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Maximilien-Georges-Joseph Neumayer

Maximilien-Georges-Joseph Neumayer, né à Neuhausen, un quartier de la ville de Worms, le et mort à Nantes le [2], est un général français d'origine allemande.

Biographie

Maximilien Neumayer, nĂ© dans le grand-duchĂ© de Hesse — annexĂ© par la France en 1794[3] — entre en 1807 Ă  l’école militaire de Fontainebleau, d’oĂč il passe Ă  celle de Saint-Cyr ; et en 1809, dans le 6e d’infanterie lĂ©gĂšre, en qualitĂ© de sous-lieutenant.

AprĂšs avoir fait une campagne en Allemagne, son rĂ©giment est envoyĂ© en Espagne oĂč le jeune Neumayer ne tarde pas Ă  se faire connaĂźtre. Le il s’empare d’une piĂšce de canon, sur le glacis de la ville d’Almeida (Portugal), dans une sortie que fit la garnison. Peu aprĂšs il est blessĂ© d’un coup de feu Ă  l’affaire de Buraco et est Ă©levĂ© au grade de lieutenant.

Le , Ă  la tĂȘte d’une compagnie de carabiniers, il enlĂšve et passe le premier le point retranchĂ© de la Horaduda sur l’Èbre, et dĂ©fait trois compagnies qui la dĂ©fendaient. Le 30 mai suivant, il se prĂ©cipite avec sa compagnie au milieu du bataillon d’Artola (en Biscaye), lui fait mettre bas les armes et ramĂšne 300 prisonniers. Enfin, le 29 juillet, il dĂ©busque avec deux compagnies un bataillon anglais et se rend maĂźtre, Ă  l’arme blanche, des crĂȘtes des PyrĂ©nĂ©es qui dominent le Valcarlos. Ces divers faits furent mis Ă  l’ordre du jour de l’armĂ©e et valurent Ă  Maximilien Neumayer l'obtention de la croix de la LĂ©gion d’honneur et le grade de capitaine. Il avait Ă©tĂ© blessĂ© d’un coup de feu dans la derniĂšre action.

À peine remis de sa blessure, il se trouve au combat sous Bayonne (), oĂč il est blessĂ© au bras gauche par un coup de feu. Mais il suit le mouvement de retraite de l’armĂ©e et peut se trouver en ligne Ă  Toulouse, oĂč il combat vaillamment, et reçoit une blessure d’autant plus grave que la balle l’atteignit au mĂȘme bras qui avait Ă©tĂ© fracturĂ© quatre mois auparavant.

Mis en non-activitĂ© en 1814, Maximilien Neumayer est, pendant les Cent-Jours, nommĂ© capitaine adjudant-major au 8e bataillon de la garde nationale mobilisĂ©e du dĂ©partement du Bas-Rhin. Les dĂ©sastres de Waterloo le rejettent dans les cadres de la non-activitĂ© jusqu’en 1820. À cette Ă©poque, il entra dans la lĂ©gion des Bouches-du-RhĂŽne (6e d’infanterie de ligne) en qualitĂ© de capitaine, et fit plus tard la campagne d'Espagne pendant laquelle il fut nommĂ© chevalier de Saint-Louis, et de celui de l'ordre de Saint-Ferdinand d'Espagne (2e classe).

À son retour en France, il est promu au grade de chef de bataillon au 22e de ligne.

À la suite de la RĂ©volution de Juillet, il fait la campagne de Belgique et est honorablement citĂ© dans les rapports du marĂ©chal GĂ©rard et crĂ©Ă© officier de la LĂ©gion d'honneur et chevalier de l’ordre de LĂ©opold.

EnvoyĂ© en Afrique en 1835 en qualitĂ© de lieutenant-colonel de la LĂ©gion Ă©trangĂšre, il rentre en France Ă  la suite d’une fracture Ă  la jambe.

AprĂšs son rĂ©tablissement, il entre dans le 1er d’infanterie lĂ©gĂšre, d’oĂč il passe en 1837 au commandement du 10e d’infanterie de ligne.

Le , il Ă©pouse Prudence Trochu, sƓur du gĂ©nĂ©ral Trochu, qui fut son aide de camp, le .

Il est ensuite promu successivement au grade de général de brigade, et le à celui de général de division. Il est ensuite commandeur de la Légion d'honneur et commandant de la 1re division militaire.

Ce gĂ©nĂ©ral trĂšs rĂ©publicain est cĂ©lĂšbre Ă  l'Ă©poque pour son soutien Ă  la majoritĂ© de l'AssemblĂ©e de 1850. Il sanctionne les soldats qui crient : « Vive l'Empereur ! » lors des parades militaires et est un adversaire de NapolĂ©on III pendant son coup d’État.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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