Micocoulier occidental
Celtis occidentalis
RĂšgne | Plantae |
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Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Hamamelidae |
Ordre | Urticales |
Famille | Ulmaceae |
Genre | Celtis |
Classification phylogénétique
Le micocoulier occidental, ou micocoulier de Virginie (Celtis occidentalis), est une espÚce d'arbre ou arbrisseau appartenant au genre des Micocouliers et à la famille des cannabacées, anciennement ulmacées[1].
Habitat
Lâarbre est originaire de lâAmĂ©rique du Nord oĂč on le trouve du Texas et de lâAlabama jusquâaux provinces du QuĂ©bec et de lâOntario au Canada[1]. Lâarbre a Ă©tĂ© introduit en Europe en 1636[1]. Il pousse aussi bien sur des terrains humides le long des cours dâeau que dans les endroits rocheux plus secs. Il a besoin dâun ensoleillement moyen sur sol humide mais plus fort sur terrain sec. En Europe, il est plantĂ© comme arbre dâornement. Ne supportant pas les grands froids, on le rencontre plus en Europe de lâOuest quâen Europe de lâEst[1].
Description
Lâarbre de croissance assez rapide atteint en Europe une taille comprise entre 10 et 15 mĂštres (dans les meilleures conditions, dans le sud du Mississippi, il peut atteindre 40 mĂštres de haut). Il peut vivre jusqu'Ă 200 ans.
Le tronc est couvert dâune Ă©corce gris foncĂ© liĂ©geuse et qui sâĂ©caille. Les grosses branches charpentiĂšres Ă la base de lâarbre supportent des rameaux qui poussent parfois en zigzags donnant un aspect fourchu et tortueux Ă l'arbre.
Les feuilles sont alternes, longues de 5 Ă 10 cm et de forme ovale. Elles sont irriguĂ©es par trois veines principales qui partent dâun mĂȘme point Ă la base de celles-ci. Caduques, elles tombent assez tĂŽt en automne.
Les fleurs hypogynes, qui apparaissent début mai, sont bisexuées et possÚdent cinq étamines. Elles sont situées à l'aisselle des feuilles de la saison[1]. Les staminées sont groupées, les pistils solitaires ou par 2-3. Calice 4-6 partit. L'ovaire est sessile.
Le fruit, brun-rouge, est une drupe ovoĂŻde ou globuleuse sucrĂ©e et comestible[1]. Faisant 7 Ă 10 mm de diamĂštre, ils pendent sur de courts pĂ©dicelles. Un noyau jaunĂątre de 5 mm de large est prĂ©sent Ă lâintĂ©rieur du fruit[1]. Il reste sur les branches pendant l'hiver.
Culture
Le micocoulier occidental supporte tous types de sols mĂȘme s'ils sont pauvres et secs.
Il peut ĂȘtre sensible au balai de sorciĂšre.
Utilisations
Le bois de ce Celtis est jaune clair. Peu rĂ©sistant (densitĂ© : 0,7287), il pourrit facilement, ce qui le rend commercialement indĂ©sirable, mĂȘme s'il est parfois utilisĂ© pour les clĂŽtures ou des meubles bas de gamme.
L'espÚce n'est qu'occasionnellement utilisée comme arbre de rue, bien que sa tolérance aux conditions urbaines le rende bien adapté à ce rÎle.
Ses baies, de la taille d'un pois, sont comestibles et mûrissent début septembre. Contrairement à la plupart des fruits, elles sont remarquablement riches en calories provenant des lipides, des glucides et des protéines, et ces composés sont faciles à digérer sans cuisson ou préparation. Les Amérindiens mangeaient les baies comme condiment pour la viande.
Celtis occidentalis L. est appliqué depuis longtemps en médecine traditionnelle comme remÚde contre les maux de gorge, aide pendant les rÚgles et pour traiter la jaunisse. Néanmoins, l'exploration phytochimique de la plante est encore incomplÚte, les données de la littérature se limitant aux dérivés flavonoïdes isolés des feuilles.
Malgré l'activité antioxydante élevée mesurée et les données de la littérature suggérant des effets positifs potentiels des composés sur le systÚme nerveux central, le test PAMPA-BBB (en) réalisé avec l'extrait de Celtis a révélé qu'aucun des composés susmentionnés n'est capable de franchir la barriÚre hémato-encéphalique[2].
Voir aussi
Liens externes
- (en) Référence JSTOR Plants : Celtis occidentalis (consulté le )
- (en) Référence Catalogue of Life : Celtis occidentalis L. (consulté le )
- (en) Référence Flora of North America : Celtis occidentalis (consulté le )
- (en) Référence Flora of Missouri : Celtis occidentalis (consulté le )
- (en) Référence GRIN : espÚce Celtis occidentalis L. (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Celtis occidentalis L., 1753 (TAXREF) (consulté le )
- (fr+en) Référence ITIS : Celtis occidentalis L. (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Celtis occidentalis (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Référence The Plant List : Celtis occidentalis L. (source : KewGarden WCSP) (consulté le )
- (en) Référence Tropicos : Celtis occidentalis L. (+ liste sous-taxons) (consulté le )
- (en) Référence uBio : site déclaré ici indisponible le 7 avril 2023
Notes et références
- (fr) Arbres - Jaromir Pokorny - p.158 - (ISBN 2-7000-1818-4) - Ăditions GrĂŒnd - 1987
- (en) Abisola Grace Ayanlowoa ZsĂłfia GarĂĄdiaImre BoldizsĂĄrb AndrĂĄs Darcsia Andrea NagynĂ© Nedvesa Bence Varjasa Alexandra Simona Ăgnes Albertia Eszter RiethmĂŒllera, « UHPLC-DPPH method reveals antioxidant tyramine and octopamine derivatives in Celtis occidentalis », sur https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0731708520314989, (consultĂ© en )