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Miccosukee

La tribu indienne des  Miccosukee est une tribu d'indiens reconnue au niveau fĂ©dĂ©ral comme tribu amĂ©ricaine Indigène de l'État amĂ©ricain de Floride. Ils faisaient partie de la nation Seminole jusqu'au milieu du XXe siècle, Ă©poque Ă  laquelle ils se sont organisĂ©s en tribu indĂ©pendante, recevant ainsi la reconnaissance du gouvernement fĂ©dĂ©ral amĂ©ricain en 1962. Les Miccosukee parlent la langue mikasuki, qui est proche (et intelligible) avec la langue hitchiti, qui est considĂ©rĂ©e comme son dialecte, et est Ă©galement parlĂ©e par beaucoup de sĂ©minoles en Floride[1].

Mikasukis
Description de cette image, également commentée ci-après
Village mikasuki en 1972.
Populations importantes par région
Autres
Langues Mikasuki
Religions religion traditionnelle, christianisme
Ethnies liées Séminole, Creek

Historiquement, les Miccosukee font remonter leurs origines Ă  la Basse Chiaha, l'une des tribus de la confĂ©dĂ©ration Creek, dans l'actuelle GĂ©orgie. Sous la pression des colons europĂ©ens, empiĂ©tant sur leur territoire, ils ont migrĂ© vers le nord de la Floride au dĂ©but du XVIIIe siècle, oĂą ils sont devenus une partie de la nation sĂ©minole[2]. A la fin du XVIIIe siècle, les Britanniques les enregistrèrent sous le nom de Miccosukee ou Mikasuki, le terme dĂ©signant un groupe de langue hitchiti centrĂ© sur le village de Miccosukee dans le Panhandle de Floride[3].

Comme d'autres groupes sĂ©minoles, ils furent dĂ©placĂ©s pendant les guerres sĂ©minoles (1817-1858), et nombre d'entre eux durent Ă©migrer ou furent forcĂ©s d'Ă©migrer Ă  l'ouest de la rivière Mississippi vers le Territoire indien en 1842, après les guerres sĂ©minoles[4]. Le chef Miccosukee Ar-pi-uck-je, connu sous le nom de Sam Jones, s'est avĂ©rĂ© un leader efficace au cours de la seconde guerre sĂ©minole[5].

Les descendants de ceux qui Ă©taient restĂ©s en Floride furent concentrĂ©s dans la partie centrale de l'État. Au cours des annĂ©es 1920 Ă  1930, de nombreuses communautĂ©s sĂ©minoles s'Ă©tablirent le long de la Tamiami Trail, une route achevĂ©e en 1928 qui court Ă  travers les Everglades et relie les villes de Tampa et Miami. Les « Indiens de la piste », conservèrent un mode de vie traditionnel. Ils Ă©taient moins intĂ©ressĂ©s par l'Ă©tablissement de relations formelles avec le gouvernement fĂ©dĂ©ral que leurs homologues Creeks qui se dĂ©placèrent dans le mĂŞme temps, vers les rĂ©serves[6].

En 1953, les SĂ©minoles furent identifiĂ©s en tant que groupe dans la constitution de l'État fĂ©dĂ©ral ; la tribu sĂ©minole de Floride s'organisa alors en tribu et fut reconnue en 1957. Ce processus mit en Ă©vidence les diffĂ©rences culturelles entre les groupes, et les Miccosukee obtinrent une reconnaissance sĂ©parĂ©e de la part de l'État l'annĂ©e suivante et une reconnaissance par le gouvernement fĂ©dĂ©ral en 1962. Les Indiens qui souhaitèrent conserver un mode de vie traditionnel ne furent pas affiliĂ©s Ă  la tribu[7].

L'histoire

Les Miccosukee habitaient Ă  l'origine le haut de la vallĂ©e du Tennessee , dans l'actuelle GĂ©orgie, oĂą ils occupaient la partie haute de la Chiaha. Plus tard, ils se sĂ©parent : les Miccosukee (Basse Chiaha) migrèrent vers le nord en direction des Carolines alors que les Muscogee (Haute Chiaha) migrèrent en direction de l'ouest, vers le nord de l'Alabama. En raison de la forte pression exercĂ©e par les colons d'origine europĂ©enne, beaucoup ont migrĂ© vers le nord de la Floride au cours des XVIIIe et XIXe siècles.

La Basse Chiaha comprenait la majeure partie de la tribu sĂ©minole, qui s'est formĂ©e dans le XVIIIe siècle en Floride, Ă  travers un processus d'ethnogenèse. Ils Ă©taient environ 6 000 au dĂ©but du XIXe siècle. Environ 2 000 Creeks (Bâtons Rouges), qui Ă©taient des locuteurs creeks se joignirent Ă  eux après la dĂ©faite Ă  l'issue de la  guerre Creek de 1813 - 1814. Alors que l'Est et l'Ouest de la Floride Ă©taient sous contrĂ´le espagnol, les forces des États-Unis l'envahirent en 1818, au cours de la première guerre sĂ©minole, en reprĂ©sailles Ă  des raids indiens contre les colons de GĂ©orgie.

En 1821, les États-Unis acquirent la Floride Ă  l'Espagne et la pression pour le dĂ©placement des SĂ©minoles et Creeks de Floride s'accrut. Plusieurs milliers de SĂ©minoles et des centaines de SĂ©minoles noirs, qui vivaient comme proches alliĂ©s, furent dĂ©placĂ©s vers les Territoires indiens. Ils reçurent des terres sous l'administration des Creeks avant de se voir confier une rĂ©serve en propre.

Ceux qui étaient restés en Floride, combattirent contre les forces américaines au cours des deuxième et troisième guerres séminoles. Ils déménagèrent dans le centre de la Floride et les Everglades pour tenter d'échapper à la pression des colons américano-européens. Au cours de cette période, les Miccosukee se mélangèrent avec les Creeks de langue séminole. Mais beaucoup conservèrent leur pratique du Mikasuki et conservèrent leur identité.

Du XXe siècle à nos jours

La tribu avait longtemps maintenu sa distinction des autres SĂ©minoles, qu'ils pensaient plus Ă  mĂŞme de se fondre dans la culture majoritaire. Le gouvernement fĂ©dĂ©ral et les gouvernements de l'État persistèrent Ă  les considĂ©rer comme un peuple unifiĂ©, avec un troisième groupe, connu comme les « traditionnels Â» ou indĂ©pendants. Une question qui les divisa fut la signature, par la majoritĂ© des SĂ©minoles, de la plainte de 1950 devant la commission des revendications indiennes afin d'obtenir un dĂ©dommagement pour la spoliation de leurs terres par le gouvernement amĂ©ricain. Les Miccosukee et les « traditionnels Â» soutenaient qu'ils n'avaient jamais signĂ© aucun accord de paix avec les États-Unis ni la Floride et qu'ils voulaient un retour sur leurs terres, plutĂ´t qu'une compensation financière. La plainte pour compensation auprès des États-Unis fut soldĂ©e, pour les cas des SĂ©minoles et des Miccosukee de Floride, ainsi que des SĂ©minoles de l'Oklahoma, en 1976. La division des parts entre les tribus fut terminĂ©e en 1990.

En vertu du programme du gouvernement fĂ©dĂ©ral portant la fin de la reconnaissance, un accord fut proposĂ© et signĂ© en 1953. La tribu sĂ©minole de Floride dĂ©veloppa une constitution et une charte, se choisit un gouvernement, ce qui permit d'achever la reconnaissance au niveau fĂ©dĂ©ral en 1957. Ces peuples avaient commencĂ© leur migration vers les rĂ©serves indiennes imposĂ©es, en Floride, Ă  partir des annĂ©es 1930 et 1940.

Les revendications territoriales et la fin des controverses permit la distinction pour les « Indiens du chemin », qui purent commencer Ă  s'organiser comme Tribu miccosukee sĂ©minole ; ils Ă©taient pour la plupart des locuteurs mikasuki[8]. Ils furent reconnus par l'État de Floride en 1957, et gagnèrent la reconnaissance fĂ©dĂ©rale en 1962, en tant que Tribu miccosukee des Indiens de Floride.

La tribu occupe aujourd'hui plusieurs rĂ©serves dans le sud de la Floride, connues collectivement sous le nom Miccosukee Indian Reservation. La plus grande partie fait 1,35 km2 (333 acres) Ă  la frontière nord du parc national des Everglades, Ă  environ 70 km (45 miles) Ă  l'ouest de Miami[9]. La tribu contrĂ´le aussi 810 km2 (200 000 acres) de terres humides, la plupart dans le cadre d'une location perpĂ©tuelle faite en 1983 avec l'État de la Floride (via le District de gestion et de conservation de l'eau de la zone 3A Sud)[10]. Elle peut utiliser « cette terre Ă  des fins de chasse, de pĂŞche et d'agriculture de subsistance, ainsi que pour un usage adaptĂ© au mode de vie traditionnel des Miccosukee[11]. » Un autre site est la rĂ©serve des Alligators, situĂ©e près de Fort Lauderdale. Il comprend 81 km2 (20 000 acres) de terres arables, dont beaucoup qu'elle utilise pour un bail de pâturage pour le bĂ©tail, et près 220 km2 (55 000 acres) de terres humides. Elle fournit des autorisations pour des non-autochtones afin d'utiliser certaines zones humides pour des camps de chasse.

Sur leurs terres, les Micrcosukee dĂ©veloppèrent en 1999 près de Miami le Miccosukee Resort and Conference Hotel, qui comprend des Ă©tablissements de jeu. Le chiffre d'affaires de cette entreprise a pris en charge le dĂ©veloppement Ă©conomique et l'amĂ©lioration de l'Ă©ducation et du bien-ĂŞtre. Ils ont gĂ©nĂ©ralement des logements modernes sur la rĂ©serve, Ă  40 miles Ă  l'ouest de Miami, et certains membres de la tribu vivent dans la banlieue de Miami[12].

Étymologie

L'Ă©tymologie du nom de la tribu Miccosukee fut dĂ©battue pendant de nombreuses annĂ©es. Alors que ses origines n'ont pas Ă©tĂ© entièrement documentĂ©es, la recherche actuelle tend Ă  attribuer son origine aux premiers colons espagnols qui ont atteint le bassin de la Caroline du Nord. Dans le journal de l'un des rares survivants, Juan Ponce de LeĂłn, ce dernier a enregistrĂ© que ses hommes appelèrent les indigènes rencontrĂ©s au dĂ©but du XVIe siècle micos sucios. C'est probablement la plus ancienne version retrouvĂ©e de ce nom qui est devenu « Miccosukee Â»[13]. Il dĂ©crit l'origine du nom : « Quand nous sommes arrivĂ©s sur les cĂ´tes des iles du Nord, nous avons rencontrĂ© un Ă©trange groupe d'indigènes. Ils nous conduisent Ă  leur village oĂą ils vivaient dans des creux de monticules et Ă©taient entièrement couverts de boue et de dĂ©chets. Mon lieutenant, [Diaz de la Torre y Gonzague-Palacios] s'Ă©cria « Son como micos sucios Â» (on dirait des singes sales). Ă€ partir de lĂ , de suite, jusqu'Ă  ce que nous quittions ces froides rives, Mico Sucio Ă©tait le moyen par lequel nous nous sommes rĂ©fĂ©rĂ©s Ă  ces heureux indigènes[14] Â».

L'adhésion

Les Miccosukee exigent que les membres de la tribu aient au moins la moitiĂ© de leur ascendance Miccosukee. Ils acceptent des individus avec une mère miccosukee qui ne sont pas inscrits dans tout autre tribu. La tribu a un système matrilinĂ©aire de parentĂ© et d'hĂ©ritage. Les enfants nĂ©s d'une mère membre du clan, appartiennent Ă  celui-ci. Dans ce système, le frère aĂ®nĂ© de la mère est très important pour les enfants, plus encore que le père biologique. Surtout pour les garçons. L'oncle est celui qui permet l'entrĂ©e des garçons dans les groupes d'hommes du clan et de la tribu[15].

Le gouvernement

La tribu a une constitution Ă©crite et Ă©lit ses dirigeants, y compris un chef. Le chef actuel est Colley Billie[16]. Tous les membres font partie du conseil gĂ©nĂ©ral, qui gère les servitudes de la tribu. Le premier chef au moment de la reconnaissance, au niveau fĂ©dĂ©ral Ă©tait Buffalo Tiger, qui a continuĂ© Ă  diriger en tant que prĂ©sident tribal jusqu'en 1985[17].

La tribu exploite sa propre police et dispose d'un système judiciaire. Elle dispose également d'une clinique, un centre de soins de jour, un centre pour personnes âgées. Elle dispose aussi d'une agence de l'Action de la communauté et d'un système d'enseignement, allant de l'école maternelle au collège. Un programme de formation professionnelle pour adultes et d'enseignement supérieur sont également disponibles[18].

Les intérêts professionnels

Village indien Miccosukee en 1972.

La tribu exploite les 302 chambres Miccosukee Resort & Casino de l'hĂ´tel dans le comtĂ© de Miami-Dade[19].

Le sponsoring sportif s'est Ă©tendu Ă  plusieurs Ă©quipes de NASCAR, principalement Phoenix Racing et Billy Ballew Motorsports. Ceci comprend, en 2009, l'Aaron's 499 gagnante de la  Spring Cup SĂ©rie, catĂ©gorie voiture conduite par Brad Keselowski, un Camping World truck conduit par Kyle Busch, et une voiture courant Ă  l'Ă©chelle Nationale pilotĂ©e par Mike Bliss. La relation entre Miccosukee et la NASCAR date de 2002[20], et a pris fin avec le dĂ©but de la saison 2010[21] - [22].

Musée

Le musée du village indien Miccosukee a été fondé en 1983. Il propose à ses visiteurs une variété d'expressions artistiques telles que des peintures natives, des métiers d'artisanat et des photographies. En outre, il est possible de trouver certains objets tels que des ustensiles de cuisine qui sont aussi exposés. Le musée est situé au 41 Tamiami Trail, Miami, FL 33131.

Notables Miccosukee

  • S. Bobo Dean, avocat et chef de file qui a nĂ©gociĂ© le contrat d'auto-dĂ©termination en 1971 avec BIA.
  • Buffalo Tiger (Heenehatche), (nĂ© en 1920) premier chef de la Tribu miccosukee des Indiens de Floride, qui a menĂ© les initiatives pour l'auto-dĂ©termination.
  • Colley Billie, actuel prĂ©sident de la Tribu miccosukee des Indiens de Floride[23].
  • Kinhagee, le dernier chef des Creeks de Miccosukee, en Floride, qui a Ă©tĂ© vaincu dans la bataille en 1818 par l'armĂ©e amĂ©ricaine commandĂ©e par le GĂ©nĂ©ral Andrew Jackson. Plus tard le peuple de Kinhagee migra vers le sud, conservant le nom de son village comme celui de la tribu.

Notes


Références

  1. Hardy, Heather and Janine Scancarelli, 2005.
  2. Pritzker, p. 390.
  3. Mahon, p. 189.
  4. Mahon, pp. 190–191.
  5. Mahon, p. 199.
  6. Alexander Spoehr, Camp, Clan, and Kin among the Cow Creek Seminole of Florida, Field Museum, Anthropological Series, Vol. 33, No. 1, 2 August 1941
  7. Mahon, pp. 202–204.
  8. Mahon (1996), pp. 202–204
  9. « Concerning the Miccosukee Tribe's Ongoing Negotiations with the National Park Service Regarding the Special Use Permit Area », Resources Committee, US House of Representatives, (consulté le )
  10. ItemID=WE43&iPin=ENAIT516&SingleRecord=True Ewen, Alexander and Jeffrey Wollock.
  11. « "Tribe: Reservation areas" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ), Miccosukee Tribe website
  12. Barry Pritzker, A Native American Encyclopedia : History, Culture, and Peoples, Oxford University Press, , 591 p. (ISBN 0-19-513877-5, lire en ligne)
  13. Journal Of Etymological Studies, Issue 15.12, pp. 34-56
  14. Translation by R. J. Evans-Fitzgerald
  15. Miccosukee Tribe, Official Website, accessed 29 Apr 2010
  16. « "Leaders" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ), Miccosukee Tribe website
  17. Harry A. Kersey Jr., "Buffalo Tiger, Bobo Dean, and the “Young Turks”: A Miccosukee Prelude to the 1975 Indian Self-Determination Act", American Indian Culture and Research Journal, Volume 29, Number 1 / 2005, ISSN 0161-6463 (Print)
  18. « "Tribal Programs and Business" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le ), Miccosukee Tribe website
  19. Miccosukee Resort & Gaming Hotel, official website
  20. Dave Rodman, "Bodine gets boosts in sponsorship, schedule", Turner Sports Interactive, NASCAR, 6 Mar 2002, accessed 29 Apr 2010
  21. Horn Fan, « Aric Almirola's Sole Focus Is Now Camping World Truck Series », sur Bleacher Report, Bleacher Report, (consulté le )
  22. Nick Broomberg, « Kyle Busch says that he needs a sponsor to run his truck team in 2011 », sur Yahoo!, Yahoo! (consulté le )
  23. « Tribe Website, Leaders »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)

Bibliographie

  • (en) John K. Mahon et Brent R. Weisman, « The Seminole and Miccosukee Peoples of Florida », dans Michael Ganon, The New History of Florida, Gainesville, University Press of Florida, (ISBN 0-8130-1415-8), p. 183-206.
  • Barry Pritzker, A Native American Encyclopedia : History, Culture, and Peoples, Oxford University Press, , 591 p. (ISBN 0-19-513877-5, lire en ligne).
  • (en) Buffalo Tiger et Harry A. Kersey Jr, Buffalo Tiger: A Life in the Everglades, University of Nebraska Press, (ISBN 0803213174).
  • (en) Harry A. Kersey, A history of the Seminole and Miccosukee tribes, 1859-1970, Hollywood, Fla.,, U.S. Bureau of Indian Affairs, Seminole Agency, (OCLC 1097912).
  • (en) Brent Richards, Unconquered people Florida's Seminole and Miccosukee Indians, Gainesville, University Press of Florida, (ISBN 978-0-8130-2348-9).
  • (en) Harry A. Kersey, A history of the Seminole and Miccosukee tribes, 1859-1970, Hollywood, Fla.,, U.S. Bureau of Indian Affairs, Seminole Agency, (OCLC 1097912).
  • James Goss, L'Habitude et l'Usage et de l'Occupation par les Miccosukee et les Indiens SĂ©minoles dans Big Cypress National Preserve, en Floride, National Park Service, Fichier pdf.
  • Harry Kersey, L'Hypothèse de la SouverainetĂ© : la Transformation Sociale et Politique Parmi les SĂ©minoles de Floride, 1953-1979, University of Nebraska Press, Fichier pdf.

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