Mers El Hadjadj
Mers El Hadjadj (arabe : Ù Ű±ŰłÙ Ű§ÙŰۏۧۏ), anciennement Port aux pelerins, est une commune algĂ©rienne de la wilaya de Oran.
Mers El Hadjadj | ||||
Marsat El Hadjadj | ||||
Noms | ||||
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Nom arabe | Ù Ű±ŰłÙ Ű§ÙŰۏۧۏ | |||
Nom amazigh | â”⎻â”â”⎰ â”â”⎻⎔⎔⎰⎔ | |||
Administration | ||||
Pays | Algérie | |||
RĂ©gion | Oranie | |||
Wilaya | Oran | |||
DaĂŻra | Bethioua | |||
Président de l'APC Mandat |
Benoura Masmoudi 2020 (Temporaire). |
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Code postal | 31030 | |||
Code ONS | 3108 | |||
DĂ©mographie | ||||
Population | 13 153 hab. (2009[1]) | |||
Densité | 252 hab./km2 | |||
GĂ©ographie | ||||
CoordonnĂ©es | 35° 47âČ 00âł nord, 0° 10âČ 00âł ouest | |||
Superficie | 52,29 km2 | |||
Localisation | ||||
Localisation de la commune dans la wilaya Mascara. | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
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GĂ©ographie
Mers El Hadjadj est situĂ©e Ă l'extrĂȘme est de la wilaya d'Oran, entre les villes de Bethioua Ă l'ouest et de Fornaka a l'est(wilaya de Mostaganem).
Les dunes littorales
« La zone des dunes littorales est limitĂ©e : au Nord par la mer; Ă lâEst par la falaise et la colline du marabout de Sidi Mansour ; au Sud par la route nationale dâOran Ă Mostaganem jusquâau pont de la Macta, puis par la riviĂšre La Macta; Ă lâOuest par lâembouchure de cette riviĂšre » (Simonneau et Santa, 1951). Cette embouchure a depuis Ă©tĂ© colmatĂ©e et une nouvelle jonction avec la mer a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e au travers du cordon dunaire prĂšs du pont de La Macta.
« La superficie de cette zone est dâenviron 180 ha. La vĂ©gĂ©tation est caractĂ©risĂ©e essentiellement par lâimportance des peuplements de GenĂ©vriers oxycĂšdres sur les dunes littorales et par lâextrĂȘme variĂ©tĂ© de la flore sur la rive droite de la riviĂšre La Macta. Les espĂšces halophiles et hĂ©liophiles y croissent avec les espĂšces littorales » (Simonneau et Santa, 1951). Comme le soulignaient dĂ©jĂ ces auteurs, lâhorizon forestier est fortement dĂ©gradĂ© Ă lâEst de ces dunes (sujets clairsemĂ©s, mutilĂ©s, âŠ). En octobre 1983, des scientifiques de lâInstitut National Agronomique (AlgĂ©rie), des universitĂ©s de LiĂšge, Gembloux (Belgique), de NimĂšgue (Hollande), et de lâInstitut royal des Sciences Naturelles de Belgique ont contactĂ©, Ă ce sujet, les autoritĂ©s algĂ©riennes (en particulier le Wali de la Wilaya de Mostaganem).
Situation
Routes
La commune de Mers El Hadjadj est desservie par plusieurs routes nationales:
- Route nationale 11: RN11 (Route d'Oran).
Toponymie
AppelĂ© « Port aux pĂšlerins » par les algĂ©riens, il est possible que l'appellation française de « Port aux poules » vienne dâune traduction erronĂ©e due Ă la similitude phonĂ©tique et graphique en arabe des mots « pĂšlerins » (ŰŁÙŰÙŰŹÙۧۏ), « al-hajaj » et « poules » (ۧÙۯۏۧۏ) « ad-dajaj ». Autre hypothĂšse : une allusion aux poules d'eau ou (et ?) aux poules sultanes frĂ©quentant la riviĂšre Macta, Ă l'arriĂšre des dunes de Marsat El Hadjadj. Ou viendrait simplement du nom romain du port antique qui occupait le golfe, dont le nom Ă©tait portus Paulus, soit le port de Paul, nom d'un haut dignitaire de l'empire romain. Voir le chapitre suivant sur l'histoire du bourg.
Histoire
Tout au fond du golfe dâArzew, le port naturel protĂ©gĂ© par deux pointes rocheuses, profond de 150 mĂštres, abritĂ© des forts vents dâouest et de la houle du large fut « Portus Paulus » crĂ©Ă© par les Romains entre lâan 225 av. J.-C. et 200. De nombreux vestiges de cette pĂ©riode attestent de la prospĂ©ritĂ© de ce petit port marchand.
AprĂšs le dĂ©cret de lâassemblĂ©e nationale française du 19 septembre 1848 portant crĂ©ation de colonies agricoles en AlgĂ©rie, le convoi de volontaires n°2 qui arrive Ă Arzew, le 2 novembre 1848 est destinĂ© au centre de Saint Leu et de ses annexes dont fait partie Port aux Poules. Lorsquâen 1853, la colonie agricole de Saint Leu passe sous administration civile, Port aux Poules y est toujours rattachĂ©.
En 1854, le prĂ©fet dâOran fait Ă©tudier lâimplantation dâun centre de peuplement au lieu-dit Porto Paulo, prĂšs du pont de la Macta. Le site comptait dĂ©jĂ quelques familles europĂ©ennes, constituait un lieu dâĂ©tape et de bivouac utilisĂ© par les militaires, Ă©tait frĂ©quentĂ© par de nombreux pĂȘcheurs et constituait dĂ©jĂ un centre commercial actif et attractif. Le projet est finalement adoptĂ© en 1877, mais il mettra du temps Ă se concrĂ©tiser sur le terrain.
En 1879, Saint Leu est érigée en commune de plein exercice mais Port aux Poules lui reste rattaché. Plus tard, à partir des années 1930, la plupart des habitants du village voisin de Bethioua s'installÚrent à Port aux poules à cause du développement de raffineries pétroliÚres le long de la plage. C'était un site d'habitation trÚs ancien, dont de nombreuses ruines romaines sont encore en excellent bon état de conservation. La région de Bethioua est connue pour sa population d'origine BerbÚre qui porte le nom du lieu.
La construction officielle du village selon les plans rectangulaires bien ordonnĂ©s de lâĂ©poque remonte Ă 1883, mais dĂ©bordera trĂšs vite de son cadre initial.
Personnalités liées à la commune
- Denis Martinez; peintre algérien né en 1941 à Port aux Poules
Liens externes et Bibliographie
- Metzmacher, M. 1979. Les oiseaux de la Macta et de sa région (Algérie) : Non passereaux. Aves, 3-4 : 89-123.
- Simmoneau, P. (1952). La végétation halophile de la plaine de Perrégaux. ThÚse de Doctorat Ús-sciences, Alger.
- Simmoneau, P. & Santa, S. (1951). VĂ©gĂ©tation et flore de la forĂȘt de la Macta (Oran). Annexe de la carte de la vĂ©gĂ©tation de l'AlgĂ©rie. Feuille d'Oran : 1-24.
Notes et références
- Population de la wilaya de Mascara sur le site internet de la DPAT.Consulté le 14/02/2011.