza, où se crée une immense plage anthropique (créée par l'homme) de galets de serpentine et de schistes verts et noirs, décalant le trait de côte de plus de 300 mètres et rendant obsolètes les antiques "magazzini", greniers où les cap-corsins entreposaient les céréales cultivées dans les Agriates et transportées en fin d'été vers Nonza à bord de gabares. Ces magazzini subsistent à l'état de ruines pathétiques au pied du village perché à flanc de falaises de Nonza, un des panoramas touristiques les plus réputés de la Corse.
La plage en elle-même, accessible par un interminable et abrupt escalier menant à la chapelle-source "miraculeuse" de Sainte Julie, n'a rien d'un atout véritablement touristique: elle forme un talus de galets assez abrupt où la mer brise avec une rare brutalité les jours de gros vent d'ouest (dit Libeccio en corse), elle est parfaitement impropre à la pratique du surf (les vagues y cassent brutalement sans "dérouler") et le furieux ressac y a provoqué son lot de noyades par temps de forte houle, le baigneur imprudent étant proprement assommé contre le fond de galets (qui produit un curieux son sous-marin presque métallique).
L'accostage des bateaux n'y est possible que par vent quasi nul et temps "de demoiselle", la pente du talus sous-marin et la nature du fond rendent très hasardeuse la tenue de n'importe quel type d'ancre, quelle que soit la longueur de chaîne utilisée.
Elle fait par contre le bonheur des amateurs de Land-Art : visible depuis la route de corniche, elle est comme un immense tableau noir où les "artistes du dimanche" collectent les rares galets blancs et s'en servent pour y "écrire" et y "dessiner" d'éphémères installations d'un goût artistique plus ou moins sûr allant de superbes motifs décoratifs à des mots d'amour ou des inscriptions triviales voire injurieuses... que les grosses déferlantes de l'hiver effaceront inexorablement. Sanction officielle: une installation artistique nocturne (utilisant des structures métalliques couvertes d'éclairages électriques et alimentées par de puissants groupes électrogènes) intitulée Les Arts/Lézards au soleil y a fonctionné le temps d'un été, à la fin des années 1980. Son inauguration (jugée coûteuse) par le ministre de la culture Jack Lang, qui se transporta sur place lors d'un onéreux vol en hélicoptère suscita une brève polémique.
En 1963 - 1964, les rejets s'étendent toujours plus au sud, menaçant les baies de Negro et de Saint Florent, à tel point que le ministre de la culture de l'époque (André Malraux), entre autres, s'en émeut. La construction de digues au niveau de la punta Bianca est envisagée mais le coût est prohibitif et la SMA est de moins en moins profitable, la mine fermant finalement en 1965.
Notes et références
- Notice no IA2B000939, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Guy Meria, L'aventure Industrielle de l'Amiante en Corse, 1 rue ste Lucie à Ajaccio, Editions Alain Piazzola, , 318 p. (ISBN 2-907 161 -77-6)
- témoignage de Mr ange Brignole frère de l'ancien maire (apparenté communiste et ancien partisan-résistant) de Saint Florent Mr Louis Brignole, corroboré par les mémoires du chanteur corse Antoine Ciosi (une odeur de figuier sauvage, éd. Albin Michel)
- (it) « Balangero: la più grande miniera d’amianto d’Europa », sur www.zeroamianto.it (consulté le )
- témoignage de Mr Ange Brignole, déjà cité
- Roger Molinier, « Étude des biocénoses marines du cap corse (France) », Vegetatio, vol. 9, no 3, , p. 121–192 (lire en ligne, consulté le )