Michel Sauvalle
Michel Sauvalle, né le dans le 8e arrondissement de Paris, mort le dans le 13e arrondissement de Paris[1], est un officier des Forces françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale, Compagnon de la Libération. Il s'illustre particulièrement comme artilleur à Bir Hakeim, ensuite comme observateur aérien successivement en Italie, au Débarquement en Provence, à la bataille des Vosges et à la bataille d'Alsace.
Michel Sauvalle | ||
Michel Sauvalle, Compagnon de la Libération | ||
Nom de naissance | Michel Robert Sauvalle | |
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Naissance | 8e arrondissement de Paris |
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Décès | 13e arrondissement de Paris |
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Allégeance | France libre | |
Arme | Artillerie puis observation aérienne | |
Grade | Capitaine | |
Années de service | 1940 – 1945 | |
Conflits | Seconde Guerre mondiale | |
Faits d'armes | Bataille de Bir Hakeim | |
Distinctions | Officier de la Légion d'honneurCompagnon de la LibérationCroix de guerre 1939-1945 | |
Liste des Compagnons de la Libération | ||
Biographie
Né à Paris en 1920, Michel Sauvalle est le septième des huit enfants d'Armand Sauvalle, avocat à la cour d'appel de Paris. Il effectue ses études au cours Saint-Louis, rue de Monceau dans le 17e arrondissement. Il souhaite se présenter à l'École des Arts et Métiers[2].
Seconde Guerre mondiale, rallie la France libre
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Michel Sauvalle est mobilisé le . Lors de l'armistice, il décide de continuer la lutte et de répondre à l'appel du général de Gaulle. Il réussit à embarquer à Saint-Jean-de-Luz le à bord d'un navire qui évacue les soldats polonais. Parvenu ainsi en Angleterre, il s'engage le dans les Forces françaises libres[2].
Sous-officier artilleur
Affecté dans l'artillerie, il embarque le pour participer à l'opération de Dakar. Après l'échec de cette opération, il arrive au Cameroun en suivant. Il sert à la 1re batterie d'artillerie, jusqu'en , date de son départ de Douala[2].
Il gagne ensuite la Palestine, après plusieurs semaines de voyage. Il reçoit le baptême du feu en , lors de la campagne de Syrie, où il est d'abord motocycliste pour assurer les liaisons, puis pointeur d'artillerie. Il passe brigadier en , puis est promu maréchal des logis en [2].
À la même époque, son unité se transforme progressivement en régiment, et devient officiellement le 1er régiment d'artillerie en à Damas, sous le commandement de Jean-Claude Laurent-Champrosay. Le 1er RA ainsi constitué fait partie de la 1re brigade française libre[2].
Michel Sauvalle part avec son régiment pour la Libye. Il participe aux combats d'Halfaya et de Mechili, en . Il prend part ensuite à la bataille de Bir Hakeim en mai- ; il s'y fait particulièrement remarquer comme chef de pièce ; il est blessé le par un éclat d'obus à la tempe. Il est promu maréchal des logis-chef le mois suivant[2].
Il participe ensuite Ă la seconde bataille d'El Alamein, en , puis Ă la victorieuse campagne de Tunisie. Il devient officier en Ă©tant promu aspirant en [2].
Officier d'observation aérienne
Il est alors nommé au peloton d'observation aérienne du 1er RA. Observateur en avion léger de type Piper Cub, il se fait particulièrement remarquer lors de la campagne d'Italie, à Radicofani en , pour le compte de la 1re division française libre. En juillet suivant, il a accompli 28 missions de guerre comme observateur pour l'artillerie de sa division[2].
Les missions difficiles qu'il remplit sous le feu de l'ennemi au cours du débarquement en Provence, le 15 août 1944, lui valent de recevoir la Bronze Star Medal américaine. Il accomplit ensuite 12 missions pendant les batailles d'Hyères et de Toulon.
Blessé en mission aérienne le au-dessus de l'Ardèche, il poursuit son action dans les Vosges. Il reçoit son galon de sous-lieutenant en .
Il termine la guerre dans le sud des Alpes, avec la 1re DFL au massif de l'Authion. En dix mois il a rempli 130 missions d'observateur en avion. Il est distingué Compagnon de la Libération par décret du [2].
Après sa démobilisation, en , il entre à la Régie Renault où il continue toute sa carrière professionnelle jusqu'au mois d'août 1974 lorsqu'il est victime d'un accident vasculaire cérébral.
Il est hospitalisé à Paris à l'hôtel des Invalides jusqu'à son décès le [2].
DĂ©corations
- Officier de la LĂ©gion d'honneur.
- Compagnon de la Libération par décret du [3].
- Croix de guerre 1939-1945, cinq citations.
- Médaille de la Résistance française par décret du 24 avril 1946[4].
- Médaille coloniale avec mentions « Libye - Bir Hakeim 1942 », « Tunisie ».
- Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre.
- Bronze Star Medal (États-Unis).
- Ordre du MĂ©rite 1re classe (Liban).
Notes et références
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Dictionnaire des compagnons de la Libération, 2010.
- « Michel Sauvalle », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
- « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
Bibliographie
- « Michel Sauvalle », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, (ISBN 9782356390332, lire en ligne).
- Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2 et 9782262016067).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Michel Sauvalle », biographie sur le site de l'Ordre de la Libération.
- Biographie des 1038 compagnons sur le site de l'Ordre de la Libération