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Michel Dreyfus-Schmidt

Michel Dreyfus-Schmidt, né le à Belfort et mort le dans la même ville, était un homme politique français, membre du Parti socialiste.

Michel Dreyfus-Schmidt
Fonctions
Député
1967 - 1968
SĂ©nateur
1980 - 2008
Gouvernement Ve RĂ©publique
Groupe politique SOC
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Belfort (Territoire de Belfort)
Date de décès
Lieu de décès Belfort (Territoire de Belfort)
RĂ©sidence Territoire de Belfort

Biographie

Issu d'une famille juive d'origine alsacienne (son grand-oncle Moïse Schuhl fut grand-rabbin[1]) qui avait quitté Mulhouse pour rejoindre Belfort après l'annexion allemande de 1871, il avait exercé la carrière d'avocat depuis 1954. Major de sa promotion à Sciences-Po, bâtonnier du barreau de Belfort[2], ce pénaliste respecté fut un fervent défenseur des libertés individuelles. Il s'est engagé en politique à Belfort en 1964, ville dont son père, Pierre Dreyfus-Schmidt est député-maire, militant de l'Union progressiste.

Il fut conseiller municipal et adjoint au maire de 1964 à 1971, puis conseiller général de 1967 à 1979 dans le canton de Belfort-Ouest. Il est vice-président du Conseil général de 1976 à 1979[3].

Sa carrière nationale commence avec son élection comme député du Territoire de Belfort sous les couleurs de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS) en 1967, battu lors de la dissolution de 1968 par le candidat de la droite, André Tisserand au terme d’une campagne électorale houleuse[4].

Il fut Ă©lu pour la première fois sĂ©nateur PS le 28 septembre 1980, Ă  l'âge de 48 ans, puis rĂ©Ă©lu avec le meilleur score de France (80,05 % au 1er tour) le 24 septembre 1989, et de nouveau 27 septembre 1998. Il Ă©tait aussi juge titulaire de la Haute Cour et de la Cour de justice de la RĂ©publique. Il y plaidera pour l'abolition de la peine de mort, pour la prĂ©somption d'innocence et pour faciliter le mariage des couples homosexuels ou l'exercice de la parentalitĂ© des parents divorcĂ©s en cas de garde alternĂ©e.

Membre du comité directeur (1969-1973) et du bureau national (1969-1971) du Parti socialiste, ce fidèle de François Mitterrand fut vice-président du Sénat de 1986 à 1998. Agnostique revendiqué, il fut cependant président de la section française du Congrès juif mondial (CJM) de 1982 à 1986 et membre du comité directeur du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF)[5].

Il est décédé en 2008, trois semaines avant la fin de son mandat. Non investi par le PS, qui lui avait préféré Yves Ackermann, il menait une campagne dissidente[6].

Il est enterré au Cimetière israélite de Belfort.

Anciens mandats

  • 1964 - 1971 ; 1977 - 2008 : conseiller municipal de Belfort
  • 1964 - 1971 ; 1977 - 1980 : adjoint au maire de Belfort (dĂ©missionne en , mais demeure conseiller municipal)
  • 1967 - 1979 : conseiller gĂ©nĂ©ral du Territoire de Belfort
  • 1967 - 1968 : dĂ©putĂ© (FGDS) du Territoire de Belfort
  • 1980 - 2008 : sĂ©nateur (SOC) du Territoire de Belfort
  • 1986 - 1998 : vice-prĂ©sident du SĂ©nat

Autres fonctions

Liens externes

Notes et références

  1. « judaicultures.info/Michel-Drey… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  2. adm-janine, « Mort de michel dreyfus schmidt », sur superforum.fr, forum sepharade-janine, (consulté le ).
  3. « Hommage à Michel Dreyfus-Schmidt », Conseil général du Territoire-de-Belfort (consulté le )
  4. « Quatre décennies de combats politiques et d’engagements », Le Pays-l'Alsace, (consulté le )
  5. « Michel Dreyfus-Schmidt, sénateur PS du Territoire de Belfort », Le Monde, (consulté le )
  6. « Décès du sénateur », sur Le Parisien
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