Maximilien MĂĽnch
Maximilien Antoine Joseph Münch (né à Auray le et mort pour la France le ) est un aviateur français, as de la Première Guerre mondiale.
Maximilien MĂĽnch | ||
Portrait de Maximilien MĂĽnch (1885-1914). | ||
Naissance | Auray |
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Décès | (à 31 ans) abattu près de Balschwiller (Haut-Rhin) |
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Origine | France | |
Allégeance | Armée française | |
Arme | aviation | |
Grade | Capitaine | |
Années de service | 23 octobre 1904 – 23 septembre 1916 | |
Commandement | chef de l'escadrille C 61 | |
Conflits | Première Guerre mondiale | |
Distinctions | Chevalier de la légion d'Honneur | |
Hommages | Son nom figure sur le monument aux Morts d'Etel | |
Au moment de sa mort, Maximilien MĂĽnch est le chef de l'escadrille C 61.
Famille
Maximilien MĂĽnch est issu d'une famille alsacienne.
Son grand-père, Antoine Münch est né à Schwartbach.
Il est le fils de Joseph Münch[1] (1851-1911) et de Valentine Chéru (1857-1950)[2]. Joseph Münch est adjudant au 116e régiment d’infanterie basé à Vannes, puis receveur buraliste à Étel.
Il a une sœur et un frère cadets : Jeanne (1889-1972) et Joseph (1889-1971)[3].
Carrière militaire[4]
Maximilien Münch s'engage pour 3 ans, à Lorient[5]. Il intègre l'ESM de Saint Cyr, le avec la promotion du centenaire d’Austerlitz (1904-1906).
À sa sortie de Saint Cyr, il rejoint le 66e régiment d'Infanterie basé à Tours. Il est alors sous-lieutenant ().
Il obtient le brevet de pilote civil le (No 1086) puis le brevet de pilote militaire le (No 216).
En , il se trouve à l’escadrille BL3 qu'il quitte en pour commander la division d’instruction Caudron du Plessis-Belleville. C'est cette escadrille que rejoindra au mois de le tout jeune caporal Georges Guynemer.
Maximilien Münch est le premier commandant de l’École de pilotage de Tours[6].
À sa demande, il part aux armées et prend le commandement de l’escadrille C 61 le .
Il meurt en combat aérien le , abattu à 11 heures 10 près de Balschwiller (Haut Rhin) sur un Caudron G-4, en compagnie du sous-lieutenant Charles Marie Goursaud de Merlis[7] (1894-1914)[8], lieutenant observateur.
Ses obsèques, et celles de son infortuné camarade, sont célébrées à Fontaine, le , en présence du général Albert Baratier[9] (1864-1917),
En 1922, sa dépouille sera transférée[10] au cimetière communal d'Etel[11] - [12] où sa tombe a été rénovée par le Souvenir Français - Quiberon/ria d'Etel[4].
Citations[13]
"Très brillant officier, pilote très hardi et des plus expérimentés. Ancien chef pilote des écoles d'aviation de Pau et d'Avord. A effectué, depuis le début de la campagne, plus de 60 heures de vol au-dessus des lignes ennemies, sous un feu parfois extrêmement violent d'artillerie et d'infanterie. Le notamment, presque dès le début d'une reconnaissance, l'avion qu'il montait fut touché par des fragments d'un obus ayant éclaté sous la queue de l'appareil. Le stabilisateur fut gravement endommagé et une partie fut emportée par un éclat. Malgré le danger à poursuivre son vol avec d'aussi graves avaries, a continué sa reconnaissance et n'est revenu atterrir qu'après avoir achevé sa mission, donnant ainsi une preuve de ses brillantes qualités de pilote en même temps qu'un magnifique exemple de sang-froid, de courage et d'audacieuse résolution."
Hommages
- Une place capitaine Münch a été baptisée dans l'enceinte de l'école d'aviation militaire de Tours/Parçay-Meslay, () ;
- Son nom figure sur le monument aux Morts de la commune d'Etel, sur le Livre d'Or du Lycée de Rennes et une plaque commémorative Lycée Émile Zola, sur le Livre d'Or du ministère des pensions, et sur une plaque commémorative dans l'église d'Etel.
DĂ©coration
- LĂ©gion d'honneur[14]
- Croix de Guerre 14-18 avec 5 citations et 3 palmes
Références
- Décoré de la Médaille militaire le .
- Les deux premiers enfants du couple, dont Maximilien, seront reconnus lors du mariage de leurs parents en 1888.
- Joseph Münch est engagé volontaire pour quatre ans, à compter du 6 mai 1908 (au 116e Régiment d’infanterie basé à Vannes). Sergent le 17 avril 1910 et obtient le certificat de bonne conduite. Il quitte le service actif pour la réserve le 6 mai 1912. Le 13 février 1913, il se réengage pour cinq ans au 1er Régiment d’Artillerie Coloniale basé à Lorient, comme 2e canonnier. Il sera Brigadier le , puis Maréchal des Logis le . Il participe à la campagne contre l’Allemagne du au . Décoré de la croix de guerre avec étoile de bronze et sera cité le : S’est employé avec un sang froid digne des plus grandes éloges à soustraire les chevaux des avant-trains à un bombardement meurtrier. Il est aussi titulaire de la médaille de la Victoire et de la médaille Commémorative. Le , il est nommé Maréchal des Logis Fourrier. Il se réengage une nouvelle fois pour quatre ans le . Il est nommé Maréchal des Logis Chef en septembre 1920. Il séjourne et fait campagne en AOF au 6e Régiment d’Artillerie Coloniale du au puis du au . À son retour, il est affecté au 111e Régiment d’Artillerie Coloniale Lourde. Libéré du service actif après 16 années le , il est affecté dans la réserve. Le , il reçoit la Médaille militaire. Il sera dégagé de toutes obligations militaires le .
- http://www.sfquiberon.com/uncategorized/capitaine-munch/
- « R_1955 - Münch, Maximilien Antoine - 1905 », sur Archives départementales du Morbihan (consulté le ).
- albindenis.free.fr/Site_escadrille/Ecoles_Tours.htm
- https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&n=goursaud...merlis...marie+charles...
- Né le 12 décembre 1894 à Rochechouart (Haute-Vienne), il était affecté au 52e Régiment d’Artillerie. Le Lieutenant de Merlis avait les fonctions de lieutenant observateur à l’escadre C 61
- https://forum.pages14-18.com ›... › AVIATION
- Le corps est arrivé à Vannes dans le convoi du 25 août 1922 - voir article du Nouvelliste du Morbihan en date du 24 août 1922
- « L'Ouest-Éclair » , sur Gallica, (consulté le ).
- « Cimetière Communal dans la ville d' Etel », sur gescimenet.com (consulté le ).
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- Voir Base LĂ©onore - LH/1966/8